bonnet d'âne : la question pedagogique

bonnet d'âne : la question pedagogique retour accueil | envoyer ce blog à un ami | votez pour ce blog | alerter le modérateur | créer un blog un service journaux du midi en partenariat avec blogspirit   bonnet d'âne le blog de jean-paul brighelli sur midiblogs.com bienvenue !je m'appelle jean-paul brighelli. je suis professeur agrégé de lettres et je viens de publier un livre : la fabrique du crétin (editeur jean-claude gawsewitch) dans cet ouvrage, j'essaye d'analyser avec lucidité, cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé. dans ce blog, je veuxdonner des solutions pour une école de demain et démonter les dysfonctionnements de l'education nationale. derniers weblogs mis à jour presque rien sur presque rienmon journal de bordles dernières news people de ...rassembler à gauche 34 (hérau...jean-françois lossele blog des amis de françois ...asturvivre à uzèsendeavourbabel : instantanés d'une soc... octobre 2007 d l m m j v s 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 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monsieur le directeur du journal le monde et qui a été publiée sur le site des cahiers pédagogiques. ainsi donc lorsque ce quotidien, qui avait adopté jusqu’ici un point de vue unilatéralement favorable aux iufm, se permet de laisser, pour une fois, la parole à leurs victimes, vous ressentez « stupéfaction », « amertume » et « colère ». j’en suis fort aise et vous demande de ne pas me compter de façon « inconsidérée » parmi « tous » ces « membres de la communauté éducative » qui, à vous en croire, partageraient votre avis. bien au contraire, je suis persuadé que l’immense majorité des universitaires qui « participent à la formation des enseignants » souscrivent entièrement le point de vue exprimé par mm. barthélémy et calagué. et que ce dernier reflète très exactement l’opinion des stagiaires, telle que j’ai eu maintes fois l’occasion de l’entendre de la bouche même de mes anciens étudiants lorsque, après avoir réussi le concours, ils se trouvent prisonniers de l’ univers kafkaïen de ces paillotes de la pédagogie dont vous avez présidé, jusqu’au 12 septembre, la conférence des directeurs. vous criez au scandale parce que le monde ose mettre face à face monsieur philippe meirieu, « chercheur mondialement connu » et deux « ex-stagiaires » qui « ne représentent qu’eux-mêmes ». j’ai lu un grand nombre de publications de l’ancien directeur de l’inrp, récemment nommé directeur de l ’iufm de lyon malgré le vote négatif de son conseil d’administration. je n’y ai trouvé qu’un tissu d’âneries. et je trouve fort réconfortant que de jeunes agrégés refusent de participer à la symphonie mondiale des braiments en quoi consistent les prétendues « sciences de l’éducation ». vous avez cependant raison sur un point : les griefs exprimés par ces deux collègues - dont, si je comprends bien, vous regrettez qu’ils soient professeurs - sont en effet d’une grande « banalité ». rien d’original dans leurs propos : ils recoupent d’innombrables prises de position analogues dont vous me permettrez de citer celles d’un très grand savant récemment disparu et d’un homme politique assez connu, situés aux deux bouts du large spectre qui va de l’extrême-gauche humaniste à la droite civilisée. dès 1991, laurent schwartz lançait cet avertissement prophétique (ou simplement lucide) : « si le développement des iufm se poursuit comme il a commencé, il mènera l’enseignement secondaire à un désastre sans précédent dans son histoire ». quant à françois fillon, alors ministre de l’enseignement supérieur, il dénonçait le 17 juin1993 des « structures pernicieuses, aux mains de médiocres ou d’illuminés ». décidément, loin de ne représenter qu’ eux-mêmes, les deux ex-stagiaires que vous brocardez sont plutôt, et depuis fort longtemps, en très honorable compagnie. les plaintes dont leur article fait la synthèse se répètent d’année en année dans l’ensemble des iufm et, enfermés dans leur bulle d’auto-satisfaction, les responsables de la pseudo-formation qu’on y délivre se contentent de faire la sourde oreille. que, tout d’un coup, on ne puisse plus faire semblant de les ignorer constitue, en cette affaire, la seule nouveauté. et que le monde ait pris l’ initiative de rendre publique l’exaspération des stagiaires est tout à son honneur. le mur de silence soigneusement édifié par les iufm pour occulter leur incompétence et leur gabegie est en train de se lézarder. c’est une bonne chose. car les iufm sont les établissements les plus opaques de tout le système éducatif et c’est sous ce « voile d’ignorance » d’un nouveau type, tissé par l’intimidation et le chantage, qu’ils ont pu, depuis leur création, dilapider l’argent public dans une entreprise, heureusement peu réussie, de décervelage systématique des futurs professeurs. en toute impunité jusqu’ici. on commence à entendre enfin, au banc des galériens, la révolte qui gronde. cela vous fait peur et nous sommes très nombreux, croyez-moi, à nous en féliciter. vous reprochez aux deux auteurs incriminés de ne pas parler de « l’année de préparation au concours ». la chose se comprend aisément : en tant qu’ agrégés, ils n’ont pas eu à subir l’effarante bêtise de la « formation-iufm » jusqu’à arriver en année de stage. ils ont été secoués, on le serait à moins. mais de cette « première année », parlons-en. je suis bien placé pour ce faire puisque je me suis occupé, jusqu’à cette rentrée 2002, de la préparation au capes d’espagnol. si cette année de préparation - dont vous vous attribuez indûment le mérite - fonctionne assez bien, c’est justement parce que les iufm n’ont pratiquement rien à y faire. vous le savez aussi bien que moi : toujours incapables, après plus de dix ans d’ existence, de remplir la mission qu’ils ont voulu s’attribuer par pur appétit de pouvoir, les iufm se contentent de sous-traiter à l’université les cours que l’incompétence de leurs enseignants leur empêche d’assurer. et ils se limitent à intervenir dans le cadre de « l’oral professionnalisé » dont vous souhaitez le renforcement. vous savez sans doute que les capes de langues, victimes du despotisme de claude allègre et de l’opa des iufm sur les concours, ont été réformés en ce sens et que ce « nouveau dispositif » s ’applique cette année dans les langues autres que l’anglais. c’est ce qui m’ a amené à refuser de continuer à assurer plus longtemps les cours de préparation au capes. non seulement parce que je désapprouve cette orientation, mais parce que je considère qu’il y va de mon honneur personnel et de celui de l’université tout entière. le cours que j’aurais dû assurer - sur l’inquisition en espagne entre 1478 et 1561 - impliquait que je consacrasse tout mon été à le préparer. j’aimerais que vous me citiez, parmi tous les enseignants d’espagnol qui peuplent les iufm de france et d’ outre-mer, le nom d’un seul collègue capable de se charger d’un tel cours. or d’après les nouveaux coefficients, il « vaudrait » douze fois moins ( !) que le carnaval d’inepties, toujours identiques à elles-mêmes et n’exigeant donc aucun effort de préparation, débitées par les enseignants de l’iufm dans le cadre de la préparation à « l’oral professionnel ». je refuse d’être payé par un établissement qui méprise à ce point mon travail. il y a dans tout hispaniste un hidalgo qui sommeille. celui qui dormait en moi n’a pu supporter un affront qu’on aurait, en des temps où les mours étaient plus rudes et l’honneur plus chatouilleux, dû laver dans le sang. est-ce ainsi qu’on préservera ce « haut niveau scientifique » qui est, d’ après vos propres termes, « de plus en plus nécessaire » dans la formation des enseignants du second degré ? et quand arrêterez-vous de confondre, comme un mauvais élève de mathématiques en collège, le nécessaire et le suffisant ? qu’il ne suffise pas de maîtriser la discipline qu’on doit enseigner pour être un bon professeur, tout le monde en convient. mais qu’on ne puisse enseigner ce qu’on ignore relève du simple bon sens, la chose du monde la moins partagée au sein des iufm. c’est pourquoi les concours doivent d’abord permettre de s’assurer que les futurs professeurs ont un niveau minimal dans la matière qu’ils sont censés enseigner. je dis bien un « niveau minimal » et non pas, comme vous, un « haut niveau scientifique », expression qui déclenche l’hilarité chez tout universitaire connaissant, à son grand dam, le niveau déplorable des nouvelles fournées de licenciés, incapables, pour beaucoup d’entre eux, de distinguer un pronom d’un adverbe ou de comprendre le sens littéral d’une page écrite en un français un peu plus soutenu que celui qu’on parle à loft story. c’est seulement ensuite, une fois remplie cette condition nécessaire, qu’il faut se poser la question de la formation pratique des enseignants. car il est vrai que le savoir ne suffit pas lorsqu’il s’agit d’en transmettre à des élèves les rudiments. il y a tout un art de la pédagogie - la vraie pédagogie - qui suppose, comme tout art, un talent inné et énormément de pratique sur ce métier où il faut constamment remettre son ouvrage. cela s’acquiert lentement, au contact de maîtres expérimentés, enseignant dans de vraies classes face à de vrais élèves, et non pas en ingurgitant les niaiseries jargonnantes que tiennent aux malheureux stagiaires pris en otage de pseudo-formateurs qui n’ont jamais enseigné ou qui ont trouvé refuge dans les iufm parce qu’ils étaient incapables de le faire. comme tous ceux qui ont intérêt à empêcher un débat, vous le décrétez obsolète. la « querelle entre les tenants du savoir et les tenants du pédagogisme est, dites-vous, d’une rare stupidité ». ce qui est profondément stupide, c’est de vouloir supprimer le nécessaire au prétexte qu’il n’est pas suffisant. sachez en tout cas, qu’en ce qui nous concerne, cette polémique ne cessera que le jour où nous vous aurons réduits au silence. les choses se présentent un peu mieux aujourd’hui, mais beaucoup d’eau doit encore couler sous le pont mirabeau. votre position est claire : vous stigmatisez les agrégés parce qu’ils se cabrent face au discours de la bêtise et vous béatifiez les professeurs des écoles, les professeurs d’eps (en oubliant au passage qu’il y a aussi des agrégés dans leurs rangs) et ceux de l’enseignement technique et professionnel dont vous pensez, à tort, qu’ils sont tous plus malléables. au nom de quoi ? les fameuses « exigences du métier d’enseignant de lycées et collèges aujourd’hui » que vous avez vous-même définies et qui consistent à confier aux professeurs la noble mission d’enseigner l’ignorance : l’ agrégation est en effet assez mal adaptée à cet objectif et c’est pourquoi elle est, depuis le début, dans la ligne de mire des iufm. il est sans doute vrai qu’on rencontre moins de difficultés au cours du stage si on a, par avance, renoncé à enseigner, tout en rédigeant force « mémoires professionnels » sur la « mobilité aquatique » et autres « référentiels bondissants ». que ce soit là un gage de professionnalité, vous me permettrez d’en douter. l’argumentaire des iufm se réduit à un leitmotiv : « il faut adapter le métier d’enseignant aux élèves tels qu’ils sont ». vous passez sous silence un fait élémentaire : les réalités sociales ne sont pas une donnée a priori mais le résultat d’un processus. je ne nie pas que l’évolution globale de nos sociétés - l’emprise de la télévision ou de la publicité des « marques », l’individualisation des conduites, le développement des loisirs, les replis identitaires, etc. - contribue à forger les élèves « tels qu’ils sont ». mais justement : la solution ne consiste pas à transformer l’école en un « lieu de vie », ouvert à tous ces vents néfastes de la « modernité ». il faut, au contraire, la « sanctuariser » en ritualisant fortement son accès. avez-vous vu que les « jeunes » les plus violents de nos cités s’ amusent à saccager des mosquées ou même des églises ? non. eh bien, c’est dans ce sens-là qu’il faut transformer les établissements scolaires : en faire des sanctuaires du savoir et non pas des annexes de caves à tournantes, castagnes à répétition et trafics plus ou moins juteux. vous oubliez surtout, en mettant constamment en avant les « élèves tels qu’ ils sont », l’énorme responsabilité dont vous êtes les seuls à porter le fardeau. car si les élèves « tels qu’ils sont » s’avèrent incapables de suivre au collège, au lycée et à l’université, un enseignement digne de ce nom, c’est bien parce qu’ils ont été « rendus tels » par la démolition systématique de l’école primaire à laquelle les Écoles normales puis les iufm se livrent depuis vingt-cinq ans. l’école primaire a toujours accueilli tout le monde. où sont donc les fameux « nouveaux publics », issus de la « démocratisation » du système éducatif et qui empêcheraient qu’on puisse enseigner à lire, écrire et compter à tous les élèves de france ? une chose est claire cependant : si on interdit aux maîtres d’école d’enseigner l’ orthographe, les élèves ne connaîtront pas l’orthographe ; si on interdit aux maîtres d’école d’enseigner les verbes irréguliers ou les passés simples, les élèves ne connaîtront ni les verbes irréguliers ni les passés simples ; si on interdit aux maîtres d’école d’enseigner des unités plus grandes que le mètre ou la multiplication et la division des nombres décimaux, les élèves ne connaîtront pas les unités plus grandes que le mètre ni la multiplication ou la division des nombres décimaux. car ce n’est pas en « apprenant à apprendre » qu’ils vont apprendre ces choses-là. et ils traîneront cet handicap du collège à l’université, ces élèves « tels qu’ils sont » ou, plus exactement, tels que. vous les avez fabriqués avec une obstination digne d’une meilleure cause. et ce sont évidemment les plus démunis du fait de leur milieu familial qui verront, à chaque palier, s’ accroître les difficultés jusqu’à sortir du système éducatif sans aucune qualification ou en possession d’un pseudo-diplôme bon à mettre au cabinet. après le bac, c’est maintenant le tour des licences, devenues des diplômes de premier cycle que beaucoup d’étudiants, qui n’auraient jamais dû entrer à l’université, finissent pas décrocher à grands coups de « capitalisations », de « compensations » et de « validations ». où pensez-vous vous arrêter ? c’est bien pourquoi nous sommes de plus en plus nombreux, parmi les professeurs de tous grades et tous niveaux d’enseignement, à réclamer la mise hors la loi des iufm. vous trouverez sans doute que mon texte est, lui aussi, « un brûlot outrancier ». je n’en ai cure : je dis ce que je pense, sur le ton le mieux adapté à ma propre colère. il y a de nombreuses questions, très importantes, que je n’ai pu aborder : par exemple les rapports du comité national d’ évaluation, la réforme du concours de professeur des écoles ou la question des masters professionnels. mais je vous défie de trouver, dans les lignes qui précèdent, une seule « contre-vérité ». il est vrai qu’une réflexion didactique fondée sur les disciplines peut s’ avérer utile aux professeurs. a condition de ne pas se limiter à cette « transposition des savoirs » qui, mettant la charrue avant les boeufs, s’ acharne à enseigner des bribes de thèmes à la mode dans certains secteurs de la recherche universitaire à des élèves qu’on a par ailleurs rendus incapables d’avoir accès aux savoirs les plus élémentaires. je n’ignore pas non plus qu’il y a, au sein des iufm, des professeurs compétents : ils sont en règle générale marginalisés par « l’institution » (selon le terme assez grotesque que vous utilisez pour parler de vous-mêmes) et soumis à de multiples brimades : on n’aime guère, dans votre milieu, les « dissidents ». il y a aussi un grand nombre de « formateurs » et d’« éducateurs » de bonne foi, qui croient ouvrer au bien des élèves et des futurs professeurs : ils font partie de ces « âmes pieuses » qui foulent en cohorte, sur le chemin de l’enfer, le pavé déjà bien battu des bonnes intentions. ils me font penser à ces fins esprits, parmi les meilleurs d’une époque, qui, au nom d’un idéal utopique, ont pendant des années, et parfois toute une vie, avalé, au sein des partis communistes, d’innombrables couleuvres et sacrifié leur intelligence et leur culture à des pratiques qui leur répugnaient intimement. le réveil est toujours dur en ces cas lorsque, en se regardant au miroir du réel, on est bien forcé de se demander : comment ai-je pu être aussi con ? et encore ces hommes et ces femmes qui ont, avec courage, embrassé la cause du communisme avaient-ils l’excuse d’être portés par un immense espoir de justice qui n’avait pas encore subi le verdict de l’histoire. s’obstiner à prôner des niaiseries dont tout le monde peut constater les conséquences qu’ elles ont eu sur le système éducatif américain et celles qu’elles ont déjà en france, c’est ajouter la persévérance à l’erreur. on disait autrefois qu’ il fallait y voir la main du diable. contentons-nous d’y reconnaître cette « bêtise au front de taureau » dont nietzsche avait compris qu’elle allait dominer notre siècle. une question pour finir. vous avez été vous-même un excellent professeur. un de mes collègues se souvient avec émotion de vos cours d’ancien français. comment avez-vous donc pu soutenir le projet de réforme du capes de lettres modernes qui prévoyait de supprimer cette discipline dans la maquette du concours ? est-ce vraiment le modèle du « nouvel enseignant » de français que vous souhaitez : ignorant l’histoire de sa propre langue et incapable de lire la chanson de roland , les romans de chrétien de troyes ou les poèmes de françois villon ? et à qui destinez vous, dans ces conditions, votre édition informatisée du dictionnaire critique de l’abbé féraud ? très franchement, qu’êtes-vous allé faire dans cette galère ? vous vous tromperiez lourdement en imaginant que le point de vue ici exprimé est celui d’un individu « qui ne représente que lui-même ». j’espère que vous aurez bientôt l’occasion de le constater à vos dépens. en attendant, je vous prie de croire, monsieur le directeur et cher collègue, à mon entier dévouement à la cause de l’Éducation nationale. pedro cordoba fils d’ouvrier immigré ayant appris le français à l’école primaire du temps où les instituteurs avaient le droit de l’enseigner ancien élève de l’ens agrégé de l’université docteur en Études hispaniques maître de conférences à l’université de reims membre des jurys de l’agrégation d’espagnol et du concours d’entrée à l’ens président de l’association « reconstruire l’École ». 