arc_archives

arc_archives l’arcinfo le bulletin d’information de l’association des retraitées et retraités du cégep de rimouski   novembre 2006, vol. 11, no 4                                      www.cegep-rimouski.qc.ca/arrc     rallye du 21 septembre 2006 par pierre bard jeudi avant-midi. la température est plus qu’incertaine : alternance de percées de soleil et d’averses, avec l’effet que le désir de participer au rallye ramollit chez certains. mais la parole donnée l’emporte sur les inquiétudes et tout le monde se retrouve finalement à 14 h à côté de l’église de st‑octave-de-métis, où bertrand et léonide, nos gentils organisateurs, nous avaient donné rendez-vous. le soleil sera finalement de la partie pour le reste de l’après-midi, mais le prix à payer sera un vent à écorner les bœufs. bertrand forme les couples du rallye : gratien et danièle, jean et pauline, pierre et rolande, charles et ginette, gérald et suzanne. c’est dans la joie et la fébrilité que la cueillette des réponses se fait. le rallye nous amène jusqu’à padoue. pour plusieurs, c’est l’occasion de découvrir un nouveau coin de pays, décoré en cette saison par les plus belles couleurs, à tel point que j’ai presque eu envie de troquer le crayon pour l’appareil photo que j’avais apporté au cas où… enfin, nous nous retrouvons tous vers 16 h 30 à notre point de départ pour remettre nos feuilles de réponse que nos go vont corriger avant de remettre les résultats un peu plus tard au bistro de la gare de mont-joli où nous avions rendez-vous pour souper. andré chainé et son épouse huguette nous rejoignent d’ailleurs pour ce repas. tout le monde est heureux d’avoir participé à cette activité et c’est donc dans la joie que le souper se déroule. avant de proclamer les vainqueurs, bertrand savoure le plaisir de donner les bonnes (???) réponses aux questions. les quelques protestations sont vite écrasées devant l’autorité, contestée mais décidément incontestable, de notre chef. c’est tout de même dans une atmosphère des plus sereines et avec la meilleure humeur que jean et pauline sont proclamés vainqueurs du rallye. merci à léonide et bertrand pour l’organisation de cette activité.   « ich bin ein berliner » par clayton mallet enfin un rêve s’est réalisé entre le 1er et le 22 mai de cette année.   tout a débuté en 1995, lorsque nous avons commencé à héberger de jeunes étudiants en provenance d’allemagne, de finlande, d’angleterre, de france et puis de l’autriche.   cette aventure a commencé avec notre fils michel qui, grâce à son intérêt pour l’europe, a participé à de nombreux échanges en europe. alors qu’il était élève au paul-hubert, il a réalisé ses deux premiers échanges, soit en france grâce à l’ose et en allemagne, à travers un échange organisé par le ministère de l’Éducation. pendant ses études collégiales, il est retourné 6 mois en allemagne, où il a habité dans deux familles d’accueil, ce qui lui a permis de poursuivre des études au lycée local. À l’université de montréal, il a pu étudier à trois reprises en europe, soit à berlin en 2001 et à graz, autriche en 2002 et à gemona del friuli, italie en 2004. cette année, il a participé à un programme de stage en enseignement de langue seconde du ministère de l’Éducation en collaboration avec l’allemagne. il fut assigné à berlin.   et maintenant le journal de bord de notre voyage.   le 2 mai dernier, nous sommes arrivés à l’aéroport tegel à berlin, où notre fils et soi-disant « guide touristique privé » nous attendait avec impatience.   