journal du spab tour (3)
journal du spab tour (3)
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jeudi 14 juillet 2005
au réveil, après les douches, c'est bouillants d'émotion et frétillants de nervosité que nous pénétrons la spab-car : aujourd'hui un arrêt est en effet prévu en la riante et néanmoins médiévales cité de monistrol sur loire, chef-lieu de canton altiligérien qui eut l'honneur de voir grandir en son sein depuis octobre 1986 (mois béni qui vit aussi, rappelons-le, ma naissance) l'illustrissime sc yannick faure. celui oppose cependant un refus strict et ne laissant aucun espoir d'appel à nos supplications concernant l'éventuelle possibilité d'apercevoir son modeste logis, tant pis, nous nous en passerons et tenterons d'augmenter notre compréhension du mystère yannick faure rien qu'en nous imbibant de l'ambiance monistrolienne...
1/ monistrol s/ loire
rentrés par l'une des 5 sorties autoroutière reliant la 4 voies de la ville, c'est sous un soleil de plomb que nous posons un premier pied sur le goudron monistrolien. tout de suite une anecdote de yannick faure : « cette place porte le nom d'un ancien maire car il a fourni de l'argent pour la construction d'une fontaine. accessoirement ce même maire a aussi été exécuté fin 1944... » voilà qui place le décor...
de cette place nous marchons autour du « château de monistrol », sorte de grosse bastide où siégeait jusqu'à l'an passé les collèges et lycées privés de la ville où yannick fit ses premières armes intellectuelles et pédantesques. on apprend où il se cachait pour observer les filles (sous l'escalier), où les cinquièmes ont cours, où étaient situées les salles de physique, pourquoi la ruelle ceignant le château porte le nom d'un cardinal du xvie siècle... que des choses passionantes !
les chemins du vieux-'strol (comme l'appellent les rares rebelles locaux) nous conduisent ensuite dans un petit parc où les jeux pour enfants soulèvent à l'oeil ému (et invisible derrière ses lunettes de soleil) de david quelque bruine nostalgique : que n'a-t-il plus profité de ses 10 ans, au lieu de lire du platon ?
mais trêve de lyrisme, qui est la chose la plus haïssable au monde, avec le sérieux, selon les vénérables statuts du collège de 'pataphysique, et reprenons le cours normal de la narration...
continuant à suivre les pas de notre ami auvergnat nous passons devant l'école où enseigne sa mère à des petits braillards de cinq ans, devant l'église ou le pieux yannick fit son éducation religieuse, devant le bar où il ne va jamais, devant le magasin de fringues où il se vêt (nous ne pensions pas qu'il avait constitué sa garde-robe dans une vraie boutique d'habillement ; mais apparemment, si...), devant le cimetière où ses ancêtres reposent, devant la tombe de la famille rivale des faure depuis sept générations, devant des bouches d'égouts puis nous reprenons la voiture et allons au super u afin d'acheter les quelques victuailles nécessaires à notre subsistance, en croisant au passage l'équipe des pompiers bénévoles de 'strol se préparant à défiler pour la grande communion nationale annuelle.
et nous quittons la ville, se demandant toujours comment elle a pu enfanter un tel génie, en nous faisant insulter de « sales bourges » par trois jeunes monistroliens qui n'apprécient point la spab-car...
2/ saint priest
c'est avec grand soin que nous vérifions la conformité de l'hotêl avec ce qui était promis sur le site.
lorsque nous l'avons certifié conforme et que nos valises sont déposées, nous pouvons alors, l'esprit libre, aller à lyon.
3/ lyon
la seconde ville française (et la plus polluée en juillet) est le dernier point de passage du spab-tour 2005, et près les villes perdues du loir-et-cher ou du massif central, le choc est rude, même si la place sous laquelle nous nous garons (parking souterrain !) est désespéremment vide. tout de suite nous prenons la direction du centre touristique de lyon : la fourvière, etc. car après tout, nous ne sommes que touristes...