08:33 lien permanent | commentaires (434) | envoyer cette note commentaires y a pas photo… entre les citations d'allegre et le texte de pedro cordoba, on voit sur quoi on peut fonder une position juste… bien que cela me rappelle l'ordre juste de jeneséki, n'y voyait pas le moyen de prendre position dans des élections toutes proches. apparemment sur ce plan là, règne ici un grand désordre mais ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare : à bas le psycho-pédagogisme et le constructivisme ! le texte de cordoba est bien là pour nous le rappeler. r.f. ecrit par : roger felts | 20 avril 2007 a mr pedro cordoba je suis en phase avec votre propos y retrouvant une part de mes réflexions comme souvent tout à chacun sur ce blog. vous écrivez : " il y a tout un art de la pédagogie - la vraie pédagogie - qui suppose, comme tout art, un talent inné et énormément de pratique sur ce métier où il faut constamment remettre son ouvrage. " il est à ce titre profondément choquant qu'après des années d'enseignement au cours de "stages dits de formation continue " organisés par des formateurs qui ont laissé ou abandonné les bancs de l'école au profit d'enseignement en iufm ou lors de conférences obligatoires faites par des intervenants, des chercheurs en sciences de l'education qui sont plûtot là pour vendre leurs ouvrages.... eh bien que l'on soit obligé d'écouter des inepties quand ce n'est pas comme je l'ai vécu il y a quelques mois se farcir un discours culpabilisant . "mais justement : la solution ne consiste pas à transformer l’école en un « lieu de vie », ouvert à tous ces vents néfastes de la « modernité ». il faut, au contraire, la « sanctuariser » en ritualisant fortement son accès." je ne peux que souscrire à tout ce passage! mr cordoba : j'ai enseigné à reims , comme vous :-) instituteur au pont de witry et à croix rouge ! dans ce type de quartier, une école républicaine ne peut être que sanctuarisée avec un enseignement ritualisé une école ouverte , ce n'est une école béate à toutes les bêtises et modes pédagogistes. cordialement ecrit par : patrickinstit | 20 avril 2007 À propos de "jeneséki" — roger felts, en bon psy, dispose apparemment de tous les synonymes de l'innommable… le ps appelle au "vote utile" dès le premier tour. les sondages donnent ns gagnant face à jeanne d'arc au second, mais perdant face à bayrou. ergo, le vrai vote utile de tous ceux qui n'encaissent (à savon) pas sarkozy, c'est bayrou dès le premier tour. de plus, mettre sainte ségo en troisième position, c'est aussi rappeler au ps qu'il a à faire un certain travail sur lui, comme dirait roger felts — et, pourquoi pas, entamer enfin sa psychanalyse, tant de fois différée — après 2002, et après 2005. dans l'intérêt de ce qui persiste à s'appeler la gauche, renvoyez-la à ses chères études. ecrit par : abraxas | 20 avril 2007 le seul problème, abraxas, c'est que bayrou et le snes sont comme cul et chemise. et comme le snes et les pédagos sont comme cul et chemise aussi ( voyez le réquisitoire d'aschiéri, vibrant de trémolos idéologiques et d'accents d'insincérité, contre le livre de natacha polony), si bayrou est président de la république (horresco referens!), ce sera meirieu ou un autre "pédago" gtand teint au ministère de l'education, car bayrou a promis de réformer l'education avec l'aide des "spécialistes" . on en tremble à l'avance. quant au texte de pedro, il est tout simplement magnifique! j'ai bien aimé le passage où pedro parle des oeuvres de meirieu comme d'un "tissu d'âneries". cela fait longtemps que je le pense. depuis la première fois, très exactement, où j'ai pris connaissance de la prose de cet esprit faux. c'était en 1987, je crois, en salle des professeurs. meirieu était alors en pleine ascension, encensé par tous les demi-intelligents de ce pays. tout de suite, sa littérature m'est apparue comme malsaine. pedro demande aussi que les iufm soient "déclarés hors-la -loi." c'est l'évidence. si nous n'avons strictement aucune chance de l'obtenir de royal et de bayrou, il y en a une, peut-être, de l'obtenir de sarkozy, ne serait-ce qu'au bénéfice du doute. ecrit par : jean | 20 avril 2007 pedro cordoba, vous êtes un grand d'espagne, un vrai ! muy hombre ! ecrit par : robin | 20 avril 2007 vous vous tromperiez lourdement en imaginant que le point de vue ici exprimé est celui d’un individu « qui ne représente que lui-même ». j’espère que vous aurez bientôt l’occasion de le constater à vos dépens. moi aussi. ecrit par : robin | 20 avril 2007 "mais justement : la solution ne consiste pas à transformer l’école en un « lieu de vie », ouvert à tous ces vents néfastes de la « modernité ». il faut, au contraire, la « sanctuariser » en ritualisant fortement son accès." le reste est bien, aussi... ;) ecrit par : d'enguell | 20 avril 2007 si bayrou est président de la république (horresco referens!), ce sera meirieu ou un autre "pédago" gtand teint au ministère de l'education, car bayrou a promis de réformer l'education avec l'aide des "spécialistes" . on en tremble à l'avance. non merci ! ecrit par : robin | 20 avril 2007 bien malin qui sait quel sera le ministre nommé au ministère de l'en si bayrou ou royal sont élu(e) ? effectivement, si c'est pour placer meirieu, j. lang ou encore c. allègre... autant garder de robien à la limite ! natacha polony a des propositions tout à fait censées. jean paul brighelli aussi. merci à eux. ecrit par : laurent | 20 avril 2007 le ps appelle au "vote utile" dès le premier tour. les sondages donnent ns gagnant face à jeanne d'arc au second, mais perdant face à bayrou. ergo, le vrai vote utile de tous ceux qui n'encaissent (à savon) pas sarkozy, c'est bayrou dès le premier tour. d'accord abraxas. en ce qui me concerne, je n'ai rien contre bayrou que je trouve plus "sympathique" que sarkozy, mais si voter pour lui dès le premier tour, c'est ouvrir une voie royale au psycho pédagogisme avec pour seule consolation de renvoyer royale et le ps à leurs "chères études", j'aime autant aller à la pêche à la ligne. ...ce que ne ferai pas (merci carole pour la belle phrase de winston churchill sur "l'irrésolution") ecrit par : robin | 20 avril 2007 magnifique texte de mr cordoba. il y a en effet des boutonnières qui se perdent dans les iufm! c'est la première fois que j'interviens sur ce blog dont je suis une fervente lectrice. jeune étudiante qui a eu la chance d'avoir d'excellents profs tout au long de ma scolarité, je n'en sens pas moins l'étendue des connaissances souvent élémentaires qu'il me manque (comme en géographie*, grammaire, maths -ah l'horrible vacuité des maths en 1ère l**... on sentait nos cerveaux impatients d'apprendre des vrais mathématiques en sortant!). et je voudrais que mes immédiats successeurs dans les écoles aient la chance de s'instruire toujours plus... on aime, vous savez! * les flux monétaires mondiaux, c'est mignon, mais j'ai encore des doutes sur les départements français... ** les tableurs d'excel. remplir une colonne de chiffres et être noté pour cela. ecrit par : comtso | 20 avril 2007 la magnifique lettre de pedro cordoba montre bien la logique stalinienne de la secte des pédagogistes qui consiste à créer de toutes pièces des problèmes puis à accuser les gens de ne pas parvenir à les résoudre. et de s'auto-proclamer "spécialistes de la résolution des dits problèmes."...en les aggravant bien entendu. jean, sur un autre fil, nous rappelle opportunément que c'est jean-pierre chevènement qui a mis la touche finale au collège unique en supprimant les orientations après la 5 ème, obligeant ainsi des élèves dégoûtés depuis longtemps par les études générales à rester sur les bancs de l'école avec toutes les conséquences que l'on sait. la logique de cette "pensée devenue folle", c'est évidemment de s'aligner sur les " dégoûtés ", ne plus rien enseigner du tout et de transformer les établissements scolaires en lieux de vie. au fond philippe meirieu, avec son " humanisme socio-chrétien " et jean-pierre chevènement, avec son idéal républicain dévoyé ont travaillé main dans la main dans cette affaire. alors qu'il ait signé ou pas l'appel pour la reconstruction d'une école qu'il a amplement contribué à démolir, qu'est-ce que ça change ? je préférerais ne pas voir ma signature en compagnie de la sienne. que voulez-vous attendre d'un homme qui a vendu ses dernières convictions contre trois sièges de députés ? ecrit par : robin | 20 avril 2007 comtso, merci pour ce témoignage! il n'y a que le mot "profs" qui me gêne un peu. ne prenez surtout pas mal cette observation, mais je me demande si, dans la bataille contre les "pédagos", qui affichent un mépris irradiant pour les "professeurs", nous n'aurions pas intérêt à nous servir, chaque fois que l'occasion nous en est donnée, du mot complet, parce que ce mot me semble en lui-même un hommage rendu à cette belle et haute fonction. ecrit par : jean | 20 avril 2007 jean, je comprends vos raisons contre le "profs". je vais essayer de lutter contre mon mauvais penchant au monosyllabisme. tellement l'habitude de le prononcer raccourci ce mot qu'on en oublie qu'il a plusieurs syllabes... ecrit par : comtso | 20 avril 2007 je voulais préciser que la "lettre ouverte à gérard gonfroy" que jpb vient de mettre sur son blog est en fait un vieux texte, qui date de 2003. mais il n'a pas trop perdu de son actualité. cette lettre m'avait valu une réplique de pierre madiot (des cahiers pédagogiques). d'où toute une polémique qu'on peut retrouver sur le site de reconstruire l'ecole : http://www.re2.freesurf.fr/krono.html (remonter à l'année 2003) ecrit par : pedro cordoba | 20 avril 2007 cher robin, j'ai répondu à votre question du 16 avril: il y a bien un professeur d'histoire, au moins un, sur ce blog. je viens de la faire dans morceaux choisis. mais je viens de lire la superbe lettre de p. cordoba et je pense que ce que j'ai noté à propos de l'iufm, en histoire notamment, trouve sa palce ici. voici: y a-t-il un professeur d'histoire-géo. sur ce blog. ? ecrit par : robin | 16 avril 2007 oui, il y en a un... mais je ne passe pas trop de temps sur ce blog: il y trop de choses à dire et je ne pense pas que cela soit essentiel ici. ma dernière salve était lancée contre les abrutis de l'iufm d'orléans-tours qui censurent f. furet et qui n'aiment pas la pensée libérale... un manuel n'offre que des possibilités de travail, certains mettent la barre très haut et sont stupides et d'autres prennent les élèves pour des acéphales et sont aussi stupides. les auteurs sont très encadrés par le directeur du manuel et par l'éditeur. le conformisme est souvent imposé. j'en sais quelque chose... avez-vous trouvé un manuel qui évoque la dictature à cuba? le laogai chinois? les camps de concentration ordonnés par lénine? en france, il ne faut pas pointer du doigt les "erreurs du socialisme". c'est facho! vous pouvez porter un badge avec la gueule de mao, on ne vous dira rien. un badge avec celle d'hitler, et vous êtes bon pour la baston. il y a une sympathie incrustée pour l'horreur communiste qui n'est soit disant qu'un humanisme déformé. l'espoir communiste, la "belle utopie", est encore visé par toute une gauche qui n'a de gauche que l'esprit! aujourd'hui il est préférable de se dire antilibéral plutôt que coco, ça change un peu, non?... on attend trop de cette élection, ça échauffe les cervelles et puis? on peut tout dire et son contraire. allègre qui devient le critique extra-lucide des dérives de l'en! bordel de merde! pourquoi ne l'a-t-il pas fait beaucoup plus tôt! canaille, oui!opportuniste! qui croire? pour que la crédibilité ne soit rétablie en france, il y a du boulot! je préfère retourner lire pétrarque. vale . ecrit par : lenny | 20 avril 2007 scoop..... scoop.... scoop..... c'est bayrou qui gagnera au second tour face à sarkosy (55% contre 45%) ... dixit vote fait dans ma classe de cm1 -cm2 le mercredi 18 avril 2007 25 élèves .... 12 bulletins de vote à dispo.... urne.... isoloir improvisé (battanbts d'armoire ) .... bureau, scrutateurs..... 1er tour puis second tour. respect du vote de chacun, discrétion quant à son choix... fin d'après midi sympa puis tournoi d'échecs ( shah mat ) cordialement ecrit par : patrickinstit | 20 avril 2007 pardon pour les fautes de frappe et la relecture sommaire! la "prestezza" comporte des risques. ciao ecrit par : lenny | 20 avril 2007 bravo pedro. continuez à inonder le web de tels propos. amicalement. ecrit par : sachmo | 20 avril 2007 oui, il y en a un... mais je ne passe pas trop de temps sur ce blog: il y trop de choses à dire et je ne pense pas que cela soit essentiel ici. ma dernière salve était lancée contre les abrutis de l'iufm d'orléans-tours qui censurent f. furet et qui n'aiment pas la pensée libérale... merci à lenny pour sa réponse au sujet des manuels d'histoire-géo. effectivement, mon fils me dit que son professeur comble les lacunes en matière de chronologie, "d'éclairage" et de contenu et que d'habitude il ne met pas la "barre aussi haut". sinon, je trouve son manuel effectivement "orienté" à gauche, surtout pas omission. quant à françois furet, il continue à faire les frais du "politiquement correct", mais ses adversaires actuels sont d'une telle médiocrité (où sont les soboul et les lefebvre ?) que n'importe qui peut s'apercevoir que le roi est nu. ecrit par : robin | 20 avril 2007 hé bien, pedro, on ressort les fonds de tiroir? heureusement que vous avez mis un peu d'eau dans votre vin depuis, et rompu certains de vos jugements en rompant quelque peu l'amalgame... ecrit par : christophe sibille | 20 avril 2007 je préfère retourner lire pétrarque. vale . ecrit par : lenny | 20 avril 2007 vous avez de bien belles lectures. ecrit par : robin | 20 avril 2007 pour faire vraiment connaissance avec sarko avant de commettre l'irréparrable, lire l'excellent dossier "commis" par l'équipe rédactionnelle de charlie hebdo, dans le dernier numéro. edifiant, bien que la plupart des intervenants d'ici en sussent le plus gros; (excusez-moi pour la formule). ecrit par : christophe sibille | 20 avril 2007 moi qui habite dans le 93 je n'ai pas remarqué que l'on n'apprenait plus à lire et à compter aux enfants. et j'en ai deux dont une fille encore dans le primaire, en cm1, oui, dans le public et non je n'habite pas une ville "bourgeoise" du 93" et oui les "gaulois" sont en grande minorité dans la classe! ecrit par : merlemocoeur | 20 avril 2007 robin, belles lectures, oui. pétrarque est admirable, j'aime sa délicatesse et sa sensibilité "pré-romantique", sa rigueur et sa lucidité. et puis cette écriture! il fait partie de mes refuges dans ce monde de brutes. entre nous, sarko n'est pas un saint, mais quelle chasse au monstre ne nous joue-t-on pas ici et là! et tous de chercher ce qui peut avilir tel ou tel candidat: chercher la merde, ça s'appelle. preuve de liberté et de lucidité? un peu, mais on s'ancre dans la boue et l'on fait croître la colère et l'envie d'en découdre. je n'échappe pas à ces humeurs, mais quand je me "recollige", j'ai honte de mes grimaces et j'ai bien envie de vivre ailleurs. ce qui me retiens sont femme et enfants. quant aux livres, ils sont un doux opium quand ils ne me réveillent pas et c'est la vertu de ces derniers que je préfère. avec les auteurs détrompés, sans illusions, qui ont le plus aimé le monde, ma proximité est grande. le bruit actuel me fatigue et je suis pourtant obligé de jouer ma partie dans ce sombre théâtre. il est temps de mettre un point à cette petite appartée. nous ne sommes pas dans un salon, tout de même! ecrit par : lenny | 20 avril 2007 scoop..... scoop.... scoop..... c'est bayrou qui gagnera au second tour face à sarkosy (55% contre 45%) ... dixit vote fait dans ma classe de cm1 -cm2 le mercredi 18 avril 2007 25 élèves .... 12 bulletins de vote à dispo.... urne.... isoloir improvisé (battanbts d'armoire ) .... bureau, scrutateurs..... 