nos premiers jours à berlin ont été très intenses. michel s’était déniché un « bachelor » au centre de berlin, dans le quartier culturel et touristique de mitte. traduit en français, ce quartier porterait le nom de « centre ». mitte est un quartier effectivement très central et c’est là que l’on retrouve la majorité des vestiges de l’ancienne rda. de l’appartement de michel, nous étions à cinq minutes de marche du célèbre alexanderplatz et de sa tour de télévision (fernsehturm), de même qu’à quelques centaines de mètres de l’ancien quartier juif hackescher markt et de la cathédrale de berlin, connu en allemand sous le nom de berliner dom.   grâce à nos eurailpass, nous avons pris le train, die bahn, le 5 mai en direction de köln (cologne) et bonn. nous avons été accueillis dans deux familles, soit celles des deux jeunes allemands avec lesquels michel avait réalisé ses échanges de 1996 et 1998. le samedi 6 mai, nous avons visité bonn et ses environs, escaladé une montagne (en partie en funiculaire) pour visiter un ancien château on ne peut plus romantique, duquel nous avions une vue panoramique sur le rhin et les environs. en soirée nous avons assisté à l’événement rhein in flammen, une parade de bateaux sur le rhin accompagnée de magnifiques feux d’artifices. selon les journaux régionaux, l’événement aurait accueilli une foule estimée à 300 000 personnes.   le dimanche 7 mai, nous avons visité köln, ancienne ville romaine qui a pour principaux symboles sa magnifique cathédrale, de même que sa célèbre eau (l’eau de cologne y fut inventée).   le jour suivant, nous sommes partis pour konstanz, jolie ville médiévale de taille moyenne, située au sud-ouest de l’allemagne. là, nous avons été accueillis par de bons amis de michel, que nous avons eu la chance d’héberger chez nous à rimouski. ils nous ont, à leur tour, fait connaître leur région. nous avons appris que c’est à constance que le célèbre zeppelin fut conçu et construit par le comte von zeppelin. grâce à une drôle de coïncidence, nous avons d’ailleurs pu en observer un qui passait au-dessus de nos têtes, alors que nous nous trouvions à côté d’une statue commémorant le comte von zeppelin.   le mardi 8 mai, direction carinthie, province alpine et méridionale de l’autriche. notre train s’est arrêté à velden, petite ville chic entourée de montagnes et située sur le lac wörter. celui-ci possède en quelque sorte le statut de « riviera » autrichienne.   nous avons été accueillis chez une ancienne colocataire de michel, qui possède un condo sur le lac. nous avons passé trois jours à visiter les petits villages pittoresques, dont les maisons étaient, pour la plupart, perchées sur des presqu’îles, ce qui ajoutait un grand charme à leur stupéfiante beauté… le jeudi, nous avons pris l’auto en direction de graz, seconde ville d’importance en autriche et ville natale de l’acteur et actuel gouverneur californien arnold schwarzenegger.   il faut mentionner le trajet en auto. les prises de vue que nous avions en altitude, les châteaux perchés sur les montagnes, les villages et enfin, la conduite de notre chauffeure (quoique pas pour les mêmes raisons) étaient tous à couper le souffle. c’était la première fois que l’on prenait l’auto. la dame conduisait parfois à plus de 150 km/h sur une route de type colimaçon longeant des ravins, tenant d’une main le volant, et de l’autre, un téléphone cellulaire grâce auquel elle pouvait entretenir une conversation avec sa mère à peu près sourde de 95 ans. il faut dire que dans de telles circonstances, twinksy préférait se pincer et garder les yeux fermés plutôt que d’admirer les magnifiques paysages que nous pouvions voir depuis la voiture, à des milliers de mètres en altitude.   sur le trajet en direction de graz, nous sommes passé par la « südsteyrische weinstrasse », région des vins longeant la frontière austro-slovène, qui porte aussi le nom de toscane styrienne, puisque les paysages du sud de la styrie ressemblent énormément à ceux de la « vraie » toscane italienne.   arrivés à graz, nous avons fait connaissance avec des amis de notre hôte. vendredi nous avons visité graz avec michel. c’est dans cette superbe ville qu’il a, en 2002, étudié pendant un semestre universitaire.   