...et touristes fatigués, ce qui provoque notre décision de monter dans le funiculaire plutôt que se fatiguer à prendre les escaliers... (la phrase : « la spab est dans un état lamentable » sera répétée de plus en plus souvent, jusqu'à monopoliser l'espace locutif dans la journée de dimanche).
et le funiculaire nous dépose aux pieds de la basilique de la fourvière, superbe monument, fusion légère de nombreux styles, construit par souscription à la faveur du retour à l'ordre moral dans les années 1870..
mais si l'extérieur est d'un grand attrait pour les yeux, on ne peut en dire autant de l'intérieur, excessivement décoré, et d'une lourdeur à décourager le plus fervant catholique... jamais je n'avais pu abserver un tel contraste entre un tel bon goût extérieur et un tel mauvais goût intérieur... brrr... j'en frémis encore !
dégoûté de ce qui peut résulter d'un élan de ferveur judéo-chrétien, nous allons nous replonger dans un océan de bon goût romain en laissant nos pas nous mener (sous la direction de notre cerveau) au théâtre antique de lyon, où nous nous prélassons quelques instants à l'ombre des piliers et pans de mur millénaires...
des ruines rappelant la grandeur de rome font toujours du bien à voir. surtout que (parenthèse culturelle permettant de briller en société et au trivial pursuit) lugdunum (quel latiniste je fais !) était à l'époque la plus grande et plus importante des villes françaises. (en fait c'est nul comme parenthèse culturelle, tout le monde le sait. et puis tout le monde risque aussi de remarquer que ces parenthèses ne sont en fait motivées que par ma volonté de faire de la ligne car je ne sais foutrement pas quoi raconter d'intéressant. aller je rajoute encore une phrase.)
et, courageux, nous redescendons la fourvière en funiculaire... nous nous promenons ensuite dans le quartier des caves et des restaurants, cherchant un endroit où pouvoir boire un coup en dégustant une glace mais entre les troquets trop chers et ne vendant pas d'alcool avant 18h00 et les restaurants gastronomiques hors-de-prix nous avons beaucoup de mal à trouver notre bonheur.
finalement nous nous asseyons à la table d'un bar à glaces, qui à l'avantage de cumuler les deux fonctions que nous recherchions, où nous restons une bonne heure, nos glaces étant offertes par le serviteur le plus sincèrement affable que j'aie jamais vu (et qui en plus avait un physique de rugbyman).
notre conversation, loin d'être essouflée après 5 jours de vie commune, roule toujours aussi bien, pas « sur les purées d'ananas du luxembourg » (comprendra qui pourra) mais sur maints sujets qui pourraient paraître insignifiants au non-spabiste, inapte à comprendre la subtilité et la haute portée philosophique contenue dans l'étrange découpage des arrondissement lyonnais ou la succession des grands-ducs luxembourgeois depuis la fin de la seconde guerre mondiale...
le retour à la voiture fut apprécié par tous, nos pieds commençant à furieusement fatiguer. david et martin font la promesse de revenir dans la soirée pour admirer le feu d'artifice...
4/ retour à st-priest
de retour à l'hôtel, nous glandons en regardant la télé, nous rions beaucoup aux alentours de 20 heures pendant l'allocution du président, qui devient vraiment de plus en plus sénile, nous zappons. pendant ce temps, martin ronfle (fichier .amr, s'ouvre avec real player) sur son lit. le constat s'impose, comme je l'ai déjà dit : la spab est fatiguée (et ce constat prendra de plus en plus une place prépondérante dans nos activités, jusqu'à la mémorable journée de dimanche).
au réveil de martin, le bel enthousiasme qu'il avait montré en vue d'aller admirer les festivité du 14 juillet s'est totalement effondré et nous décidons à l'unanimité de continuer à ne rien faire de la soirée.
et un rien, c'est difficile à décrire...
vendredi 15 juillet 2005
une longue journée de transit lyon-reims nous attend. partis tôt, nous arrivons avec un réservoir presque vide (« autonomie restante : 11 kilomètres » affiche le petit écran de contrôle) à reims aux alentours de 14 heures...