1er tour puis second tour. respect du vote de chacun, discrétion quant à son choix... fin d'après midi sympa puis tournoi d'échecs ( shah mat ) cordialement ecrit par : patrickinstit | 20 avril 2007 rassurez moi c'était dans le cadre de l'animation d'un centre aéré? ecrit par : ami-entends-tu | 20 avril 2007 oui, tout ce bruit de d'attraction foraine ne capte pas l'attention bien longtemps. il paraît que ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit. je préfère écouter le pinson dont le refrain préféré est " je me moque du petit laboureur et je vis ma petite vie" ou encore le sifflement du merle qui se lance dans les trilles du chant baroque. le spectacle de cette comédie qui se joue est bien triste pour ne pas dire sinistre . non, non, je ne suis pas prof d'histoire, je suis ce que je peux et j'essaie de" m'arranger avec la vie." merci à robin pour la référence au "sang noir" ecrit par : charpentier hélène | 20 avril 2007 pedro cordoba, merci. voilà. merci "pour ces paillotes kafkaïennes" et tout le reste. vous avez en un texte splendide carbonisé les malpropres scientologues et criminels des iufm. ce texte, à tout le moins, mérite d'être célébré avec reconnaissance et bonheur. bonheur de voir que rien n'est perdu. on dira que c'est à l'education "l'appel du 18 avril", rappelant un autre appel d'un autre 18..... toute ma sympathie et mon admiration. eh, les cloportes iufm, faut pas pleurer. les arthropodes, ça ne pleure pas, voyons!!!! ecrit par : montaigneàcheval | 20 avril 2007 « dans mon jeune âge, j'ai lutté constamment contre une passion amoureuse débordante mais pure - mon seul amour, et j'aurais lutté encore si la mort prématurée, amère mais salutaire pour moi, n'avait éteint les flammes de la passion. j'aimerais certainement pouvoir dire que j'ai toujours été entièrement libre des désirs de la chair, mais je mentirais en le disant » pétrarque, lettre à la postérité il faut n'avoir jamais souffert des tourments de la passion amoureuse et n'avoir jamais goûté l'amertume de la "liberté sexuelle" pour se moquer de cette phrase sublime. mais, contrairement à aragon, j'admets qu'il puisse y avoir des "amours heureuses". ecrit par : robin | 20 avril 2007 je suis très émue par votrre lettre. merci. ecrit par : anne g. | 20 avril 2007 "post-it" ecrit par : patricia mesnigé | 20 avril 2007 pedro cordoba, merci, merci, merci ... ecrit par : sylviane | 20 avril 2007 allez votons pour bayrou pour que rien ne change !! ecrit par : maxime | 20 avril 2007 je suis très émue par votrre lettre. merci. ecrit par : anne g. | 20 avril 2007 "post-it" ecrit par : patricia mesnigé | 20 avril 2007 je vois que sur ce blog l'humour ne tarde jamais à reprendre ses droits. je songe à " poster "un sonnet pour l'inconnue du web", comme à une autre laure, puisqu'à l'ère de l'informatique, ces rencontrers fatales ne se font plus dans les églises et que la passion peut même se passer de la vue. allons, tant qu'il y aura encore des hommes et des femmes (et espérons-le des jeunes gens dans les lycées) pour préférer la princesse de clèves et les sonnets de pétrarque aux vantardises d'henri miller, le printemps gardera ses enchantements. ecrit par : robin | 20 avril 2007 belle synthèse, pedro cordoba. je vous remercie, une fois de plus, pour ce que vous faites dans un milieu qui a laissé les choses se déliter. mon admiration, je vous l'ai déjà dite. je réitère au risque d'être importune. ecrit par : thalie | 20 avril 2007 a anne g. et à toutes les dames qui feuillettent ce blog en rêvant... je "post" ce poème du merveilleux alphonse allais, un poème d'un pétrarquisme peu " catholique ", mais qui nous donne au moins une bonne raison de ne pas souhaiter, à l'instar de monsieur lang, la disparition de certains temps de la langue française " parce qu'on ne les emploie plus à l'oral "...et comme antidote définitif ou passagers à nos peines de coeur : "oui dès l'instant que je vous vis, beauté féroce, vous me plûtes. de l'amour qu'en vos yeux je pris sur-le champ vous vous aperçûtes. ah ! fallait-il que vous me plussiez; qu'ingénument je vous le dise, qu'avec orgueil vous vous tussiez ! fallait-il que je vous aimasse, que vous me désespérassiez, et qu'enfin je m'opiniâtrasse, et que je vous idolâtrasse, pour que vous m'assassinassiez." ecrit par : robin | 20 avril 2007 ...et pour faire bonne mesure, du grand alexandre pouchkine, ces " vers d'album pour sosnitskaïa " : "Ô vous qui unissez au plus glacé des coeurs le charme de vos yeux qui brulent, il faut être un peu fou pour vous aimer, vraiment, et bien plus fou pour ne point vous aimer. (alexandre pouchkine, poésies, traduit du russe par louis martinez, aux éditions gallimard) ecrit par : robin | 20 avril 2007 robin, vous êtes énigmatique, mon "post-it" c'était parce que j'avais oublié de m'abonner au fil de discussion car je préfère recevoir les nouveaux posts via ma boite mail et non point un trait d'humour, mais je suis tellement candide,naïve et surtout imbécile que je dois en faire sans m'en rendre compte "post-it"=marque page néanmoins merci, car cela n'avait pas fonctionné , vous me donnez l'occasion de réitérer la manœuvre... juste pour vous une petite image en guise de rose afin de vous remercier de rappeler ces vers magnifiques de pouchkine celle du parc de l'internat du lycée que vous avez fréquenté en lettres sup qui resplendit et verdoie sous le soleil , je vous laisse l'imaginer... le lycée quant à lui a subi un ravalement des plus désastreux souhaitons que ce ne soit pas le sort réservé à notre École. ecrit par : patricia mesnigé | 20 avril 2007 merci patricia d'évoquer le parc du lycée la bruyère sous le soleil du printemps. il faut faire attention, en effet avec les ravalements...le grand art, c'est de faire en sorte que la restauration passe inaperçue, c'est comme pour les tableaux et le musée de l'ermitage à saint-petersbourg (la ville où mourut pouchkine) n'est pas un exemple en la matière. j'ai fait une bourde : j'ai des progrès à faire en vocabulaire (" post it ")...mon erreur serait trop longue à expliquer et n'intéresserait personne. ca doit être une question de génération. ecrit par : robin | 20 avril 2007 décidément, pedro, une seule de vos lettres et les roses fleurissent ;-) le blog en est tout apaisé... ecrit par : thalie | 20 avril 2007 robin, depuis la référence à pétrarque lue beaucoup plus haut vous ne cessez de rebondir. c'est merveileux ce genre de déclancheur de pensées , d'associations et de citations. petit détour avec pouchkine et hop! la machinerie mentale tourne à fond. démengeaison de la citation. qu'est-ce que je fais là? j'ai du me perdre. c'est où la sortie? pardon! scusi! ecrit par : nestor | 20 avril 2007 scusi! j'ai "dû " me perdre. un instant d'inattention et voilà l'erreur. ecrit par : nestor | 20 avril 2007 puisqu'il est question de pétrarque je propose de passer à la pléiade avec remy belleau : avril, avec la grâce et le ris de cypris, l'odeur de la plaine, la douce main de la nature qui desserre une moisson de fleurs embaumant l'air et la terre, le parfum des dieux, le flair et la douce haleine... poème mis en musique par léo delibes si ça vous chante. cela changerait du tapage de la grande parade pour la pêche aux voix . chez nous, ça" terroite" sur les coteaux : les bourgeons s'ouvrent et les premières feuilles d'un vert tendre et pâle font oublier la couleur hivernale de la terre nue. bonne journée. ecrit par : charpentier hélène | 21 avril 2007 pétrarque fut magnifiquement chanté dans des compositions de roland de lassus. voici une belle référence discographique pour les amateurs: il canzoniere di messer francesco petrarca par le huelgas ensemble, dirigé par paul van nevel, chez harmonia mundi. et l'on pourrait aussi évoquer monterverdi. quant à nestor, qui n'aime pas les citations, puisse-t-il rester à moulinsart, en livrée rayée de serviteur ( cf. pastoureau, la rayure du diable) . si il s'est perdu ici qu'il cherche un blog d'amateurs de maquettes en alumettes... ecrit par : lenny | 21 avril 2007 merci lenny, les références à monteverdi, je les avais mais pas celle-là. je cours chez mon disquaire. on devrait transformer ce blog en échange de références littéraires, musicales, picturales... ce serait un délice dont je rêve depuis longtemps! une sorte de mise en commun de tout ce qu'on lit, écoute, voit... hum...un "sanctuaire" loin de la barbarie! ecrit par : thalie | 21 avril 2007 je viens souvent lire sur ce blog et j'adore la démolition en règle et savante et stylée du pédagogisme qui a fait tant de mal au pays depuis 30 ans . et pour l'arrêter,je devrais voter bayrou,blanc ou fabius ou chevènement ? c'est de l'autruchisme politique. demain ,c'est du concret. de gauche depuis 30 ans,je saute le rubicon. sarkozy !! ecrit par : bernard | 21 avril 2007 pétrarque a été également mis en musique par gabrieli, machault, dufay, (trois grands(, et quelques autres, à peu près à la même époque... mais j'accroche un peu moins sur léo delibes, pardonnez-moi chère hélène. voter sarkozy, ce n'est pas franchir le rubicon, mais plutôt sauter de la roche tarpéienne... ecrit par : christophe sibille | 21 avril 2007 vu baroin, dit totoche-l’acné, à la télé, hargneux, baveux, mettant en garde, sans la moindre couvedemurvillerie ,tous les petits malins qui, depuis les divers sites, ou leurs blog, donneraient des estimations avant 20 heures seraient lourdement punis. te fatigue pas, totoche, suffit de regarder la rtbf…. et puis, bizarre, cette hargne de dernier moment. ça doit pas aller si bien que ça pour son patron, allez….. ecrit par : montaigneàcheval | 21 avril 2007 bernard, ce n'est pas le rubis qui est con...... ecrit par : montaigneàcheval | 21 avril 2007 oui thalie on peut peut-être passer du rêve à la réalité en créant une "annexe" pour des échanges de ce type. je pense que robin n'y verrait pas d'inconvénient et bien d'autres... un blog apaisé pour partager et non pas croiser le fer, un blog où l'art de la conversation retrouverait un sens . de nos richesses, sans claironner ni fanfaronner, faisons passer les lumières, la curiosité et l'amour. soyons pétrarquiens ou n'importe quoi d'autre pourvu que l'élan nous rende la mémoire d'une pensée plus légère et sans animosité . merci christophe pour les références à dufay et n'oublions pas ockeghem! mais là, nous n'avons plus pétraque pour lien, simplement des merveilles liturgiques ou profanes qui portent vers des états de l'âme dont nous manquons cruellement en ce monde furieux. nous sommes des "hommes du torrent". si quelqu'un connait l'auteur de cette image ( je le connais), on pourra dire que ce blog est un vraiment une perle. il faudra remercier l'huître! ecrit par : lenny | 21 avril 2007 nous sommes des "hommes du torrent". si quelqu'un connait l'auteur de cette image ( je le connais), on pourra dire que ce blog est un vraiment une perle. il faudra remercier l'huître! ecrit par : lenny | 21 avril 2007 je donne ma langue au chat, lenny. nous sommes les hommes du torrent, mais nous nous épuisons, comme les saumons, à les remonter à l'envers. ecrit par : robin | 21 avril 2007 allons bon! déjà la langue au chat? qui aime le saumon , de fontaine , surtout. pour ne pas faire attendre: louis claude de saint martin, auteur de l'époque des lumières mais participant plutôt de l'illuminisme. l'homme de désir est son livre le plus connu pour ses qualités poétiques qui ont inspiré des grands romantiques. le reste de son oeuvre intéresse surtout les f m, ceux de quelques obédiences. une question robin: quel âge avez-vous? moi, j'avais 11 ans quand gainsbourg et son gainsborough ont pris le ferry-boat "de leur lit par le hublot ils regardent la côte ils s'aiment et la traversée durera toute une année... " ecrit par : lenny | 21 avril 2007 "bernard, ce n'est pas le rubis qui est con......" m'a répondu le savant homme. sans doute, vouliez-vous m'insulter .c'est fait. le jeu de mot n'a pas grand sens en revanche. sans doute vous êtes -vous senti con-cerné par ce qui n'était qu'un avis politique lancé sur ce blog ? bernard neo con,c'eut été moins humiliant. ecrit par : bernard | 21 avril 2007 j'avais 17 ans quand est sorti " sargent pepper " des " four boys in the wind " ! louis claude de saint martin, contemporain de swendenborg, oui je connais (kant en parle dans la critique de la raison pure, mais pas pour en dire du bien, évidemment) : deux "illuminés" en pleine ère des lumières. c'est comme baudelaire, huysmans ou saint benoît labre sous la bourgeoisie triomphante...un antidote au triomphe. swedenborg prétendait avoir visité comme dante, le paradis, le purgatoire et l'enfer et il en rapporté des "souvenirs de voyage". il était seul et la "traversée" ne lui a pas coûté trop cher. j'aime bien, à petites doses. ca change de la "raison raisonnante" et du déprimant bon sens contemporain. ecrit par : robin | 21 avril 2007 sgt. pepper's lonely hearts club band is the eighth album by the beatles. it is often cited as their magnum opus and the most influential album of all time by prominent critics and publications, ranking #1 on rolling stone's the 500 greatest albums of all time in 2003.[1] it was recorded by the beatles over a 129-day period beginning on december 6, 1966.[2] the album was released on june 1, 1967 in the united kingdom and on june 2, 1967 in the united states. upon release the album was an immediate critical and popular sensation. innovative in every sense, from structure to recording techniques to the cover artwork, the artistic effect was felt immediately. ecrit par : robin | 21 avril 2007 je me souviens encore des discussions passionnées dans la cour du lycée au moment de la sortie de l'album. ecrit par : robin | 21 avril 2007 a onze ans tout cela m'a échappé: dommage! j'ai savouré quelques années plus tard. fin de vague psychédélique... j'aurais aimé sentir le vent de ces années 60-70. j'apprécie les références nombreuses qui nous relient, une vraie proximité me semble -t-il. entre nous, saint martin et swedenborg ne sont pas des phares pour moi; je fréquente davantage les pères grecs et d'orient. d'eux, le feu me brûle. vous enseignez les lettres ou la philosophie? ecrit par : lenny | 21 avril 2007 merci lenny, les références à monteverdi, je les avais mais pas celle-là. je cours chez mon disquaire. on devrait transformer ce blog en échange de références littéraires, musicales, picturales... ce serait un délice dont je rêve depuis longtemps! une sorte de mise en commun de tout ce qu'on lit, écoute, voit... hum...un "sanctuaire" loin de la barbarie! ecrit par : thalie | 21 avril 2007 et vous n'êtes pas la seule......merci thalie souhaitons que l'idée germe.... ecrit par : patricia mesnigé | 21 avril 2007 il manque quand meme la contextualisation de ce (très beau) texte ! quand on sait qu'il date de 2003, on est certes tout aussi admiratif de p. cordoba, mais on en est beaucoup moins optimiste ! car quand on voit qu'on peut garder ce texte sans en changer un iota quatre ans après, c'est à désespérer des pouvoirs du verbe et du bon sens face aux iufm. ecrit par : jérémy | 21 avril 2007 vous enseignez les lettres ou la philosophie? ecrit par : lenny | 21 avril 2007 les deux, mon capitaine : la philo et les lettres avant de passer le capes en 90 et les lettres uniquement jusqu'en 2003. il ne vous aura sans doute pas échappé, tant ce blog est propice aux confidences, que le saumon, à force de remonter le courant est actuellement "sur le flanc". c'est courageux ces petites bêtes-là, mais leur capacité de "résistance" a des limites. mon adresse e-mail ("courriel" disent les québecois) : robin-guilloux@club-internet.fr (je crois que je l'ai déjà donnée ; en espérant que , quelle que soit l'issue du scrutin, nous resterons en démocratie. (quels paranos, ces saumons !) ecrit par : robin | 21 avril 2007 c'est très drôle! l'intervention de jérémy qui recadre sur le texte , excellent, de p. cordoba pendant que nous devisons sur la possibilité d'une annexe, d'une petite académie de partage généreux de nos connaissances . bienvenue patricia! allons-y! thalie, robin,.... que l'idée germe: des références musicales, picturales... puis-je vous suggèrer de visiter ce site? http://www.kb.nl/kb/manuscripts/ vous n'allez pas en sortir avant un moment. c'est une iconothèque prodigieuse. revenez nous dire ce que vous avez aimé. ecrit par : lenny | 21 avril 2007 robin, avez-vous reçu mon mail? ecrit par : lenny | 21 avril 2007 a l'ami pendariÈs je me souviens, l'automne dernier que nous avions ferraillé, si je ne ma'abuse sur l'opportunité ou non de l'entrée de la turquie en ue...et j'en étais un fervent partisan. eh bien le massacre effroyable de protestants turcs avant-hier à malatya remet tout en cause. décidément, par quelque bout qu'on le prenne, l'islam dérape toujours dans l'abjection. on pourrait sans doute noircir des pages et des pages, assècher les pointes feutres comme la mer d'aral, mais le fait est terrible, cette religion est irréformable. d'où la fantastique erreur de l'ue d'avoir repoussé aux calendes ottomanes ce pays où la situation va devenir similaire à l'iran. respectueusement vôtre ecrit par : montaigneàcheval | 21 avril 2007 merci pour l'air pur, mr cordoba, et oui à l'entrée de la turquie dans l'europe et vite! vous m'en aviez convaincue à l'automne, màc, vos arguments m'étaient bons. ecrit par : dobolino | 21 avril 2007 j'ai cru que vous aviez fait une erreur... mais non, c'est bien de l'entrée de l'europe dans la turquie que vous évoquiez. :) ecrit par : d'enguell | 21 avril 2007 "bien l'entrée". bien sûr. ecrit par : d'enguell | 21 avril 2007 oh !!!d'enguell, ça va??besoin d'un p'tit r'montant??? hein???? un petit verre de château las cases 1989???? avec des tranchottes de sifflard???? faut vous alimenter, mon rand. a votre âge, en pleine croissance!!!! ecrit par : montaigneàcheval | 21 avril 2007 pour comtso. oui, comme je vous comprends. j'ai fait mes études de lettres modernes à l'université et, malgré une bonne formation en lycée et un bac obtenu avec mention (en 94), j'ai accumulé beaucoup de lacunes (en histoire, géographie, sciences politiques et même littérature) comparé à mes collègues qui ont fait des classes prépa. 