d’une beauté extraordinaire grâce à son architecture mi-autrichienne, mi-italienne, graz fut nommée capitale culturelle de l’europe en 2003. le symbole qui la caractérise le plus, c’est la grande horloge qui se situe au sommet de la montagne se trouvant au centre de graz; une sorte de mini mont-royal. au sommet de cette même montagne, on retrouve quelques cafés-terrasses, un vieux château médiéval, un jardin public; le tout avec vue panoramique sur la vieille ville. pour s’y rendre, on peut utiliser soit un funiculaire, soit un ascenseur ou encore prendre l’escalier en colimaçon qui mène au sommet.   le vendredi soir, nous avons assisté à une pièce d’opéra se nommant le grand macabre. disons que la salle était plus impressionnante que l’œuvre à laquelle nous avons assisté.   le jour suivant, nous sommes repartis pour berlin. ce fut un très long trajet; quelques 11 heures de train, en passant par les villes de salzbourg, munich et dresde. dans la semaine, twinksy et moi avons pris le ice pour se rendre à hambourg. oui les trains « `ice » roulent à 230 km/h et plus; ce sont les tgv de l’allemagne. le jour avant notre départ, nous avons été invités à dîner chez l’enseignante de français, consoeur de michel pendant une année scolaire dans un lycée de l’est de berlin. dans l’après midi, nous avons traversé berlin en s-bahn (train de ville) et nous avons visité potsdam, ville située aux confins de berlin dont le château sans-souci rappelle versailles et dont plusieurs édifices sont construits dans le style architectural typique des pays-bas.   de retour à berlin, nous avons profité de notre dernière journée pour visiter l’icône de berlin, soit la porte de brandebourg, où cohabitent le bundestag (l’ancien parlement qui fut récemment reconstruit) et les nouveaux édifices gouvernementaux très modernes, lesquels sont situés des deux côtés de la rivière spree. ces lieux sont voisins aussi du tiergarten, parc municipal immense situé à l'ouest de la porte de brandenburg et de l'ancien mur. À l’entrée de celui-ci, on peut observer des croix, de même que des plaques commémoratives sur lesquelles sont indiqués et affichés les noms et les photos des victimes de l’ancien régime communiste, fusillées alors qu’elles essayaient de franchir le mur qui, de 1961 à 1989, divisait la ville en deux. on se rappelle ainsi encore une fois les temps difficiles que les berlinois ont connus . mais à quelques dizaines de mètres de là, on est à nouveau transporté dans le futur en apercevant la magnifique gare de la deutsche bahn, laquelle a ouvert ses portes juste à temps pour le début de la coupe du monde. il faut dire qu’avec sa surface de …m2, elle est la plus grande et la plus moderne de toute l’europe. tous les trains grandes lignes arrivant ou traversant berlin y passent. À terme, plus de 1 100 trains y transiteront quotidiennement, et 300 000 passagers emprunteront ses 54 escaliers roulants et ses 34 ascenseurs.   puisque cette année la coupe du monde de soccer se déroulait en allemagne, entre autres à berlin, le magazine le figaro a, dans son édition du 10 juin dernier, dédié sa page titre à la capitale allemande. dans l’article en question, on peut y lire ceci : « alors que le monde n’a d’yeux que pour la coupe, la capitale allemande bâtit le xxie siècle. À berlin, on est déjà demain. regard sur une architecture où l’extravagance se marie avec la prouesse technique. pierre de taille contre verre transparent ou à effets de miroir, brique rouge ou ocre contre acier chromé ou brossé, historicisme contre modernité. toute l’originalité de la nouvelle architecture de berlin est dans ce contraste. »   les allemands sont très accueillants. nous l’avons non seulement réalisé à travers nos hôtes extraordinaires qui se sont vraiment donné de la peine afin de rendre notre séjour des plus agréables, mais aussi dans d’autres circonstances. dans les trains, nous avions des conversations avec eux en anglais, après leur avoir demandé « do you speak english? » mais heureusement que michel était avec nous en certaines occasions, car bien souvent il fallait s’expliquer ou communiquer en allemand.   