1/ reims
arrivant chez martin je m'exclame, surpris, « mais c'est un hlm ! ». en effet, quatre hideuses tours se dressent devant nous. mais, étrange, ni jeunes, ni mobs, ni chiens, ni bruit, des beaux arbres, pas de tags... entré dans son appartement, je comprends : les bâtiments sont laids, « mais les roses sont en dedans » (ouais j'ai enfin réussi à replacer cette citation pourrie !) car c'est spacieux et décoré avec un goût bien reimois... c'est donc le coeur léger que nous envahissons nos chambres respectives, d'autant plus que nous seront seuls pendant trois jours.
la visite de reims étant repoussée au samedi, nous acceptons volontiers le petit tour de la contrée que nous propose martin.
2/ mutigny
celui-ci se fait quasi-exclusivement par voie routière, qui à l'avantage de permettre d'admirer les côtes chargées de raisin de la montagne de reims, les divers châteaux et manoirs de cavistes champennois, et la forêt environnante sans trop se fatiguer.
comme il faut bien s'arrêter quelque part, nous le faisons à tout hasard à mutigny, village qui n'a aucune utilité sinon de proposer un panorama agréable (affreusement mal rendu par mon portable, il est temps que je m'achète un appreil photo numérique...) qui inspire à yannick une pose qui lui eût certainement, à une autre époque, attiré les faveurs d'un verlaine...
3/ forêt de verzy
la seconde est tellement spabiste que je n'ai pas vraiment le courage de la décrire. suivez ce lien sur les faux de verzy et vous comprendrez...
4/ reims
la soirée ? devinez...
samedi 16 juillet 2005 ¤ reims
journée purement reimoise, mais faire la description de nos visites commence à me lourder sérieusement... je serai donc bref et efficace, au détriment des intérêts littéraires et feuilletonesques...
nous zieutons (dans le désordre) :
- la cathédrale, et ses très beaux vitraux,
- divers hauts-lieux de la vie architecturale reimoise,
- la bibliothèque de manuscrits, et son inventaire d'un grand intérêt pour les passionés d'archivages comme moué,
- la fnac,
- la gare où j'achète mes billets de train retour,
- le cimetière
du nord, que nous fait visiter martin, avec petites histoires croustillantes à l'appui,
- les halles désaffectées et en état de délabrement avancé mais classées à l'inventaire des monuments historiques et donc impossibles à détruire,
- et peut-être autre chose dont je ne me souviens plus...
en revenant chez martin, nous passons devant la maison de notre vénéré professeur de géographie monsieur daniel oster. nous sonnons... une voix féminine répond... la personne descend : qui est-ce ? sa femme ? sa soeur ? nous n'en saurons rien, sinon qu'il est parti en vacances depuis le 2 juillet avec une personne, et qu'il repartira par la suite avec la femme qui nous parle sans même passer par reims pour le mexique jusqu'au... 31 août ! de quoi apporter de l'eau au moulin à ceux qui affirment que les profs ne sont que des paresseux... mais nous faisons tout de même confiance à daniel o. pour nous préparer de fantastiques cours sur « les hydrocarbures : environnement, géopolitique, économie », notre thème d'étude pour l'année qui arrive...
martin décide ensuite de nous emmener à l'hôtel restaurant des crayères, une des places convoitées de reims. mais quatre jeunes non vêtus d'un complet des plus chics ni pourvus du sourire arrogant et puant du nouveau riche, sont mal perçus dans ce genre d'établissement, quand bien même ils arrivent en mercedes... c'ets limite si on ne se fait pas virer... accueil froid, nous n'avons pas les honneurs du maître d'hôtel : c'est un jeunot qui nous installe, de plus nous avons l'outrecuidance de demander la carte des thés alors qu'il est 18 heures, et que le thé, c'est 17 heures. ils sont servis très mal, sans les suppléments promis, mais par contre très peu chers (5,50 euros seulement). comme on n'ose pas nous virer, nous restons et attendons près d'une heure avant de partir, dans un environnement hostile. l'équipe de serveurs de l'après-midi avait été horriblement méprisante avec nous, celle du soir à l'air plus ouverte : un serveur ose nous demander si tout va bien (et se fait réprimander...) tandis que le sommelier nous adresse un jovial « au revoir ! » lorsque nous partons. c'est le seul à nous saluer. conclusion : je chie à la gueule de ces petits connards prétentieux et de leur minable bac hôtelier, qui n'est pas vraiment digne de considération. plus des gens sont méprisés, plus ils sont méprisants : méprisés à longueur de journée par leurs clients aisés, ils ont cru bon de se venger sur nous. quand je serai riche et puissant je ferai raser ce resto pour construire un parking.