13 heures de cours par semaine, des amphis bondés, des td où l'on était une soixantaine, et le latin en matière optionnelle (quelle arnaque quand on pense à son importance pour l'agrégation !). j'ai obtenu le capes et j'enseigne depuis 3 ans (avec bonheur) mais je dois continuer de me former assidûment. jpb et consorts ont raison de le marteler sur ce blog : il n'y a qu'un enseignement valable : celui des cpge et des ge, c'est ce que je répète à longueur de temps à ceux de mes lycéens qui hésitent dans leur orientation post-bac. voilà le chemin que doit suivre l'université si l'on veut que chaque étudiant puisse recevoir une formation digne de ce nom (car on sait bien les plus démunis sont 5 fois moins nombreux qu'il y a 30 ans à accéder aux ge...) ecrit par : rodrigue | 21 avril 2007 cpge...ah les franchmards, avec leur manie des abréviations. la sncf recrute des casu sasu asu .....remarquez, en allemand, c'est encore pire; un étudiant pour l'administration est un azubi (auszubildende= en formatin) . azubi et azubo sont dans un bâto. azubi tombe à l'eau, kikireste???? l'administration , universelle araigne, universel fascisme. ps? sur mon casier, et j'aime autant vous dire que ça a fait s'étrangler les courteline's brother, j'ai collé, sous la forme de l'avertissement fatal sur les paquets de clops "lire les circulaires administratives nuit gravement a la sante mentale".....faites passer. et bon dimanche. avec nicolas ou pimprenelle. et nounours en embuscade.... ecrit par : montaigneàcheval | 21 avril 2007 salut montaigneàcheval tournicotal! remember... a part allumer des pétards qui sentent la bouse qu'est-ce que vous faites d'intéressant, qui vous allège au-dessus du bourbier? a part faire la mouche, aussi. sans obligation de réponse. j'aime bien votre réactivité "grognarde" et piquante. tournicotante! bien sûr. ecrit par : lenny | 21 avril 2007 bonsoir jpb, communiqué : election présidentielle 1er tour en raison des dispositions légales concernant le premier tour de l'élection présidentiellle et qui ne nous autorisent pas à communiquer les résultats avant 20 heures : tous les commentaires de notre blog seront fermés dimanche 22 avril de 17h50 à 20h01. bon vote dimanche ! bien à vous. lolo34 rag 34. rassembler à gauche 34 (hérault). ecrit par : rag 34 | 21 avril 2007 lenny, je suis allée acheter le disque cet après-midi( après des cookies pas trop mal réussis). c'est très beau. je vais m'intéresser de plus près à cet ensemble. je prends bonne note de votre volonté partagée d'un blog qui outre les discussions laisserait une bonne part à l'échange de belles et bonnes références de toutes sortes. il faut que l'on s'organise avant que le blog ne ferme... fatiguée ce soir, on en reparle avec patricia et robin si il et elle le veulent bien. buona notte! p.s c'est très rapide d'ouvrir un blog. ecrit par : thalie | 21 avril 2007 il faut que l'on s'organise avant que le blog ne ferme... fatiguée ce soir, on en reparle avec patricia et robin si il et elle le veulent bien. buona notte! p.s c'est très rapide d'ouvrir un blog. ecrit par : thalie | 21 avril 2007 bonne idée. je pense que plusieurs personnes seraient intéressées. je pars en bretagne demain dans la matinée après être allé voter et comme je traverse la moitié de la france, je ne veux pas me coucher trop tard. il n'y a pas d'ordinateur là-bas et je n'ai pas de portable. ceci est donc mon dernier message. pom pom pom pom (les quatre premières notes de la 5ème symphonie) merci de m'avoir "supporté" ! si ce blog feme, je vous regretterai. j'ai pu exprimer des idées qui me tenaient à coeur depuis des années et dont je n'avais jamais pu faire part à personne. la charte en particulier a été une belle aventure. ca fait plaisir de savoir que d'autres se préoccupent de l'avenir de l'école, formulent le même diagnostic, envisagent les mêmes remèdes. et au diable les "diafoirus" ! mes amitiés à tous (je ne cite personne de peur d'en oublier) ! ...mes remerciements particuliers à notre hôte jean-paul brighelli dont j'admire le courage, la combativité et la persévérance. qu'il sache qu'il pourra toujours compter sur mon soutien..."un pour tous, tous pour un !" et comme on disait dans ma folle jeunesse : "ce n'est qu'un début, continuons le combat !" quel que soit le résultat de ces élections, j'ai bien peur qu'il ne soit pas fini...a moins que je m'en réjouisse ! ecrit par : robin | 21 avril 2007 robin,bon séjour en bretagne où vous trouverez un temps magnifique. comme vous avez laissé votre adresse il y a peu dans un de vos post ,je crois que ceux qui désireront s'associer à un blog de discussion culturelle ne manqueront pas de vous contacter si le blog ferme avant votre retour. n'est-ce pas thalie? bonne nuit ecrit par : patricia mesnigé | 22 avril 2007 1) je participerais bien à vos petites côteries internestiques littéraires, picturales et musicales, moi... 2) qui a dit que ce blog devait fermer ? n'allez pas conneremauvaisees idées à jpb, j'ai connu plein de blogs bien qui avaient fermé, vous n'allez tout de même pas voir fermer celui-là aussi ! 3) pour l'illuminisme, j'ai suivi penant un an les cours de nicole jacques-lefèvre, alors louis-claude de saint-martin, j'ai la chance de connaître aussi... ecrit par : jérémy | 22 avril 2007 "n'allez pas conneremauvaisees idées à jpb", ce devait être au départ "n'allez pas donner de mauvaises idées à jpb". vous remarquerez comme moi que le "d" et le "c" sont proches l'un de l'autre sur un clavier. d'où la faute de frappe. si vous préférez l'autre interprétation, je vous la donne: oui, ce serait une connerie que ce blog ferme. ecrit par : jérémy | 22 avril 2007 l'article de jacques testart envoyé ci-dessus par les lolos 34 est passionnant à plus d'un titre. comme le rappelait robin, il est l'écho scientifique du raisonnement plus strictement moral de weber — et il est toujours bon de connaître les fondements d'un système. lorsque ns dit que "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres", il dit quand même que l'homme est une marchandise : j'entends d'ici palpiter d'indignation le cœur sincère des humanistes encore en vie, je les comprends, mais je signale aux uns et aux autres qu'il serait temps de s'apercevoir que le xxème siècle dans son ensemble ne fut pas un siècle humaniste, que les diverses idéologies qui s'y sont succédées ont signé la fin de l'homme, et qu'il faut en tirer quelques conclusions. la mienne est la suivante : il faudrait peut-être appliquer à la question le raisonnement que je voudrais bien voir en œuvre dans les convictions religieuses — le cercle familial, le cercle sociétal. nous pouvons, en privé, nous adonner à nos vices (culte de bouddha, de mahomet, ou de la patte de lapin, sexualités diverses et variées, macramé ou saint-émilion cru bourgeois, et droits de l'homme), mais comprendre que le cercle sociétal fonctionne avec un autre carburant que celui de nos rêves. un peu de réalisme ne ferait pas de mal à certains. c'est ce que j'appellerais l'esthétique lorenzaccio — et j'espère ne pas en dire trop pour ne pas poser tout à fait le masque. il faut hurler avec les loups — et même se choisir le chef de meute le plus caricatural — si l'on veut en privé (ce privé réduit pour le moment à quelques-uns, les "happy few" de stendhal ou la société restreinte d'epicure) entretenir la flamme de convictions anciennes, héritées d'erasme ou de montaigne — ou de kant (quelqu'un se rappelle-t-il ce western 100% kantien qu'était "3h10 pour yuma" ?). bref, il serait temps de réaliser que le capitalisme (et le socialisme, tel qu'on l'a vu à l'œuvre en urss ou en chine — ou en albanie) n'est vivable que dans la schizophrénie. et tant qu'à dédoubler, je préfère encore que le pouvoir montre son vrai visage — décomplexé, dit testart — plutôt qu'un gouvernement qui se draperait dans des principes "justes" bafoués dans les faits. rendez à little caesar ce qui lui appartient, et à vous-même ce que vous désirez — parce que contrairement aux slogans, le désir appartient à la sphère privée — ô combien ! — et n'a rien à voir avec un bulletin de vote. relecture moderne d'un vieux slogan de 68 : je crois à la réalité de mes désirs, mais je ne les prends pas pour des réalités. jpb ecrit par : brighelli | 22 avril 2007 doit-on prendre ce dernier message pour une invitation à voter à droite, cher jean-paul? trop tard en ce qui me concerne... pour ce qui est de la constitution d'un blog consacré aux humanités, je suis, (du verbe suivre), cinq sur cinq... ecrit par : christophe sibille | 22 avril 2007 de toute façon, nous n'avons pas le choix. schivardi partage notre conception de l'école, le pen est le seul qui ait promis de fermer les iufm. si l'on ne veut pas voter pour ces deux candidats, il reste le choix entre royal (avec meirieu ministre , frackowiak directeur de cabinet, goigoux inspecteur général, une vraie cour des miracles, et trente cinq heures d'animation pour toute le monde...), et bayrou (le snes au pouvoir, avec les "pédagos", aschiéri ministre...). ces deux zigotos, impossible! nous n'avons donc pas le choix! si jean-paul brighelli "invite à voter à droite", comme l'écrit christophe, ce n'est pas par affection particulière pour sarkozy,c'est par réalisme. et puis, moi aussi, comme ministre de l'education, je préfère xavier darcos à frackowiak! ecrit par : jean | 22 avril 2007 mais si jean dit que jpb a raison, c'est par réalisme ou en raison d'une affection particulière pour sarkozy ? le réalisme, c'est de voir qui instaure la bivalence forcée, et de voir qui reviendra sur le décet robien. le réalisme, c'est certainement de ne pas croire que de longues années d'ancienneté ne vous mettent pas à l'abri de la bivalence (lisez les textes !). comme quoi il y a peut-être plusieurs réalismes, et en particulier un réalisme de gauche et un réalisme de droite (pardon de dire des gros mots en ces temps où toute conviction est taxée d' "idéologie" sommée de s'effacer derrière le "pragmatisme" qui, lui, n'est jamais idéologique, évidemment...). allez, bonne journée à tous ! soyez idéologique ou pas, pragmatique ou pas, et en tout cas, profitez du soleil ! ecrit par : pat | 22 avril 2007 selon capital, psa peugeot citroën pourrait annoncer après la présidentielle un plan de restructuration prévoyant 10.000 suppressions d’emplois. l’annonce aurait été différée à la demande du gouvernement, pour ne pas intervenir en période électorale. allez, bonne bourre!!!!!! ah oui, au cas ou votre idole ump serait élu, voici l'adresse des restaus du coeur de pantin : 18 rue du congo. vous aurez droit au colis spécial enseignants de droite. ecrit par : montaigneàcheval | 22 avril 2007 d'accord jean, mais sarkozy, c'est : - la bivalence des professeurs - la remise en cause des décrets de 1950 - le baccalauréat au contrôle continu - pas de fermeture des iufm comme il l'a déclaré récemment à la société des agrégés (www.societedesagreges.net). tout ceci va détruire l'enseignement secondaire plus sûrement que tous les meirieu, frackowiak et aschiéri réunis. il ne faut pas oublier non plus ses récentes déclarations sur la littérature et sur les langues anciennes (qu'il considère comme inutiles...). de plus, il s'est désolidarisé d'une des seules mesures de de robien qui n'était pas trop mauvaise : le retour à la méthode syllabique pour l'apprentissage de la lecture. quant à darcos, qu'a-t-il fait lors de son ministère ? rien. ecrit par : scol_11 | 22 avril 2007 merci pour le lien, scol_11. j'en recopie non pas une réponse (pas aujourd'hui) mais une question : approuvez-vous aujourd’hui cette phrase de la circulaire du ministre jean zay, de décembre 1936 : « l’intérêt supérieur de la paix à l’intérieur de nos établissements passera devant toute autre considération. ceux qui voudraient troubler la sérénité n’ont pas leur place dans les écoles qui doivent rester l’asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas » ? ecrit par : d'enguell | 22 avril 2007 thalie, patricia, jérémy , robin et d'autres, l'idée du blog d'échange de références artistiques littéraires ... me semble motivante. on y réfléchit. thalie : très heureux de vous avoir fait découvrir o. lassus et rien que dans le domaine musical ancien et baroque, on peut imaginer bien des bonheurs en perspective. mais vos cookies me semblent bien bons... soyons doucement hédonistes : musique aérienne et douceurs du palais. on en recausera. avec robin je m'associe pour remercier jean paul b. qui nous donne l'occasion de rencontres heureuses au milieu de débats et de colères plus ou moins fertiles. je vais accomplir mon devoir de citoyen. a suivre... ecrit par : lenny | 22 avril 2007 heureux de voir que d'autres n'ont pas d'illusion sur ce que l'on peut attendre de n.sarkozy. il ne fera que suivre ce que fillion (futur premier ministre?) et de robien ont commencé: détruire le service public de l'e.n. comment croire qu'il engagera des surveillants ou maintiendra les enseignements déclarés rares: langues anciennes, allemand, italien. il préférera faire enseigner aux enseignants sans élèves du français. de plus en admettant qu'il rétablisse l'enseignement traditionnel de la langue française, qui formera les enseignants conditionnés par les iufm? comme je l'ai déjà dit, il semble possible de résister au pédagogisme (une année d'iufm est vite passée). quant aux 35 heures dans l'établissement son coût en bâtiments, en ordinateurs personnels, en ouvrages de tout genre me semble dissuasif pour tout gouvernement. je suis d'ailleurs persuadé que les enseignants de lettres en lycée seraient heureux de ne faire que 35 heures et de rentrer chez eux sans préparation ni corrections. enfin cessons de faire du nombrilisme enseignant et considérons les autres mesures dans le domaine économique et social qui ne semblent devoir ne profiter qu'aux très riches. quel enseignant même agrégé hors classe pourra profiter des aubaines de l'allègement fiscal des successions et de la diminution des impôts pour les tranches élevés des revenus? qui peut croire que nos salaires seront revalorisés quand le ministre du budget pense qu'un certifié en fin de carrière gagne 4000€ par mois? par contre nous avons toutes les chances de "profiter" de la franchise de sécurité sociale et de la hausse envisagé de la tva (si cyniquement appelée tva sociale) ce qui ne fera que diminuer un pouvoir d'achat déjà bien amputé. ecrit par : ponocratès | 22 avril 2007 mais où est donc socrate? ecrit par : xanthippe | 22 avril 2007 un nouveau texte du toujours excellent laurent lafforgue sur son site : http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/critereschoixelection.pdf je cite le dernier paragraphe : "la dénaturation de l'école publique résulte des politiques menées par tous les gouvernements depuis 50 ans. a l'heure actuelle, aucun des candidats à l'élection présidentielle n'autorise à lui faire confiance pour la reconstruire. pourtant, il faut voter." ecrit par : scol_11 | 22 avril 2007 "selon capital, psa peugeot citroën pourrait annoncer après la présidentielle un plan de restructuration prévoyant 10.000 suppressions d’emplois. l’annonce aurait été différée à la demande du gouvernement, pour ne pas intervenir en période électorale." màc, j'avais déjà remarqué que vous n'étiez pas bon en économie mais votre information est très partielle : vous pouvez ajouter renault, et ça risque d'être plus sanglant car renault souffre bien plus que psa. ecrit par : japhet | 22 avril 2007 "la dénaturation de l'école publique résulte des politiques menées par tous les gouvernements depuis 50 ans. a l'heure actuelle, aucun des candidats à l'élection présidentielle n'autorise à lui faire confiance pour la reconstruire. pourtant, il faut voter." (laurent lafforgue) depuis 50 ans : comme c'est bien vu ! en effet, faisons une petite soustraction : 2007 - 50 = 1957. 1957, ça ne vous dit rien... eh oui, le traité de rome ! on y semait déjà, tout en douceur, les graines de la concurrence libre et non faussée. vous ne voyez pas le rapport ? allez donc voir sur la fin de parti pris ! ecrit par : un hussard | 22 avril 2007 japhet, ce qui m'amuse, dans ce "débat" , c'est la permanence de certaines idées reçues, comme quoi il n'ya aurait que les gens de droite qui sont bons en économie. alors si'l en est ainsi, vous avez raison, je suis à gauche inoxydablement!!!! cela dit je viens d'aller voter bayrou, sans le moindre état d'âme. parce que la gauche, moi, depuis 1978 que je vote, ras la capsule!!!!! a propos, je vais avoir 50 balais la semaine prochaine. j'ai donc l'âge du traité de rome. eh bien, je trouve, mais peut-être n'est ce là que présomption, que je suis moins décati que l'europe. tiens, puisque je suis si nul en éco, ce que j'accepte bien volontiers, voire revendique, expliquez oi, ô japhet, grandeur economique, quel intérêt le capitalisme a de favriser le paupérisme à l'échelle mondiale? 5ex, les working poors...) allez expliquez à ce pauvre màc si inculte. et je mettrai un euro dans le petit goret en porcelaine de maître capélo. promis. ecrit par : montaigneàcheval | 22 avril 2007 tournicotis!!!! ecrit par : montaigneàcheval | 22 avril 2007 màc, cette fin de campagne ne vous réussit pas, j'appréciais votre humour féroce digne d'un grand pamphlétaire, vous sombrez dans une certaine vulgarité hargneuse. ca ira mieux ce soir. votre insinuation est fausse, je ne suis ni de gauche ni de droite, toutes ces étiquettes m'emmerdent, la seule que j'accepte est celle de supporter du fc nantes et je suis très malheureux du gâchis qui y a été réalisé. encore un coup du grand capital puisque c'est une filiale de dassault qui a racheté le club au moment de son dernier titre. personne n'oblige serge dassault à aimer le foot mais il est responsable puisqu'il a laissé ses sbires racheter le club et le couler. il mériterait qu'on lui sucre ses stock-options. je viens moi aussi de voter bayrou (après jospin en 95 et chevènement en 2002) parce que c'est le plus "social-démocrate" des candidats (du moins les économistes de son entourage, henri iv n'est guère compétent en la matière). peu de gens au ps comprennent ce qu'est la social-démocratie : le principe est simple (difficile à mettre en oeuvre), il consiste en une redistribution et une protection sociale efficaces, basées sur une dépense publique efficace (c'est là surtout que réside la différence avec la france). les pays d'europe du nord (voire l'allemagne d'avant la réunification) ne sont pas le paradis sur terre (en témoigne par ex le taux élevé de suicide chez les ados) mais quand on fait le bilan : taux de chômage et de pauvreté deux à trois fois moins élevés qu'ici, un enseignement qui caracole en tête dans les évaluations internationales, des dépenses de recherche élevées, des services publics efficaces, un système de santé qui l'est tout autant (grande absente de la campagne, chez nous, la santé, nous qui nous rapprochons à vitesse grand v d'un système à 2 vitesses et nous rapprochons d'un système à l'anglaise alors que le gouvernement blair, il faut au moins lui reconnaître ça, investit massivement dessus et le redressera certainement d'ici dix ans), etc... si dsk avait été désigné au ps, j'aurais voté pour lui (vous voyez, il n'y a pas que les gens de droite compétents en économie). je vous faisais remarquer que chez renault, la restructuration serait plus sanglante vu la baisse des ventes. j'en suis inquiet, j'ai travaillé dans le temps chez renault (au technocentre, où personne ne se suicidait à l'époque) et j'y ai gardé de nombreux amis. pour le reste, je suis d'accord avec vous, le parachute doré de noël forgeard, les délocalisations... avez-vous suivi l'émission de daniel mermet il y a 2 semaines sur france inter ? lvmh forçait un soustraitant lui fournissant des costumes à 100 euro (prix sortie d'usine) revendus 1000 euro à délocaliser en europe de l'est (les costumes reviendront à 70 euro)... d'où l'enquête sur le sort des futurs licenciés... ce genre de cas est bien plus ravageur que airbus ou l'automobile, même si c'est bien moins spectaculaire. faites le bilan en fin d'année, vous aurez bien plus de monde sur le carreau avec bien moins d'indemnités, d'aides à la reconversion... autre spécificité française : peu de nouvelles chances pour les gens virés. les pme françaises arrivent rarement