pour conclure, les attentes de ce voyage ont été comblées. c’est bien de visiter des lieux historiques, des paysages merveilleux, mais combien plus enrichissant d’avoir des amis qui vous les introduisent et vous expliquent les particularités de ces lieux. on ne peut pas dire que notre voyage est terminé, car nous pensons qu’il vient de commencer. des visiteurs de l’europe sont attendus et nous serons fiers de leur montrer notre coin de pays… et les maritimes bien sûr.   pour revenir à l’entête du texte, qui ne se rappelle pas de cette fameuse phrase?     voici les écrits originaux que kennedy barbouilla sur ses notes le 26 juin 1963.   mais savez-vous que ces mots peuvent signifier autre chose : « je suis un berlinois ». cette fameuse phrase apporta la confusion chez certains berlinois à cause du double sens dans la traduction du mot « berliner », car c’est aussi le nom que l’on donne à une pâtisserie locale (beigne fourré à la crème).   je comblerais robert si je disais « ist bin ein quebecer ».           ascendances et descendances chronique généalogique par jacques gagné   yves bernier – michelle treuillet paris, france   jacques bernier dit jean de paris – antoinette grenier 1656/07/23 – québec   charles bernier – anne lemieux 1694/10/25 – cap-saint-ignace   augustin bernier – angélique buteau 1734/11/08 – cap-saint-ignace   françois-marcel bernier – ursule bernier 1772/01/28 – cap-saint-ignace   philippe-isaac bernier – lucie guimont 1808/02/29 – cap-saint-ignace   frédéric bernier – charlotte bernier 1832/08/07 – cap-saint-ignace   séraphin bernier – magdeleine forbes 1864/01/18 – saint-jérôme (matane)   horace bernier – olive gagné 1899/07/11 – saint-luc (matane)   philippe bernier – alphonsine sirois 1925/04/15 – saint-ulric (matane)   réal bernier     ascendances de réal bernier il semble que les seigneurs de cette époque, à l’exemple des rois et des gouvernements de tous les temps, étaient très jaloux de leurs prérogatives sur la question de souveraineté dans les limites de leur domaine. ainsi, dans le courant de mai 1726, sieur bernier propriétaire du fief saint-joseph, avait laissé son cheval franchir la limite de sa seigneurie et se promener sur la grève devant le fief de la fresnaye. le seigneur alexis gagné dit bellavance exigea une réparation et une indemnité de trois livres. le seigneur de saint-joseph s’exécuta, mais sous protêt. il en appela devant l’intendant et il avait sans doute des raisons qu’il fit valoir avec habilité, car il obtint en date du premier juin 1726, une ordonnance « qui condamne alexis bellavance, propriétaire du fief de la fresnaye, à rendre au propriétaire du fief de saint-joseph, la somme de trois livres qu’il a exigée de lui pour son cheval trouvé sur la grève au devant de son fief ».   p.-s. réal fut mon voisin pendant plus de 15 ans. À l’encontre de nos ancêtres respectifs, l’entente entre nos deux familles fut toujours des plus cordiale. pourtant, que serait devenu ce bel accord si, d’aventure, réal avait possédé un cheval pour qui l’herbe est toujours plus tendre sur la pelouse du voisin…?         le 1er octobre au mont-comi par suzanne dumais l’activité du 1e octobre au mont-comi a été des plus réussie. une quarantaine de personnes ont répondu à l’invitation. la journée a commencé par un copieux déjeuner, suivi d’un tirage au sort pour désigner les deux aînés de l’année. marianne st-amand et raymond pelletier ont été les heureux gagnants. l’une a hérité de jolies fleurs ; l’autre d’un bon porto. dans l’après-midi, la remontée mécanique a permis à plusieurs de profiter des magnifiques paysages. la température, très clémente, a favorisé la promenade dans les sentiers pédestres. bref, la journée s’est bien passée et certains ont manifesté le désir de renouveler l’expérience l’an prochain.   