et désolé pour ceux qui ont un bac hôtelier.
plein d'une volonté de nous remettre de cette déception martin et moi décidons de faire la cuisine comme des chefs. nouilles et fruits sont au menu... avec la petite touche supplémentaire, le secret du chef : le chocolat à cuire... puis le nutella fondu quand nous n'en avons plus...(car il paraît que le chocolat remet de bonne humeur) admirez donc nos plats :
pastèque au nutella !
brugnons au chocolat à cuire !
et... pâtes au nutella, le must !
la fin de la soirée, après une longue et difficile digestion pour martin et moi-même, qui avons osé goûter chaque plat, se fera en jeux vidéos pour l'habitant régulier des lieux et en la seule discussion qu'on pourrait attendre de jeunes futurs khâgneux du spab-tour, où j'ai maladroitement essayé d'expliquer comment je parviens à vivre sans accepter de transcendance (aussi bien divine qu'athée). mais j'ai prévenu david et yannick : ils ne me reprendront pas à être sérieux avant pas mal de temps... eux ont pu s'amuser à citer pascal, que j'ai sophistiquement réfuté, enfin bref une discussion intéressante.
mais bien sûr, dès que martin est arrivé nous nous sommes remis à parler bite cul pipi caca prout.
ah ah.
ensuite yannick dort, martin joue de nouveau et david regarde un documentaire sur le fantastique léo ferré que je n'ai le courage de suivre jusqu'au bout : épuisé, je vais me coucher. il est près de 3 ou 4 heures. ce qui pour des spabistes éreintés, est tard.
bonus
elisez le play-boy du mois !
a gauche : yannick faure, monistrolien, intellectuel de droite.
a droite : david stidler, littératurophile, intelledtuel de droite.
a vous de décider !
(ça fait longtemps que je voulais faire un truc avec une mise en couleur digne des pires sites amateurs...)
dimanche 17 juillet 2005 ¤ reims
réveil tardif à cause du coucher tardif de la veille. journée passée à rien faire.
mais vraiment rien.
martin ressort sa collection de tchô ! que nous lisons en regardant l'étape-reine du tour de france.
même les intellectuels déchoient...
le sol est couvert de détritus...
et si au repas du soir, je fais encore preuve d'inventivité, la fougue du samedi soir n'y est plus...
les regards sont las...
les gens ne comprennent plus rien...
et martin sombre dans l'alcool...
bref : c'est la fin.
pour paraphraser barthes, je pourrais dire qu'en ce dimanche 17 juillet, nous avons atteint le « degré zéro de l'action »...
lundi 18 juillet 2005
il ne se passe pas grand chose non plus le lendemain : nous lisons, jouons sur nos pc respectifs, parlons peu, et mal. vers 13 heures nous partons à la gare, sans yannick qui est parti retrouver ses géniteurs à 10 heures, et david et moi quittons la ville pendant que martin agite un mouchoit : le spab-tour est fini.
a paris, je quitte david, dernier incident, dans le métro la rame freine brusquement et toutes les lumières s'éteignent... mais personne ne panique, malgré londres quelques jours plus tôt, après tout nous sommes à paris...
nous sommes le samedi 13 août 2005, il est 11h12 et comme vous pouvez le voir, cette dernière page du journal du spab-tour a été enfantée dans la douleur. et se forcer à écrire, je ne connais rien de pire... dans trois heures je prendrai la direction de l'ecosse, il n'y aura donc pas de mise à jour du site jusqu'au 29.
au revoir mes bichons...
fin
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