à grandir et quand elles y arrivent, elle sont rachetées plus souvent qu'à leur tour par des groupes étrangers (américains, allemands, japonais...), la technologie part à l'étranger et la boîte restera peut-être mais le bénéfice de son éventuel développement ne sera pas pour la france (là, vous pouvez taper sur le medef, ils ont des responsabilités dans cette situation avec leur mentalité étriquée). je bois un verre d'eau et j'envoie la suite. ecrit par : japhet | 22 avril 2007 moi aussi j'aurais bien voté dsk. ecrit par : jérémy | 22 avril 2007 lenny, patricia et tous ceux qui sont intéressés par l'idée d'un blog "culturel", je suppose qu'on a 15 jours encore pour se retourner avant que jpb ne coupe l'électricité. je vous propose dans le courant de la semaine prochaine une url qui permettra d'accéder à notre nouveau blog. bien sûr, je souhaite longue vie au blog de jpb. mais comme il y a peu de repreneur, apparemment, hélas... espérons que jpb change d'avis... ecrit par : thalie | 22 avril 2007 bonjour, je continue mon travail de "bénédictin". À lire cet excellent article de roger felts. n s’étonne souvent, mais toujours a posteriori, que des analyses complètement farfelues, mystificatrices, irrationnelles ou pseudo-scientifiques, sans rapport avec la réalité, aient pu exercer une influence majeure sur une fraction plus ou moins importante de nos concitoyens. roseau certes, comme disait l’autre : « l’homme n’est qu’un roseau »... et, ajoutait-il : « mais c’est un roseau pensant » je me demande parfois si ce n’est pas la qualité de “pensant” qui fait problème, car c’est à ce niveau que les manipulateurs, les mystificateurs, frappent pour faire avaler n’importe quoi. sur les discours mystificateurs et manipulatoires http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=21 ecrit par : henri grégoire | 20 avril 2007 « le ps appelle au "vote utile" dès le premier tour. les sondages donnent ns gagnant face à jeanne d'arc au second, mais perdant face à bayrou. ergo, le vrai vote utile de tous ceux qui n'encaissent (à savon) pas sarkozy, c'est bayrou dès le premier tour », écrit abraxas. absolument, cher abraxas, je suis complètement en accord avec vous sur ce point. c’est du reste ce qu’on va faire de ce pas. le double plaisir d’éliminer big mother et de battre le petit nicolas (on peut le faire, puisque c’est agnan qui a des lunettes), je ne vois pas pourquoi on se le refuserait. quant à intoxiquer l’opinion, comme le font d’aucuns, en prétendant qu’avec le bayrou meirieu sera au ministère, c’est abuser : dire qu’aucun enfant ne doit entrer en 6eme sans savoir lire, écrire, compter et calculer, c’est prendre d’emblée à rebrousse-poil tout ce que pensent les pédagonigologistes, qui considèrent qu'un adolescent illettré n'a pas encore fini ses études. par ailleurs, pour compléter la lecture du dossier de « charlie-hebdo » signalé par ch. sibille, je vous renvoie au texte intégral de celui que « marianne » a consacré à n. sarkozy sur http://marseille.indymedia.org/news/2007/04/9351.php bonne lecture, parce que sans les images et les encadrés, c'est comme qui dirait un peu austère… n’y attendez pas de rumeurs croustillantes mais un vrai travail de journaliste. « marianne » promet la suite (sur ségo et bayrou) entre les deux tours. et un grand bravo au cher pedro cordoba, très saignant sur ce coup-là … ecrit par : fguichard | 20 avril 2007 c'est comme pour les tableaux et le musée de l'ermitage à saint-petersbourg (la ville où mourut pouchkine) n'est pas un exemple en la matière. Что Вы Робин! qu'est ce que vous voulez dire robin à propos de l'hermitage? a propos d'alexandre pouchkine, combien de nos chers compatriotes savent qu'il a été proprement assassiné par un émigré français? bon d'accord, alexandre l' a un peu cherché. a l'emplacement du duel dans le nord de perterbourg se dresse une stèle, dans un petit parc. cet après-midi dans ma promenade cycliste quotidienne je suis tombé, cheminant sur une toute petite route de l'aisne sur la stèle érigée à l'emplacement même où guillaume appolinaire, un autre émigré, a reçu un éclat d'obus. a bois aux buttes exactement près du chemin des dames. je me suis redis ses vers écrits une année auparavant: "si je mourais là-bas sur le front de l'armée, tu pleurerais un jour ô lou ma bien aimée. et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt un obus éclatant sur le front de l'armée, un bel obus semblable aux mimosas en fleurs." guilaume était d'origine polonaise, je crois, et s'était engagé avec bien des difficultés dans l'armée française... les temps ont bien changé! ecrit par : buntovchik | 20 avril 2007 c'est comme pour les tableaux et le musée de l'ermitage à saint-petersbourg (la ville où mourut pouchkine) n'est pas un exemple en la matière. robin 20 avril 2007 ...la ville où un certain français, libéral et libertaire du nom de d'anthès "assassinat" le poète, celui dont les russes ont coutume de dire, quand le pays est au bord de l'abime: "quand il ne reste plus rien, il demeure pouchkine". robin , expliquez-moi le sens de votre critique à l'encontre de l'hermitage? dans un pur soucis pédagogique, bien entendu! ecrit par : buntovchik | 21 avril 2007 bernard et quelques autres, avant de franchir le rubicon (cong, comme on dit à toulouse), complétez la lecture du dossier de « charlie-hebdo » signalé par ch. sibille, par celui que « marianne » a consacré à n. sarkozy sur http://marseille.indymedia.org/news/2007/04/9351.php n’y attendez pas de rumeurs croustillantes mais un vrai travail de journaliste. « marianne » promet la suite (sur ségo et bayrou) entre les deux tours. et un grand bravo au cher pedro cordoba… ecrit par : fguichard | 21 avril 2007 prestidigitation : plus fort que houdini ! je viens de poster un message . j'ai eu droit moi aussi aux petits alphabets torturés et cabalistiques à recopier dans le cadre ad hoc, et abracadabra, boum, disparu le message ! pas de bol, et flemme de recommencer. "esto semper vobiscum tractoris virtus", comme on dit à pau. ecrit par : fguichard | 21 avril 2007 qu'a fait darcos pendant son ministère ? de la boxe contre ferry. c'est un plein temps. quant au programme de sarkozy (mais qui se fie aux discours des uns et des autres…), il faudrait ne pas dire de bêtises. donc, textes à l'appui : "je vous propose de dénoncer les faux-semblants, les mensonges, la pensée unique, l’hypocrisie. l’hypocrisie du bac qu’on brade peu à peu, pour mieux sélectionner à l’université dans le secret des examens de fin de deuxième année. l’hypocrisie des grandes écoles qui accueillent moins d’enfants d’ouvriers et d’employés aujourd’hui que dans les années 50. l’hypocrisie des zones d’éducation prioritaire où l’on met les enseignants les plus jeunes et les moins expérimentés, en croyant pouvoir taire leur colère par une prime de 80 euros par mois. l’hypocrisie de la carte scolaire qui ne pèse que sur ceux qui n’ont pas les moyens ou pas les relations pour la contourner. l’hypocrisie de l’école à deux vitesses, celle des beaux quartiers où l’on enseigne les grands auteurs et le raisonnement scientifique, et celle des quartiers populaires où l’on demande aux enseignants de remplacer les fleurs du mal par des chansons de rap, les chefs d’œuvres de la littérature par les films qu’ils ont inspirés, les livres entiers par des morceaux choisis, et l’exercice de rédaction par celui du qcm." Ça remonte au 1er décembre dernier, à angers, et ce n'est qu'un extrait. l'ensemble est consultable sur http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/reunion_publique_angers_vendredi_1er_decembre mais si vous en voulez encore : "car avec l’école républicaine de l’exigence et de l’excellence, tout ou presque se jouait à l’école. le talent et la compétence étaient les clés du destin de chacun. l’émulation scolaire, disait blum, c’est l’égalité vraie. avec l’école qui tourne le dos à l’exigence et à l’excellence, tout se passe ailleurs. c’est l’origine qui prime. l’inégalité sociale n’est plus corrigée par l’école. plus l’école est défaillante pour compenser l’inégalité de la naissance, plus l’argent et le niveau d’instruction des parents jouent un grand rôle dans la destinée de l’enfant. les filières d’excellence existent toujours mais elles offrent proportionnellement beaucoup moins de places qu’auparavant et fatalement ce sont les enfants des milieux les plus favorisés qui se les réservent. l’école ne sélectionne plus par l’exigence et par l’excellence. elle sélectionne sur la capacité des parents à compenser la défaillance de l’école. l’école n’assure plus la promotion sociale. elle fabrique de la reproduction sociale. l’école ne corrige plus les inégalités, elle les aggrave. l’école ne fonctionne plus comme un lieu de transmission du savoir mais comme une gare de triage où se joue dès le plus jeune âge la destinée de chacun. l’école ne fabrique plus de l’espérance mais de la frustration et de la rancœur. on peut toujours essayer de se rassurer avec quelques statistiques montrant que le niveau monte. elles valent à peu près la même chose que les statistiques de prix qui prétendent démontrer que l’euro n’a pas fait monter les prix." (là, c'était à maisons-alfort, en février dernier (référence : http://www.u-m-p.org/site/index.php/s_informer/discours/nicolas_sarkozy_a_maisons_alfort) pensez-y entre les deux tours. d'aucuns me diront que tout ça est de l'hypocrisie, qu'il promettrait la lune si les sélénites votaient. et alors ? quel candidat n'a jamais promis que demain on rasera gratis ? "france juste", vous trouvez ça réaliste, comme slogan — en dehors du fait que c'est d'une imprécision redoutable ? au moins, le petit nicolas a l'air de savoir de quoi il parle — les gens qui lui écrivent ses discours, c'est-à-dire son entourage, si contesté par certains ici, le savent en tout cas. ecrit par : abraxas | 22 avril 2007 les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis ! la droite néo-conservatrice a un objectif : remplacer le service public d’éducation par des réseaux d’établissement privés financés par le chèque-éducation. elle a séjà en partie réalisé son projet en ce qui concerne le soutien scolaire qui fait l’objet d’un crédit fiscal. ce procédé fait le bonheur d’entreprises comme acadomia. elle cherche donc à décrédibiliser et à déstabiliser le service public d’enseignement. les excès du pédagogisme sont donc pour elle pain bénit. il ne faut donc pas céder à la séduction . gilles de robien exaltant jules ferry est tout aussi crédible que nicolas sarkozy citant jean jaurès... pae ailleurs, le pouvoir d’un ministre de l’Éducation nationale est très faible. l’exemple de jean-pierre chevénement est là pour nous montrer qu’un discours républicain ne suffit pas pour redresser une situation compromise. a contrario, un lionel jospin qui très cyniquement ne voyait dans la rue de grenelle qu’un tremplin pour l’Élysée a pu s’appuyer sur l’église pédagogique et bouleverser l’École en profondeur. l http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=13 ecrit par : henri grégoire | 23 avril 2007 mais où est-il écrit que ce blog doit fermer ??? j'ai beau rechercher le passage en question, je ne le trouve pas. ecrit par : jérémy | 23 avril 2007 japhet, j'aurais également voté pour strauss-kahn en traînant beaucoup moins des pieds que je l'ai fait pour royal... et je vous dois une bonne bouteille! catastrophé par le score du petit parano de neuilly, mais heureux de la branlée, (il n'y a pas d'autre mot) que s'est ramassée le gros borgne. la lecture du huit pages de charlie-hebdo et de l'arcticle de marianne "spéciaux sarko" est plus que jamais d'actualité. les deux sont un exposé de faits avérés qui donnent froid dans le dos à l'idée de confier la destinée du pays à un tel individu. je relaisse mon mail ici, (pour japhet, mais aussi pour jean, s'il est intéressé par les partitions dont nous avons déjà parlé; j'ai un peu de temps dans les jours qui viennent, nous sommes encore en vacances ici, mais ça va se gâter très fortement dès la rentrée). ch.sibille@wanadoo.fr. bonne journée à tous. ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 bon avec sarko, pas de doute possible , nous allons tous être largement augmentés!! youpii!!;-) ecrit par : nathalie | 23 avril 2007 interessant et révélateur de la veulerie humaine: tout, ou pratiquement ce qui avait été rédigé hier, ici ainsi qe sur arti-pris a disparu.....pour être bien noté par le futur maître de la france, sans doute??? ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 qu'est-ce qui a disparu, montaigneàcheval? j'ai dû louper une marche... cordialement à vous. ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 http://laprofdelettresencolere.hautetfort.com/archive/2007/04/21/videos-photos.html voilà où nous mène freinetvitevitemalfaitparl2d2 . ecrit par : toto | 23 avril 2007 effectivement, il y a dû y avoir pas mal de bugs sur ce blog depuis hier. où est votre prolixité habituelle ? ce n'est quand même pas le résultat du premier tour qui vous laisse sans voix ... ecrit par : yann | 23 avril 2007 « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » franchement, je n’ai jamais vu discours électoral plus nul, plus poussif que celui de ségolène hier soir. on aurait dit un élève de 6eme ânonnant péniblement « le corbeau et le renard », cher à rousseau. « maître corbeau sur un arbre … perché … tenait en son … bec un fromage. » outre le retard (mais il paraît qu’elle est coutumière du fait), son attitude et son élocution m’ont fait flipper. tout en l’écoutant, et en tâchant de relier entre elles les bribes de ses phrases, j’énonçai plusieurs hypothèses : a : cette femme n’est pas une femme : c’est une enveloppe charnelle dissimulant un extra-terrestre aux intentions sournoises et belliqueuses (avez-vous vu le film « mars attacks » ?), en retard parce qu’il a été délicat de garer la soucoupe discrètement en rase campagne avec tous ces journalistes, et à l’élocution génée par le taux d’oxygène trop élevé dont s’enorgueillit notre planète. b : cette femme n’est pas une femme : c’est un robot à l’apparence fort habilement humaine (à part le sourire, franchement raté), dont le système d’exploitation est malheureusement windows vista (version béta, bien sûr). il a fallu une heure pour tenter de corriger un bug dont les traces ont quand même été très perceptibles. c : cette femme n’est pas une femme : c’est un vampire, qui ne sort qu’à la nuit tombée, et dont la parole a été troublée par une gousse d’ail sournoisement placée sous l’estrade par un crypto-bayroutiste déçu. d : cette femme est une femme : et, les statistiques pharmaceutiques le prouvent, elle a abusé d’un mélange de lexomil nd, de xanax nd, d’un ou deux laxatifs et d’un traitement contre les jambes lourdes. plus le botox nd pour le sourire. alors, a, b, c ou d ? si le cœur vous en dit, vous pouvez voter…. (petite précision pour éviter à certains une réponse inutile : ce qui précède est de l’humour, pas de la misogynie primaire, même si çà ne vous fait pas rire). plus sérieusement, avec un second tour classique, je pense que ceux qui veulent encore sauver les meubles de l’éducation n’ont guère le choix, s’ils veulent s’éviter meirieu comme ministre, quant aux libéraux (je parle de ma profession) comme moi, c’est encore plus clair. ceci dit, j’ai toujours essayé de voter en fonction de l’intérêt général, et je refuse de donner les clés de la politique étrangère de la france (et du petit bouton rouge) à quelqu’un dont l’esprit semble aussi confus (même si l’autre a l’air bien agité, et peut nous péter un plomb le jour où pomponnette repartira). bon, je poste çà histoire de faire réagir. sinon, je vous suis à 100 % pour une partie du blog consacrée à échanger des références et nos goûts culturels. même s’il va me falloir faire un gros effort pour être au niveau … ecrit par : yann | 23 avril 2007 l’enseignement d’une "culture commune" et la question des savoirs fondamentaux jean-claude forquin lundi 23 avril 2007. prendre au sérieux l’expression d’"école pour tous", c’est-à-dire, dans le contexte des sociétés démocratiques modernes, poser la question des conditions d’instauration et de développement d’un système d’enseignement qui soit capable de faire partager à des publics scolaires diversifiés les bénéfices d’une formation commune et les éléments d’une culture commune, suppose de mettre au centre de la réflexion pédagogique la question des contenus. http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=50 ecrit par : henri grégoire | 23 avril 2007 merci, toto, pour le lien vers une vidéo consternante (et le mot est faiblard). et dire que j'ai eu un jour l'idée de passer un capes !!! au secours !! ecrit par : yann | 23 avril 2007 swedenborg et claude de saint martin ont influencé " le diable amoureux" de jacques cazotte, le premier maire de pierry, pas loin de chez moi et dont la correspondance exprimant le désir de rétablir louis croix v bâton au pouvoir lui valut de faire connaissance avec la machine à raccourcir. dans sa correspondance il parle aussi de la tisane qui séjourne dans la cave. j'ai apprécié sur ce blog d'avoir pu échanger des propos intéressants et de me sentir moins isolée . je veux dire par là que certains jours l'importance du paraître dans ma région prospère qui a parfois la mémoire courte devient lourde à supporter. alors parler de freinet , de guilloux, avoir envie de découvrir vraiment " don quichotte" et j'en passe, ça fait vraiment du bien. l'ennui c'est que ça prend du temps de vous lire tous et que je néglige françois boyer et le piano. mon mari aurait dû être vigneron mais une guerre cruelle , stupide et injuste comme toutes les guerres, en a décidé autrement . oui robin, difficile de s'arranger avec la vie et on fait comme on peut . comme il ne sert à rien de gémir et pleurer - si j'en crois un certain poète - sauf de temps en temps et ça repart ensuite, nous débrouillons assez bien et ne nous plaignons pas. la littérature , l'étude, l'écriture, la musique, les contacts humains liés aux responsabilités diverses rendent la vie souvent passionnante. j'oubliais : nous offrons volontiers une certaine tisane à consommer avec modération, aux visiteurs qui s'attardent le temps