le coin des poètes par guy rancourt le saviez-vous? humeurs de l’encre est un concours régional de poésie qui couvre tous les établissements collégiaux de l’est- du-québec (y compris les cégeps de baie-comeau et de sept-Îles) et de l’uqar. ce concours en était à sa seconde édition au printemps dernier. les participants et participantes devaient proposer un texte de 300 à 500 mots sur le thème suivant: «belle, douce, sordide». l’un des deux organisateurs, marc-antoine faubert, est un ancien élève du collège de rimouski, maintenant étudiant au baccalauréat en études littéraires de l’uqar. marc-antoine avait publié, en 2004, aux presses pédagogiques de l’est son premier texte « musieierecenarium, le musicien et le mercenaire ». deux des trois membres du jury provenaient également du cégep de rimouski : guy rancourt, ancien professeur de philosophie et paul chanel malenfant, ex-enseignant en littérature, maintenant professeur à l’uqar. l’autre membre du jury, sylvie julien est professeure de lettres au cégep de matane. l’an dernier, annick demalsy, actuellement professeure de littérature au cégep de rimouski, faisait partie du jury en compagnie de madeleine gagnon et d’andré gervais. le grand gagnant de cette année, françois guerrette, étudiant en études littéraires à l’uqar, a fait aussi ses études collégiales au cégep de rimouski. nous reproduisons le texte gagnant :   le feu dans l’abri un feu brûle dans l’abri dans l’abbaye où rien n’est proféré, là dans l’antre d’argile une femme danse près d’un baobab ébranché où l’on tisse la solitude au rouet.   un feu brûle dans l’abri… dehors la fièvre froide de février fait souffrir les natures mortes et çà et là de fascinants graffitis s’esquissent sur les horizons gercés.   dans l’abri une femme danse… au son de ses murmures discrets l’écho de mes affects tonne comme cent trains À cor et à cri dans les espaces où mes inconsciences s’effacent licencieuses et sensuelles telles ces suaves obsessions d’un certain schubert. dans l’abri un feu brûle nuit d’opium — une femme chevauche le dragon en cette saison des mille et un contre-jours où sans cesse elle danse d’impossibles tangos aussi douce qu’une silencieuse euphorie : incandescente ballerine des nuits figées qui s’effondre fiévreuse puis fond tel un soupir perdu a travers le silence des omertas.   par-delà l’opacité des persiennes ses yeux comme des tisons se consument gouffres où tous s’embrasent s’embrassent se lovent dans l’apesanteur de ses songes jusqu’à ce qu’enfin coulent     une à une ses mystiques fleurs d’eau.   par-delà l’obscurité des pays lunaires sa seule haleine panse mes engelures, sa peau     ses nerfs     ses regards   ses courbes s’animent aux quatre coins de l’abri au gré des légendes qu’elle cultive pour embellir les hivers cicatrisés en mon for.   elle brûle dans la nuit sévère comme s’excitent les folles étincelles d’un feu de bengale à l’orée d’un abysse. elle danse dans ses cendres éparses comme s’enivre l’étrange phénix après le repos ténébreux.   elle brûle l’âme disloquée s’abandonnant aux dionysiaques époques ainsi qu’à ses passions chaotiques. elle danse au rythme de sa détresse mimant l’envol saccadé des corbeaux dans la toute-puissance d’un ciel tempétueux.   un feu brûla l’abri… dans le clair-obscur gît l’ombre d’une femme son corps n’est plus qu’un parfum de braise imprégné dans les profondeurs de mes fibres tel la triste omniprésence des flammes éteintes qui m’ennuie     m’amenuise     me torture.     citations célèbres de einstein recueillies par jacques gagné §       la théorie, c’est lorsqu’on sait tout et que rien ne fonctionne. la pratique, c’est lorsque tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. §       il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas la certitude absolue. §       le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d’intervenir. §         la science sans la sagesse est comme une mise à la loterie. on risque de perdre tout ce qu'on a investi. §       la vie, c’est comme une bicyclette: il faut sans cesse avancer, sans s’arrêter, pour ne pas perdre l’équilibre . §       aucune découverte, aucun progrès, aucune science ne comptent aussi longtemps qu’il existe quelque part un enfant malheureux. §       l’imagination est plus importante que le savoir. on peut tout savoir et ne rien faire tandis qu’avec l’imagination on peut tout faire. §       il y a davantage de perfection dans une simple goutte d’eau que dans toutes les machines inventées par les hommes.     