de tailler une bavette. alors si les brumes champenoises ne vous rebutent pas - en ce moment il fait un temps superbe et la végétation a pris deux semaines d'avance - je laisse aussi mon adresse : charpentier.ln@free. fr bonne journée et à un de ces jours peyt-être. ecrit par : charpentier hélène | 23 avril 2007 prendre au sérieux l’expression d’"école pour tous", c’est-à-dire, dans le contexte des sociétés démocratiques modernes, poser la question des conditions d’instauration et de développement d’un système d’enseignement qui soit capable de faire partager à des publics scolaires diversifiés les bénéfices d’une formation commune et les éléments d’une culture commune, suppose de mettre au centre de la réflexion pédagogique la question des contenus. un bel exemple du jargon techno-démo-cratique moderne, qui, à n'en pas douter, dans les années à venir va redoubler d'ampleur. n'en jetez- plus la poubelle déborde! ecrit par : buntovchik | 23 avril 2007 "l'idée consternante de passer un capes". non , yann, vous avez choisi d'exercer un métier remarquable, plus directement au service de l'esprit que d'autres peut-être. alors pas de regrets. mais ce métier a été sciemment dévoyé par des saboteurs dont on connaît les noms: ils s'appellent meirieu, frackowiak, hamon, dubet, et d'autres de même farine. si ces gens-là, au lieu de se mêler de vos (de nos) affaires, vous (nous) laissaient être des "professeurs" et laissaient les élèves être des "élèves", vous (nous) serions heureux et estimés. mais ils n'ont eu de cesse qu'ils ne nous aient brisé les reins. hélas, ils sont encore en place dans les bureaux ministériels, et l'on a pu constater une fois de plus avec gilles de robien à quel point la nomenklatura en place peut neutraliser les volontés du ministre. je viens de lire les instructions officielles pour l'école maternelle et l'école primaire: quel délayage "pédago" et quels programmes ahurissants de complexité! manifestement, elles ont été rédigées par des gens de la secte "pédago"! pauvres instituteurs, qui vont devoir appliquer ça! on se croirait devant des programmes de classes prépas! les "pédagos" ont voulu scientificiser l'enseignement, et ils ont en fait une usine à gaz ridicule et stérile! maintenant que sarkozy a été désigné, nous n'avons d'autre choix que de faire pression sur lui pour essayer de lui faire préciser sa pensée sur l'école, en particulier sur la nécessité de fermer les iufm et de crééer une structure de formation entièrement différente, expurgée de la piétaille incapable et nuisible des "pédagos", point sur lequel il est encore très vague. mais enfin, le discours de maisons-alfort laissait, je crois, quelques ouvertures. il sera intéressant de voir comment il va réagir à la conférence de presse de la sorbonne demain, et s'il y enverra des émissaires... ecrit par : jean | 23 avril 2007 non, jean, vous faites erreur! notre métier, à yann et moi, n'a pas été dévoyé par des saboteurs comme meirieu. chez nous, c'est différent mais ce n'est pas mal non plus. comme vous avez pu le constater mes confrères ne sont pas misogynes, mais non, mais non! juste réalistes! faut-il pleurer ou en rire? pour ma part, j'ai choisi d'en rire mais j'ai avalé bien des couleuvres, quelques vipères même. ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 yann écrit , dobolino, qu'il a "passé un capes". alors y a-t-il plusieurs "yann"? ecrit par : jean | 23 avril 2007 interessant et révélateur de la veulerie humaine: tout, ou pratiquement ce qui avait été rédigé hier, ici ainsi qe sur arti-pris a disparu.....pour être bien noté par le futur maître de la france, sans doute??? ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 c'est vrai, je confirme... dois-je le déplorer? ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 yann écrit , dobolino, qu'il a "passé un capes". alors y a-t-il plusieurs "yann"? ecrit par : jean | 23 avril 2007 non, il écrit qu'il fut tenté de passer un capes! pour le reste, son style est typiquement con fraternel ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 voilà, c'est fait. fils d'ouvrier et d'institutrice de gauche (et bouffeurs de curé), j'ai voté bayrou. car c'est le seul crédible qui ne voulait pas fiche en l'air la carte scolaire, qui ne voulait pas rendre les établissements autonomes à 20% et qui affichait clairement sa volonté de faire réussir les gosses du primaire en ne permettant pas à des gamins qui ne savent pas lire de passer en sixième (f.guichard, sainte femme, le rappelle d'ailleurs très justement qq part au-dessus). mais le cheval de troie républicain n'a pas su franchir les portes du second tour. on s'était gentiment moqué de moi sur ce blog il y a qq jours, et de ce choix. mais je suis heureux de constater que je n'étais pas le seul à défendre le punk béarnais. et maintenant, de grands doutes demeurent sur la capacité de sarkozy à mettre en oeuvre un vrai programme d'instruction publique... ecrit par : rodrigue | 23 avril 2007 joli score quand même, performance à saluer: il a à présent pas mal de cartes en main pour changer la donne. affaire à suivre: espérons que ses électeurs ne seront pas déçus et resteront, avec lui, dans leur ligne pour les législatives puis, l'an prochain, pour les municipales et les cantonales. ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 exact, dobolino, il a "eu l'idée de passer un capes". cela dit, cela n'aurait pas été un mauvais choix! j'insiste sur le fait que l'enseignement, qui est une chose tellement extraordinaire - et tellement respectée et tellement aimé, en réalité, par les élèves - a été sciemment saboté par des théoriciens fous. fermez les iufm, mettez ces délireurs cuistres et nuisibles au chômage, et vous verrez renaître aussitôt le plaisir des professeurs à enseigner et le plaisir des élèves à être élèves. partout et notamment dans les zep. précisons tout de suite, pour les "pédagos" obtus, que le "plaisir des élèves à être à l'école" ne veut pas dire qu'on y rigole toute la journée: des activités scolaires sérieuses peuvent apporter elles aussi beaucoup de plaisir. de toute façon, les élèves aiment qu'on leur apprenne quelque chose, qu'un cours ait un contenu solide. les "pédagos" se sont fait leurs porte-parole alors qu'ils n'avaient rien demandé: ils leur ont fait dire des choses qu'ils ne pensent pas le moins du monde. ecrit par : jean | 23 avril 2007 aimée ecrit par : jean | 23 avril 2007 "changer la donne"? certes, certes, mais ce qui me gêne, c'est que bayrou ait déjà annoncé qu'il allait réformer l'education nationale avec les "spécialistes", c'est-à-dire avec les "pédagos". on a déjà vu qu'il tenait le snes en haute estime alors que c'est un syndicat félon, entièrement noyauté par le pédagogisme. moi, ça ne m'inspire pas vraiment. ecrit par : jean | 23 avril 2007 qu'est-ce que c'est que ces protestations sur des posts quiu auraient disparu ? comme si c'était mon genre… jpb ecrit par : brighelli | 23 avril 2007 yann écrit , dobolino, qu'il a "passé un capes". alors y a-t-il plusieurs "yann"? ecrit par : jean | 23 avril 2007 non, il y a pensé, dans le temps. et il a bien fait de faire autre chose. ecrit par : yann | 23 avril 2007 interessant et révélateur de la veulerie humaine: tout, ou pratiquement ce qui avait été rédigé hier, ici ainsi qe sur arti-pris a disparu.....pour être bien noté par le futur maître de la france, sans doute??? ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 c'est vrai, je confirme... dois-je le déplorer? ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 non faites remonter votre curseur et vous vous apercevrez que rien n'a disparu , un bug a fait s'intercaler des posts (sans doute ceux soumis au controle des codes lettres/chiffres)du 20 et21 entre les post d'hier et d'aujourd'hui... et j'ai eu aussi cette réaction paranoïaque(on ne se refait pas)de croire que les posts d'hier avaient été censurés, ce n'est aucunement le cas... bonne journée ecrit par : patricia mesnigé | 23 avril 2007 qu'est-ce que c'est que ces protestations sur des posts quiu auraient disparu ? comme si c'était mon genre… jpb ecrit par : brighelli | 23 avril 2007 on le sait bien ! et c'est bien pour cela qu'ayant eu la même illusion j'ai pris la peine de "fouiller" en remontant le fil pour constater qu'en effet un bug avait encore joué ces mauvais tour de lutin farceur au même titre que depuis quelques jours nous n'avions plus de suivi via la boite mail cf mon post préédent ecrit par : patricia mesnigé | 23 avril 2007 par contre il est bien vrai que le lutin farceur adors les lettres et les chiffres il en avale dés qu'il peut en retenir au passage... lire pécédent et non préédent ecrit par : patricia mesnigé | 23 avril 2007 non, il écrit qu'il fut tenté de passer un capes! pour le reste, son style est typiquement con fraternel ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 dobolino, l'espace entre les deux derniers mots est-il voulu, ou une coquille ? dans les deux cas, je te rassure, je ne m'en offusque pas. je sais, j'ai dit du mal de la dame du poitou, c'est pas bien, mais dans quinze jours, on en dira plus rien du tout. un peu de patience... ecrit par : yann | 23 avril 2007 adore! pas adors ecrit par : patricia mesnigé | 23 avril 2007 joli score quand même, performance à saluer: il a à présent pas mal de cartes en main pour changer la donne. affaire à suivre: espérons que ses électeurs ne seront pas déçus et resteront, avec lui, dans leur ligne pour les législatives puis, l'an prochain, pour les municipales et les cantonales. ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 j'ai en tout cas apprécié son projet d'envoyer d'office les 5% de meilleurs élèves de chaque bahut en classe prépa (finie la ségrégation sociale). mais cela pose deux problèmes : comment les "bons" élèves qui sont moins bons que ceux issus des lycées bourgeois de centre ville vont-ils faire pour s'adapter (et survivre à la sélection ?) ; et y a-t-il quelque chose de prévu en amont par le petit nicolas, autre que de l'incantation de tribune, pour niveler ce creusement d'écart entre les populations sociales et éviter à l'avenir ce type de solution brutale ? en tout cas, s'il le fait, les profs de prépa vont devoir se mettre à la pédagogie !!! ecrit par : rodrigue | 23 avril 2007 cher jean-paul, cavada laisser filtrer la création prochaine par bayrou d'un nouveau parti. serait-ce le moment de lui soumettre à nouveau les recommandations que votre blog, et votre présence à l'écran, a permis de faire émerger ? allons, en 2012 vous ne serez pas vieux et hautbois parfait dont on fait les ministres ! ;) ecrit par : d'enguell | 23 avril 2007 groumf ! ont permis... ecrit par : d'enguell | 23 avril 2007 je me permets d'ajouter que le billard est un sport de réflexion basé sur les principes élémentaires de cinématique et de conservation des moments cinétiques... ecrit par : d'enguell | 23 avril 2007 mon cher d'enguell, j'y songe… mais attendons quelques jours. je ne sais pas si la france a le génie d'un parti démocrate-chrétien (le dernier mot me fait frissonner…), ni si la gauche sera capable de se retrouver un jour à gauche. et il se trouve que je ne me débrouille pas mal, au billard. en attendant, et pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté (mais y en eut-il jamais ?), je voterai de manière à empêcher la missionnaire du poitou d'importer le psycho-rigidisme et le pédagogisme à la présidence de la république (et je frémis d'horreur, horesco referens, en pensant à l'enfant adultérin des deux…). parce que si nous ne votons pas "pour", il nous reste toujours la possibilité de voter "contre" — et d'aller boire un pot quand même, en chœur, quand toute cette agitation sera dissipée, et qu'un peu de poussière recouvrira la tombe des candidats morts, comme disait à peu près du bellay dans les antiquités de rome. jpb ps. patricia, merci d'avoir volé à mon secours. ne soyez pas paranos, les mecs, je ne contrôle pas la cuisine interne d'internet en général ni des "midiblogs" en particulier. le système n'aime pas les longs pots, allez savoir pourquoi — ça nous oblige à penser condensé. ecrit par : brighelli | 23 avril 2007 jean-paul, (et les autres), avant de commettre l'irréparable, avez-vous lu les dossiers de charlie et de marianne, consacrés au petit paranoïaque de neuilly? ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 question naïve. j'ai reçu ce matin au courrier, une invitation, envoyée à tous les adhérents de la maif, pour une discussion organisée entre travailleurs sociaux et enseignants sur le thème, je cite: "ensemble à l'écoute de l'enfant". il s'agit de discuter des élèves en difficulté et les 2 directeurs qui "invitent" sont le directeur de l'irts( institut régional du travail social) et le directeur chargé de la formation des maîtres à l'iufm, of course! depuis quand la maif organise-t-elle ce genre de choses? est-ce une nouveauté? je connaissais la parfaite collusion entre le snes et l'iufm et entre l'iufm et le parti socialiste, mais je ne savais pas qu'un assureur pouvait se permettre ce genre de choses. mais peut-être est-ce de ma part une découverte tardive et naïve, étant donné que je fiche à la poubelle tout ce qui arrive de la maif ou presque . si quelqu'un peut m'éclairer... ecrit par : thalie | 23 avril 2007 "japhet, j'aurais également voté pour strauss-kahn en traînant beaucoup moins des pieds que je l'ai fait pour royal... et je vous dois une bonne bouteille! catastrophé par le score du petit parano de neuilly, mais heureux de la branlée, (il n'y a pas d'autre mot) que s'est ramassée le gros borgne." christophe, je suis moi aussi heureux de la descente en d2 de le pen (jean-marie, pas ulrich qui, lui, est bien parti pour se maintenir avec son club de lorient, ce qui récompense logiquement l'excellent travail de christian gourcuff - un ancien prof de maths si ma mémoire est bonne, comme aldo platini, le père de michel ; gérard houllier est un ancien prof d'anglais, comme quoi ce métier mène à tout). pour fêter ça, je vous propose un échange de bons procédés : je vous envoie une bouteille de bourgogne et vous m'envoyez une bouteille d'un petit vin de votre coin que vous appréciez. je suggère de boire les bouteilles à la santé de toto, avec jpb si vous avez l'occasion de le rencontrer. je serais très heureux de fréquenter un futur blog à visée culturelle. j'ai d'ores et déjà bien profité de vos conseils de lecture (un merci particulier à robin et jpb qui m'ont fait découvrir moults auteurs). je me permettrai donc de vous recommander michel folco, dont j'ai lu les ouvrages avec jubilation. il publie malheureusement assez peu. mon adresse est japh59@voila.fr. ecrit par : japhet | 23 avril 2007 ps. patricia, merci d'avoir volé à mon secours. ne soyez pas paranos, les mecs, je ne contrôle pas la cuisine interne d'internet en général ni des "midiblogs" en particulier. le système n'aime pas les longs pots, allez savoir pourquoi — ça nous oblige à penser condensé. ecrit par : brighelli | 23 avril 2007 je n'avais pas pensé ça mais ça merdoyait tellement hier soir que j'ai cru que la machine s'était emballée. on avait déjà lu et écrit bien pire ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 exact, dobolino, il a "eu l'idée de passer un capes". cela dit, cela n'aurait pas été un mauvais choix! ecrit par : jean | 23 avril 2007 peut-être, mais vétérinaire c'est rigolo: le tout est de ne pas se prendre au sérieux! le métier est d'une futilité peu commune sauf les qui soignent les vaches, ça c'est du sérieux mais nous, pfff! nb: pas se prendre au sérieux ne veut pas dire ne pas être consciencieux. on peut faire de très belles choses, des prouesses manuelles ou intellectuelles mais bon..; ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 bonjour, je trouve désolant que la détestation, que je partage et certainement depuis plus longtemps que la plupart des intervenants de ce blog (1986!!!) envers philippe meirieu puisse pousser certains à appeler à voter pour le néo-conservateur agité de neuilly. pour ceux qui veulent avoir une vision plus nette des enjeux, je vous propose de lire le le long mais excellent, discours de jean-pierre chevénement. colloque res publica du 4 avril 2006) "pas de société du savoir sans école" conclusions par jean-pierre chevènement lundi 23 avril 2007. il n’y a pas de plus belle question et, en même temps, de plus difficile que celle de l’éducation. il faut se méfier, comme nous y a incités philippe barret, d’une sorte de propension à la lamentation qui a existé à toute époque, mais il me semble que les observations faites notamment par le grip - dont je veux saluer les travaux remarquables - montrent que l’allègement des programmes a conduit à un rabais certain de l’exigence par rapport à ce qui était encore appris dans les années soixante. je n’ai été ministre de l’education nationale que pendant vingt mois, c’est court ! nous avons beaucoup travaillé, philippe barret notamment et moi-même (philippe barret était directement à mes côtés, chargé de mission et il a beaucoup apporté à la conception) à enrayer le courant, déjà dominant, des pédagogies « constructivistes » : chaque petit bonhomme - comme disait monsieur le bris - étant invité à faire son champollion, ce qui ne donnait pas forcément de très bons résultats. colloque res publica du 4 avril 2006 "pas de société du savoir sans école" conclusions par jean-pierre chevènement lundi 23 avril 2007. http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=57 ecrit par : henri grégoire | 23 avril 2007 parce que si nous ne votons pas "pour", il nous reste toujours la possibilité de voter "contre" — et d'aller boire un pot quand même, en chœur, quand toute cette agitation sera dissipée, et qu'un peu de poussière recouvrira la tombe des candidats morts, comme disait à peu près du bellay dans les antiquités de rome. jpb "rien ne marque tant le jugement solide d'un homme, que de savoir choisir entre les grands inconvénients" cardinal de retz... n'est-ce pas jean-paul? on ne votera assurément pas tous contre le même candidat mais le pot s'il est offert de bon cœur :) peut être bu en chœur... ecrit par : patricia mesnigé | 23 avril 2007 avis à la communauté; un prof qui avait ouvert un blog et y avait inséré quelques commenbtaires légèrement sarcastiques sur son bahut se retrouve dans les ennuis, et m'envoie le message suivant : "j'ai reçu le recommandé du recteur m'informant qu'il lançait une procédure disciplinaire à mon encontre. motif : manquement à l'obligation de réserve par la mise en ligne d'un blog relatant la vie interne du collège truc. je me rends demain au rectorat pour prendre connaissance du dossier. si quelqu'un connait un avocat spécialisé en obligation de réserve et nouvelles technologies, je suis preneur (ça m'évitera de chercher)." dont acte. si quelqu'un a une idée des procédures, ou connaît quelqu'un de spécialisé dans lesdites… jpb ecrit par : brighelli | 23 avril 2007 peut-être, mais vétérinaire c'est rigolo: le tout est de ne pas se prendre au sérieux! le métier est d'une futilité peu commune sauf les qui soignent les vaches, ça c'est du sérieux mais nous, pfff! nb: pas se prendre au sérieux ne veut pas dire ne pas être consciencieux. on peut faire de très belles choses, des prouesses manuelles ou intellectuelles mais bon..; ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 c'est vrai que c'est une activité de luxe, un peu comme call-girl ou ministre du développement durable. parfaitement inutile en cas de guerre (quoique nous puissions devenir chirurgiens d'urgence en cas de guerre totale, mais bon, je n'y tiens pas plus que çà). on peut déculpabiliser en comptant son pactole, en réalisant des prouesses ou bien, tout simmplement, en s'occupant des gens à travers leur animal, en leur apprenant des trucs utiles et inutiles. ecrit par : yann | 23 avril 2007 pour jpb il existe sur la toile un avocat spécialisé et bloggueur réputé. maître Éolas.