amusons-nous : les réformes scolaires enseignement ― 1960 un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 $. ses frais de production s'élèvent aux 4/5 du prix de vente. quel est son bénéfice ? enseignement ― 1970 un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 $. ses frais de production s'élèvent aux 4/5 du prix de vente, c'est-à-dire 80 $. quel est son bénéfice ? enseignement moderne ― 1970 réforme de l'enseignement. un paysan échange un ensemble 'p' de pommes de terre contre un ensemble 'm' de pièces de monnaies. le cardinal de l'ensemble 'm' est égal à 100, et chaque élément sigma de 'm' vaut 1$. dessine 100 gros points représentant les éléments de l'ensemble 'm'. l'ensemble 'f' des frais de production comprend 2 0 gros points de moins que l'ensemble 'm'. représente 'f' comme un sous ensemble de 'm' et donne la réponse à la question :"quel est le cardinal de l'ensemble 'b' des bénéfices (à dessiner en rouge)" ? enseignement rénové ― 1980 un agriculteur vend un sac de pommes de terre pour 100$. les frais de production s'élèvent à 80$ et le bénéfice est de 20$. devoir : souligne les mots 'pomme de terre' et discutes-en avec ton voisin. enseignement réforme ― 1990 un peizan kapitalist privilegie sanrichi injustement de 20$ sur un sac de patat. analiz le tesks er recherc l a fote de contenu< /font>, de gram ère, d'ortogra f, de ponktuacion et ansuite di se ke tu panse de cete maniaire de sanrichir. enseignement  assisté par ordinateur ― 2004 un producteur de l'espace agricole câblé sur adsl consulte en conversationnel une data bank qui display le day-rate de la patate. il load son progiciel sap/r3 de computation fiable et détermine le cash flow sur cran pitch 0,25mm energy star. dessine-moi avec ton mulot le contour 3d du sac de pommes de terre puis logue-toi au réseau arpanot (deep blue potatoes).via le sdh boucle 4.5, extraire de mie le graphe des patates. devoir : respecte- t-il la norme ansi, iso, elan, ccitt, aal ? enseignement de l'an ― 2020 qu'est ce qu'un paysan ? qu'est-ce qu'une patate ? __________________________________     bertrand a lancé l’invitation au cours de la dernière année. huit joyeux lurons ont décidé de profiter de l’occasion pour passer dix jours de découvertes et de complicité : jacqueline saint-pierre, raymond pelletier, véronique bossé, raymond gagnon, rita hins, isidore cloutier, léonide richard, bertrand voyer.   l’aventure a débuté le 4 septembre pour se terminer le 13. un voyage de plus de 3400 km. guidés de main experte par bertrand, nous avons visité vignobles, musées (incluant un musée du chocolat, mioum!), villages historiques, jardins d’herbes aromatiques et autres. notre route nous a même étrangement menés au colisée de lewiston, bizarre n’est-ce pas bertrand?   généralement sous le soleil, à des températures variant entre 15ºc et 22ºc, nous avons visité grand falls, hartland. on trouve à hartland le pont couvert le plus long au monde, soit 1292 pieds.   au nouveau-brunswick, nous avons séjourné à frédéricton, sussex et st-andrews. la visite du village historique de kings landing, à l’ouest de frédéricton, nous a joliment transportés au xixe siècle.   À st-john, nous avons profité de l’incroyable amabilité des employés municipaux ; un de ceux-ci n’hésitant pas à laisser au moins six compagnons de travail sur place et à effectuer un trajet de quelque sept kilomètres pour nous conduire au site des chutes réversibles et ce, au volant de sa camionnette à laquelle était attaché le « rouleau à asphalte ». Ça c’est de l’accueil!   À st-andrews, notre attention a été attirée par l’imposant hôtel algonquin, lieu de rassemblement privilégié par nos premiers ministres provinciaux. une visite du jardin kingsbrae y fut également très appréciée.                

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