(c'est un nom de plume....) il aest déjà intervenu sur internet au sujet de cas similaires d'enseignants bloggueurs poursuivis par leur hiérarchie. http://maitre.eolas.free.fr/ ecrit par : henri grégoire | 23 avril 2007 d'accord, japhet... mais ce sera un tout petit peu au dessus du niveau des "petits vins du coin"... quand à le boire à la santé de toto... bon, allez, d'accord, puisque c'est vous qui me le demandez? p.s.: j'ai "fait rentrer", récemment, un sauvignon exceptionnel... le "justine barboux", de chez barboux, viticulteur près de contres... un vin très étonnant, qui a su garder sa typicité malgré une vinification moderne... je le trouve au dessus de la plupart des sancerre que j'ai pu boire, et également de beaucoup de pouilly fumé. a la fois très peu de défauts et beucoup de caractère, ce que je trouve de plus en plus rare. etes-vous amateur de ce genre de "produits"? autrement, ma vraie "patrie vinicole" est la suisse; "j'ai" également un chasselas réputé là-bas. dites-moi ce que vous préférez a priori? ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 pour le blog à venir, peut-il être également "oenologique"? ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 pour le blog à venir, peut-il être également "oenologique"? ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 plutôt deux fois qu'une j'espère:);) ecrit par : patricia mesnigé | 23 avril 2007 christophe, ne faites pas trop de frais pour moi, je suis un ignare complet en matière de vin (ainsi qu'en musique). ce serait donner de la confiture aux cochons. choisissez ce que vous pensez être le mieux pour un béotien de l'oenologie. pour ma part, j'ai dans ma cave du pommard, du volnay, du gevrey-chambertin, du nuits saint-georges, du savigny les beaune, du pernand-vergelettes... ma préférence va au gevrey-chambertin. choisissez, je vous envoie. mes bouteilles ne sont pas très vieilles, je pense qu'il faut les laisser un peu vieillir. bàv ecrit par : japhet | 23 avril 2007 on peut déculpabiliser en comptant son pactole, en réalisant des prouesses ou bien, tout simmplement, en s'occupant des gens à travers leur animal, en leur apprenant des trucs utiles et inutiles. ecrit par : yann | 23 avril 2007 on peut déculpabiliser en embauchant une mère de famille divorcée rmiste, en ne fraudant pas le fisc et l'urssaf, en rémunérant son personnel à 110% du smic en attendant de pouvoir faire mieux, en payant sa tp, en s'investissant dans le développement durable, en s'installant en zone de revitalisation rurale ou en zfu, en mettant ses momes à la laïque du coin pour qu'ils tirent un peu les autres vers le haut... il y a de multiples manières: ça s'appelle être une pauv' conne! je le sais et n'en suis pas peu fière ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 "ça s'appelle être une pauv' conne! je le sais et n'en suis pas peu fière". c'est un civisme de social-démocrate. continuez, dobolino ! ecrit par : japhet | 23 avril 2007 je ne suis pas très douée en vin mais j'ai un faible pour le coteaux de pierrevert. le gigondas aussi,le vacqueyras moins snob... on citera pour catmano le côtes du rhône villages saint pantaléon ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 ça s'appelle être une pauv' conne! je le sais et n'en suis pas peu fière". c'est un civisme de social-démocrate. continuez, dobolino ! ecrit par : japhet | 23 avril 2007 oui, mais pas chrétien ! militant de base en plus parce que dsk, il me prendrait vraiment pour une ânesse bâtée je suis du genre à fermer un compte suisse pour ramener l'argent en france... ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 pour ma culture géographique, christophe, c'est où, contres ? ecrit par : japhet | 23 avril 2007 contres, c'est pas en régyon qu'on nommoît pagus biturigensis...où estoient moultes vygnes dodues propres abreuver princesse bacbuc..... cestuy pays éstoit ainsi nommé pour ce qu'il voulaict dyre en lastin , le pays où nait l'yvresse. (bitura pagus)...la hardye cyté de bourge, que certayns nottent avec s, se trouva non loin de la petite vylle de contres. ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 supprymer le pas.....c'est . ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 merci màc, je vous trouve en meilleure forme. erudition, humour féroce, j'aurais aimé vous avoir comme prof. j'ai regardé samedi soir la finale du championnat du monde junior de rugby, vous pourrez voir de beaux matchs quand vous irez vous installer en nouvelle-zélande, la relève des all-blacks est assurée. les jeunes blacks ont brillamment battu une pourtant très belle équipe d'afrique du sud arc-en-ciel (comme dirait mandela). ecrit par : japhet | 23 avril 2007 breaking niovvs sonnez les matines il est mort boris eltsine bientot ce sera poutine ding dingue dongue……. boris eltsine, le bernard tapie du kremlin et de bicêtre. a côté de lui, hemingway était membre d’honneur de la ligue anti-alcoolique. et samson françois ,président de l’amicale des buveurs de lait. boukovski, le pivo-poivrot, un doux adepte des boissons vitaminées……. on raconte que boris eltsine a ordonné de n’être pas incinéré de peur de faire schachlik pendant des plombes. je me suis toujours demandé comment il a vait pu se hisser sur le char en 1991 sans se casser la binette…. eltsine, ah, eltsine, sorte de tchernenko muni d’un cerveau, et d’un robinet de remplissage, accessoire que le premier nommé possédait aussi. eltsine, au kremlin, en train de bouffer du caviar sevruga à la louche avec des dizaines de natachas pendues en grappe à son bénard. le satrape oriental. pas une grande perte. salut à gévéorowitch, margnatovski et kantevalofski, les dieux de nicolaievitch. ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 montaigneàcheval, contres est nettement plus près de blois que de bourges... mais, en cherchant un peu, on y trouve des vins excellents... puisque dobolino nous parle de côtes du rhone, j'ai deux excellents vins, dans les "génériques". le guigal, (le millésime 2003 est vraiment très bon, les plus anciens aussi, mais je n'ai pas eu l'heur de goûter les plus récents), et le château "la rolière" millésime 2000... il paraît cependant que les millésimes plus récents de celui-ci ne sont pas à la hauteur... japhet, les vins que vous me proposez sont vraisemblablement dans une catégorie nettement au dessus que celui que je vais vous envoyer... et je les aime tous a priori! je vous remercie, en tous cas! ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 je croyais qu'eltsine était mort depuis longtemps! ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 no problema, christophe, comme disent nos amis transalpins. je suis ravitaillé par des bourguignons qui connaissent de bons producteurs, je l'ai à des prix intéressants. bonne soirée à tous ecrit par : japhet | 23 avril 2007 sonnez les mâtines, il est mort boris... Телеграмма Б.Н.Ельцину: "Государственная дума желает бывшему президенту скорейшего выздоровления 202 голосами, против 195". télégramme à b.n eltsine: "la douma d'etat souhaite à l'ex-président un vif rétablissement 202 voix, contre 195" ecrit par : buntovchik | 23 avril 2007 le seul espoir qu’on peut encore avoir, c’est que cet arturo ui de second choix, ce peron de perron n’en fasse qu’à sa tête et dérape avant le 6 mai, en sortant une merde bien mûre qui fera pâlir ses communiquants ou alors en effectuant un de ses pétages de plomb hargneux dont il a le secret. ce personnage est une sorte d’homme-orchestre de toutes les tares françaises sédimentées depuis des siècles, de ce que les italiens appellent si joliment “la furia francese”. bismarck, moins tendre nous qualifiat de “nation de zéros”. il devait anticiper. chez sarkozy le pouvoir n’a en fait aucun attrait. ce qui l’intéresse ,en vrai fou, c’est d’occuper l’espace en moulinant pour bien montrer qu’il existe, dans une sorte de ronde adolescente vieillie et croupissante, un peu famélique, ponctuée de coups de menton caporalistes qui font hurler de rire ou de colère, c’est selon. une sorte de vizir caverneux, un curieux mélange de prédigéré intellectuel et de vide sidéral. avec aussi une incapacité pathétique à être bon, doux, ou seulement à faire semblant. les mains agitées de rictus haineux . toujours en train de sauter par-dessus lui-même pour finir dans une mare de merde. la seule à des lieues alentour. entouré d’affidés habiles à profiter de sa pataude suffisance, enclins à le faire chuter pourvu que leurs prbendes soient assurées et que l’autre, l’horloge explosive ,n’en sache jamais rien. fantasmant sur un putsch à la videla, à la pine au chais, sans en avoir la carrure. louchant sur badinguet sans en avoir la rouerie intelligente. curieux personnage, à la fois si français et superficiel et si peu en phase avec l’étrangeté à la fois primitive et subtile de ce pays dont de gaulle disait “qu’il fallait le mener par les songes”. et dangereux avec ça. style à se balader dans une région sismique avec sur le dos des bouteilles de nitro-glycérine. pompier incendiaire, qui ne sent pas le pays, mais qui ne sent que e propre émerveillement qu’il se suscite à lui-même un peu comme l’exécuteur testamentaire d’un grand écrivain qui croit qu’il est devenu cet écrivain lui-même. lui prétend mener les français par les coups de latte, les beignes, les flics. or, toute notre histoire prouve que ce genre de vélléité se solde par un échec terrible. ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 "toutes les tares françaises" "en vrai fou" "dans une sorte de ronde adolescente vieillie et croupissante" "finir dans une mare de merde" "les mains agitées de rictus haineux" ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 au fur et à mesure que je découvrais ce post, il me semblait avoir déjà lu quasiment le même texte quelque part. je viens de le retrouver, dans un ouvrage de l'excellente collection kiosque consacré au front populaire. en voici un extrait : "est-il fou ou vendu ? serait-il les deux ? les gens bien informés assurent que les premières années de son enfance se sont déroulées dans une atmosphère de sénilité avancée.(...) sa démarche et ce que ses admirateurs veulent bien appeler son"éloquence" ont un rythme infernal qui broie les fatigues et défie les records de l'homme sain. il semble condamné par quelques démoniaque héritage au mouvement perpétuel d'une boussole sans aimant. a la tribune, on le devine impuissant à contrôler ses réflexes. il fait pivoter sa tête ricanante sur ses épaules faméliques ; il lance les bras en avant avec la brusquerie ataxique d'une marionnette qui n'a plus toutes ses ficelles. s'il est vrai que m. cot n'est jamais en possession de tous ses moyens, le trait le plus caractéristique du mal dont il souffre, c'est l'obsession sanguinaire. (...) c'est la sanglante araignée de m. cot qui tisse sa toile autour de ses méninges..." fin de citation il s'agit d'un article écrit par jacques audran dans "gringoire" (l'un des innombrables journaux d'extrême-droite qui pullulaient en toute légalité à cette époque-là) et consacré à pierre cot, ministre de l'aviation en 1936. critiquer un homme (ou une femme) politique sur son bilan, ses propositions, ses actes... relève de l'exercice normal de la démocratie. s'en prendre à son physique ne conduit-il pas sur des terrains pour le moins malsains ? ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 son physique ou son psychisme ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 le seul espoir qu’on peut encore avoir, c’est que cet arturo ui de second choix, ce peron de perron n’en fasse qu’à sa tête et dérape avant le 6 mai, en sortant une merde bien mûre qui fera pâlir ses communiquants ou alors en effectuant un de ses pétages de plomb hargneux dont il a le secret. ecrit par : montaigneàcheval | 23 avril 2007 si ces pétages de plomb successifs et précédents n'ont pas suffi aux électeurs, c'est qu'ils ont la mémoire courte. ils l'auront alors pendant cinq ans et ils vont jouir! c'est pas la peine de voter pour lui si c'est pour nous faire des doléances et des méga-grèves dans six mois. moi, je ne voterai certainement pas pour cet instable assoiffé d'honneurs, mais je ne ferai pas le bordel s'il est élu. je respecte le choix de mes cons citoyens ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 son physique ou son psychisme ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 ben son physique, c'est crade mais son psychisme, il me semble que c'est fondamental? ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 montaigneàcheval :monsieur logorrhée du blog. drôle il fut. est devenu pénible en donneur de leçons sur un ton qui ne rehausse pas le niveau. ecrit par : mathias | 23 avril 2007 et dire qu'il mêle montaigne à ça ! pour répondre à m. sibille: je n'ai pas lu marianne pour sarkozy,mais j'ai lu lepédantàcheval. ca me suffit ! et ça ne change pas mon vote . ecrit par : bernard | 23 avril 2007 ben son physique, c'est crade mais son psychisme, il me semble que c'est fondamental? ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 les considérations relatives au prétendu "psychisme" de x ou y ont si souvent conduit à des dérives dangereuses qu'il est quand même permis de se montrer circonspect en la matière. ceux qui s'aventurent sur ce terrain sont-ils psychiatres, ont-ils eu l'occasion d'examiner x ou y en consultation ? avez-vous lu l'extrait de "gringoire" consacré à ce ministre du front populaire (qui fut directeur d'études à l'ecole pratique des hautes etudes dans les années 60) ? désolée, mais tout ce qui flirte avec la prose d'extrême-droite me fait gerber ! ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 hussard, vous êtes aussi suceptible qu'angelo! ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 son physique ou son psychisme ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 ben son physique, c'est crade mais son psychisme, il me semble que c'est fondamental? ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 bien étrange réflexion n'est-il pas? le partage de l'homme entre physique et psychique (la division psycho-somatique constituant un des piliers de notre culture) est un leurre, une feinte, une pure fiction. il fut un temps où les défauts morphologiques d'un individu servaient à former son identité, jusqu'à forger le sobriquet puis le nom propre. par exemple: le nain. d'où provient ce sentiment que moquer le physique d'un individu (aussi haut qu'il soit assis) constitue un délit moral, un crime de lèse-majesté, pourquoi pas? est-ce le résultat de cette croyance en la perfection absolue du pouvoir dont l'effigie vivante ne saurait souffrir le moindre défaut visible au regard du vulgaire? la même logique que celle révélée à l'occasion de l'affaire des caricatures de mahomet n'est elle pas à l'oeuvre? et qu'en est-il des écrits ou des paroles qu'un individu peut proférer? bénéficient -ils d'un traitement différent? je n'en suis pas convaincu à repenser aux ennuis que connaissent certains bloggeurs de la part du pouvoir? d'une manière générale j'ai le sentiment que les espaces de liberté de penser et de s'exprimer, de critiquer et de de railler se rétrécissent dangereusement à mesure que croissent les moyens de diffusion? ecrit par : buntovchik | 23 avril 2007 who is angelo ? ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 et dire qu'il mêle montaigne à ça ! pour répondre à m. sibille: je n'ai pas lu marianne pour sarkozy,mais j'ai lu lepédantàcheval. ca me suffit ! et ça ne change pas mon vote . ecrit par : bernard | 23 avril 2007 il y avait les colleurs d'affiches qui nuitamment polluaient les murs de nos villes maintenant sarkozy lache ses milices blogueuses...tous les moyens sont bons dans cette campagne puante... qui a écrit :"il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" ecrit par : xanthippe | 23 avril 2007 who is angelo ? ecrit par : un hussard | 23 avril 2007 je préfère traduire par wo ist angelo! a quoi je réponds, angelo est sur le toit et très suceptible! ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 vous vouliez l'avis de professionels, hussard? choisissez vos névroses préférées 1) nicolas sarkozy http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2215/dossier/a340192-lhomo_sarkozycus.html 2) ségolène royal http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2215/dossier/a340189-la_madone_et_le_sceptre.html ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 buntvochik, j'avoue que je trouve bas qu'on se moque de mon physique qui m'est inné ou à peu près (c'est au fond critiquer mes géniteurs pour l'imperfection de leur travail). je préfère qu'on critique mes défauts psychiques qui sont, pour beaucoup, de mon fait. ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 xanthippe,gardez vos insultes! justement , j'ai changé d'avis. j'ai voté royal aux régionales. incroyable,mais vrai! ecrit par : bernard | 23 avril 2007 ceci dit, je vais dormir un peu bien que mon homme ne soit toujours pas revenu du meeting de ségolène à valence. dieu! que notre préfecture est loin... ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 montaigneàcheval, vous êtes un virtuose! cordialement. ecrit par : christophe sibille | 23 avril 2007 d'où provient ce sentiment que moquer le physique d'un individu (aussi haut qu'il soit assis) constitue un délit moral ? ecrit par : buntovchik | 23 avril 2007 peut-être de films comme "la chambre des officiers" ou, dans un tout autre genre, "le juif süss" de veit harlan. de pieds à coulisse pour mesurer des nez... ou, beaucoup plus proche de nous, de la vue d'enfants ou d'adolescents qui ont en ont gros sur le coeur quand ils subissent les moqueries de leurs camarades simplement parce qu'ils sont différents... ce qui ne signifie aucunement qu'il faille interdire les caricatures ou supprimer la liberté d'expression ! mais pour en revenir aux élections, amener le débat sur le physique des candidats ne permet-il pas surtout d'évacuer la question du contenu ? etant donné que notre futur(e) président(e) sera tenu(e) de respecter la feuille de route élaborée par bruxelles, ce qui ne lui laissera guère de marge de manoeuvre, on comprend qu'il soit délicat pour les deux candidats de détailler concrètement leurs programmes. et comme il leur sera bien difficile de prouver, de manière rigoureuse et argumentée, que leurs deux programmes sont fondamentalement différents, il est à craindre que la campagne ne vole pas bien haut. quand on manque d'arguments, on est facilement tenté par les invectives, non ? ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 je laisse mon mail ici aussi, parce que tout le monde le fait, meme christophe sibille, et parce que si un blog culturel se crée, je veux en être prévenu ! mais j'ai l'impression d'assister à l'apocalypse sans même avoir été prévenu, je n'ai toujours pas vu où il était écrit que ce blog allait fermer. ecrit par : jérémy | 24 avril 2007 "vous vouliez l'avis de professionnels, hussard ?" dobo là, on rêve ! professionnels du caca nerveux, qui grimpent un temps aux rideaux en agitant l'épouvantail du dépistage comportemental de la délinquance à trois ans, et qui, sans l'ombre d'une nuance à propos d'une "science à visée thérapeutique", qui n'a jamais guéri personne, dépeignent à la pollock (traître encensoir) de dégoulinantes "envies de pénis" ou des "goupil(les) de tous les dangers", des mains tremblantes et agitées, mieux, bi-sexuagitées psychiquement, et qui seraient ainsi les gouvernails de l'un ou l'autre futur navire-amiral ? Ça ne vous rappelle rien, comme fatras psycho-pédant ? c'est précisément ce genre d'article -présumant débusquer un risque d'hécatombe, avec l'assentiment du lectorat "connivent", et bientôt rompu au décodage des psychopathies accrochées sur les corps, postures et visages, telles des codes-barre sur des poissons surgelés qui en indiqueraient la mer nourricière-, qui fait doucement le lit du monde de gattacca... bravo ! ecrit par : d'enguell | 24 avril 2007 vindiou ! je sens que nous allons bientôt avoir droit à l'avis éclairé des astrologues ! a quand les aruspices ? ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 bon, je viens de lire environ 320 messages + les articles + quelques liens... toujours aussi intéressant le bistrot à brighelli ! des gens qui peuvent réellement penser, c'est-à-dire penser contre soi-même, c'est une qualité rare et précieuse. comme il faut faire court, quelques remarques en vrac : - oui sarko a sans doute des problèmes psy. je le vois bien en bipolaire type 1, ça colle assez bien avec sa personnalité, son parcours, ses absences (ainsi qu'avec sa distance vis-à-vis de l'alcool, incompatible avec le traitement). de même, alors qu'il n'est pas particulièrement cultivé, sa connaissance sur l'origine génétique complexe des troubles mentaux est suffisamment rare dans le monde politique gangrené par le lobby psykk (analiste) pour qu'elle ne soit pas intéressée. les bipos, ça peut donner de bonnes choses en politique - churchill était bipo. ca peut donner aussi le pire (napoléon, hitler, staline...) - le problème c'est que ségo est au moins aussi malade que sarko (bipo type 2 ?), sauf qu'elle n'a pas l'air de se soigner. en outre, elle est bien moins entourée et le bordel qui règne au ps à tous les niveaux, laisse augurer du pire. oui, la question de l'entourage est essentielle. - pour info, al qaeda projette des attentats en france, en espagne et au r-u sous très peu. (projet des djihadistes, la reconquête de l'andalousie suivi d'un retour des frontières d'avant 732 (c martel) ; comme on dit en palestine : "après le samedi, le dimanche". (sans compter le sort de ces pauvres otages victimes de l'inconscience de terre d'enfance.) cela risque de peser au soir du vote. - un axe usa (en dépit de la connerie de la guerre irakienne), israel, gb, france me semble absolument essentiel face aux menaces qui nous attendent. - la turquie en europe ? diantre, jamais ! avec sarko, on prend des risques, mais avec ségo, on prend tous les risques. bref, le choix sarko me semble être le moins mauvais. elections de fous donc, où j'ai voté de villiers au premier tour (moi, l'athée, bouffeur de curé qui ai toujours voté à gauche) avec un second tour où l'on joue le film "un fauteuil pour deux psychopathes". faites vos jeux, plus rien ne va :-) - je vous fiche mon billet que chirac aurait pu être au second tour avec une bonne campagne contre sarko et qu'il doit s'en mordre les doigts. désolé d'avoir adopté un style lapidaire. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 d'enguell, que voulez-vous dire? je n'ai rien compris! chirac présent dans cette élection? j'avoue que, jusqu'à l'avant dernier moment, j'ai vraiment cru qu'il allait le faire! pourquoi "même christophe sibille", jeremy? j'ai laissé mon mail trois fois ici, dont la première il y a quelques mois déjà. comme vous pouvez le constater, je n'ai pas grand-chose à cacher! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 en mettant ses momes à la laïque du coin pour qu'ils tirent un peu les autres vers le haut... il y a de multiples manières: ça s'appelle être une pauv' conne! je le sais et n'en suis pas peu fière ecrit par : dobolino | 23 avril 2007 la laïque du coin, faudrait pouvoir ! comme je sens que la pique m'est destinée, je réponds : je suis dans un bled où il y a un seul lycée, énorme, surpeuplé, tentaculaire (et à 8 bornes de chez moi, en plus), et dont le maire, avocat ump (ai-je besoin d'en dire plus sans friser la diffamation ?), a refusé obstinément les sous du conseil régional pour la création d'un second lycée. le terrain pressenti était superbe, à deux pas de chez moi, et, croix de bois , croix de fer, mes filles y seraient allées au lieu du privé. le terrain en question est aujourd'hui en cours de lotissement par les amis promoteurs de not' bon maître. (l'autre terrain possible accueillera une caserne de crs !!!). voilà pourquoi notre ville compte pas moins de trois lycées privés. dont deux en lisière de quartiers "sensibles". rien à voir avec l'école alsacienne, si tu vois de qui je veux parler. par ailleurs, l'enseignement y est traditionnel, frontal, régulièrement contrôlé et noté, et le caté n'est pas obligatoire. pourquoi ne pas considérer que les traitres qui mettent leurs enfants dans le privé ne le font plus par choix religieux, par conscience de classe, ou par trouille, mais en votant avec leurs pieds pour un enseignement de qualité et contre les excès des pédagogos, et que ce mouvement est une bonne raison de plus de s'interroger sur les réformes nécessaires de l'éducation nationale ? ecrit par : yann | 24 avril 2007 les auteurs accoce pierre et rentchnick pierre ont publié "ces malades qui nous gouvernent", suivi , plus tard, de "ces nouveaux malades qui...." faut-il être parfaitement sain pour gouverner? qui est "pur"? personne ici ne peut le prétendre. ce que représente l'engagement dans une carrière politique est de nature à manifester le meilleur et le pire: la lutte pour s'affirmer- l'arêne des egos, des égaux? des ségo?..._, pour voir "triompher" ses idées, etc... si les gouvernants sont un peu "malades" ou carrément fous ( dire qu'hitler ou lénine étaient fous, cela n'explique pas le régime ni la ferveur populaire, etc.) , cela n'explique pas pourquoi tous ceux qui gouvernent avec eux les suivent. ou bien tout ce monde politique est constitué de malades et l'on voit à quelle conclusion on peut arriver à propos de la démocratie et du pouvoir en général. ségolène serait "mytho", sans humour etc... et alors? ce n'est pas cela le sujet! c'est relativement intéressant mais c'est voir le problème par le petit bout de la lorgnette! l'information générale n'est pas publiée par le canard enchainé ou charlie ... ce qui importe c'est la vision, les objectifs et les moyens qui sont annoncés. c'est la-dessus qu'il faut essayer de faire preuve de discernement. or, nous m^mes, citoyens, faisons- nous des choix vraiment éclairés par la raison? rien de sentimental, d'affectif, de subconscient ne viendrait influer sur nos choix? devons -nous consulter un médecin avant de voter? un petit, un complexé, un gros, devraient-ils être exclus du vote pour la raison qu'ils ont une revanche à prendre avec la vie? et pour la fonction suprême, il faut un candidat sorti du catalogue "vogue" muni d'un certificat de bon état mental? a l'ena, on fabrique des spécialistes, des têtes bien faites pour gouverner efficacement: c'est extraordinaire, non? c'est la réussite obligatoire, non?... et pour être professeur, ne faudrait-il pas passer un examen de santé mentale? ce métier abime: une révision mentale et nerveuse , tous les 4 ou 5 ans, ça vous dirait? ecrit par : lenny | 24 avril 2007 Ça ne vous rappelle rien, comme fatras psycho-pédant ? c'est précisément ce genre d'article -présumant débusquer un risque d'hécatombe, avec l'assentiment du lectorat "connivent", et bientôt rompu au décodage des psychopathies accrochées sur les corps, postures et visages, telles des codes-barre sur des poissons surgelés qui en indiqueraient la mer nourricière-, qui fait doucement le lit du monde de gattacca... bravo ! ecrit par : d'enguell | 24 avril 2007 vindiou ! je sens que nous allons bientôt avoir droit à l'avis éclairé des astrologues ! a quand les aruspices ? ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 je savais que j'allais vous faire plaisir! un peu d'humour que diable... pour yann, fallait pas se sentir visé par les propos sur l'école laïque ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 merci au passage pour les crétins de licenciés! ecrit par : elsa | 24 avril 2007 voilà qui va faire plaisir à dobolino, et à quelques autres... en tous cas, ce texte ne manque pas de souffle! si sa dédicataire en avait autant! « je voudrais vous parler de sentiments. car lors d'une élection présidentielle, et pour celle-ci bien plus que pour toute autre, il s'agit aussi de sentiments. il s'agit d'étonnement d'abord, d'espoir, de confiance, de méfiance, de craintes, et de courage aussi. il s'agit surtout, je crois, d'un sentiment de genèse. je n'ai jamais cru que la genèse fut terminée. petite fille, je pensais même que, une fois grande personne, je serais fermement conviée à y participer. et comme, à l'époque, aucun adulte autour de moi ne s'est cru autorisé à me détromper, je le pense toujours. certains hommes, certaines femmes, savent mieux que d'autres nous rappeler à notre droit et à notre devoir de contribuer à cette genèse, à cette mise au monde d'un meilleur monde. d'un meilleur pays, d'une meilleure ville, d'un meilleur quartier, d'une meilleure rue, d'un meilleur immeuble. d'un meilleur théâtre. mieux que d'autres, par leur détermination, leur ferveur, leur sincérité, leur intelligence, leur audace, ils nous incitent à entamer ou à reprendre avec joie un combat clair, juste, urgent, possible. modeste pour les uns, gigantesque pour les autres, mais possible. pour libérer cet élan, il ne doit y avoir chez les prétendants aucune faconde, aucune forfanterie, aucune vulgarité de comportement, aucun mépris de l'adversaire. aucune enflure pathologique de l'amour du moi. aucune goinfrerie. aucune clownerie de bas étage, aucun double langage. aucune mauvaise foi. non, il doit y avoir une terreur sacrée. oui. ils doivent être saisis d'une terreur sacrée devant le poids écrasant de la responsabilité qu'ils ambitionnent de porter, devant l'attente du peuple dont ils quémandent le suffrage avec tant d'insistance. oui, il faut qu'ils tremblent de la terreur de nous décevoir. or, pour cela, il leur faut de l'orgueil. car, sans orgueil, pas de honte. pas de vergogne. que de fois, ces jours-ci, je me suis exclamée: «oh! il est vraiment sans vergogne, celui-là.» eh bien, moi, j'espère, je crois, je sais que ségolène royal a de la vergogne et donc qu'elle est capable de grande honte si, une fois élue, elle ne réussissait pas à nous entraîner tous et chacun, où que nous soyons, du plus important des ministères jusqu'à la plus humble classe de la plus petite école de france, dans cet herculéen travail qui nous attend et qui consistera à recoudre, à retisser même par endroits, et à poursuivre la formidable tapisserie qu'est la société française. cet imparfait, cet inachevé mais si précieux ouvrage que, par pure, ou plutôt par impure stratégie de conquête du pouvoir, nicolas sarkozy et ses associés s'acharnent à déchirer. donc, contre la pauvreté, contre le communautarisme, pour la laïcité, pour la rénovation de nos institutions, contre l'échec scolaire, et donc pour la culture, pour l'éducation et donc pour la culture, pour les universités, pour la recherche, et donc pour la culture, pour la préservation de la seule planète vivante connue jusqu'à ce jour, pour une gestion plus vertueuse, plus humaine, donc plus efficace des entreprises, pour l'europe, pour une solidarité vraie, qu'on pourrait enfin nommer fraternité et qui ne s'arrêterait pas à une misérable frontière mais s'étendrait bien au-delà de la mer, bref, pour une nouvelle pratique de la politique, c'est un immense chantier que cette femme, eh oui, cette femme, nous invite à mettre en oeuvre. et moi, je vote pour ce chantier, donc je vote pour ségolène royal. > son adversaire surexcité veut nous vendre, nous fourguer un hypermarché, un vrai shopping paradise -très bien situé, remarquez, juste en face de la caserne des crs, elle-même mitoyenne du nouveau casino des jeux concédé à ses amis lorsqu'il était ministre - tandis qu'un troisième. celui-là, à part être président, j'ai du mal à comprendre ce qu'il veut pour nous. une hibernation tranquille, peut-être ? pendant ce temps, celui que bien imprudemment certains s'obstinent à classer quatrième alors qu'il y a cinq ans. vous vous souvenez? Ô ! nos visages blêmes, nos mains sur nos bouches tremblantes et nos yeux pleins de larmes. Ô ce jour-là nos visages. les avons-nous déjà oubliés ? l'horreur de ce jour-là, l'avons-nous déjà oubliée? la honte de ce jour-là? voulez-vous les revoir, ces visages? moi, non. voilà pourquoi, même si je respecte leurs convictions, et en partage plus d'une, je ne veux pas que ceux qui pratiquent l'opposition radicale, jusqu'à en prôner la professionnalisation durable, nous entraînent dans leur noble impuissance. voilà pourquoi je pense que nous, le soir, dans nos dîners, devons cesser nos tergiversations de précieux ridicules. c'est du luxe. un luxe insolent aujourd'hui. beaucoup dans ce pays ne peuvent se le payer. ils souffrent. ils sont mal-logés, ou pas logés. ils mangent mal. ils sont mal soignés, ne connaissent pas leurs droits, donc n'ont droit à rien. ni lunettes, ni dents, ni vacances, ni outils de culture. leurs enfants n'héritent que de leur seule fragilité. ils souffrent. ils sont humiliés. ils ne veulent pas, ils ne peuvent pas, eux, passer un tour. encore un tour. jamais leur tour. alors, dépêchons-nous. il y a du monde qui attend. allons-y, bon sang! il n'y a plus une minute à perdre. cette femme, eh oui, cette femme porte nos couleurs, elle les porte vaillamment, courageusement, noblement. et quand je dis couleurs, je ne parle pas des seules trois couleurs de notre drapeau. je parle des couleurs de la france, celle que j'aime, celle de la citoyenneté vigilante, de la compassion pour les faibles, de la sévérité pour les puissants, de son amour intelligent de la jeunesse, de son hospitalité respectueuse et exigeante. je parle des couleurs de l'europe à qui nous manquons et qui nous manque. voilà pourquoi je vote pour les travaux d'hercule, je vote pour ségolène royal, et je signe son pacte. » ariane mnouchkine ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 quel horrible style chewing-gum... ariane mnouchkine bat des records de ridicule - pourtant elle s'y connaît dans ce domaine. au moins elle s'en rend à moitié compte à un moment de son texte... la vendeuse de boisson aux orties et accessoirement de théâtre pour bobos soutient ségo ? encore un argument en faveur de sarko ! :-) ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 quand j'étais marxiste,avant 1989,j'aimais ça,ce genre de catéchisme culpabilisant. en 2007,je trouve ça d'un ridicule,ce style "monument soviétique". et si royal passait,c'est ça qu'on entendrait chaque jour. de grâce,pitié! ecrit par : bernard | 24 avril 2007 t'inquiète, berrrrrrrnarrrrdo, porcelaine de limoges......de toutes façons il a déjà gagné, le sauveur de la france.... bin oui, t'étais marxiste...ça explique tout. d'un dogme à l'autre. souviens-toi de doriot...... et pour ma part, je préfère la prose préchi-précha d'une ariane mnouchkine, aux blobloteries médiocres du poussif parvenu magyar que vous cooptez tous, sans vous rendre compte au passage qu'il a intégré à son programme des idées essentielles du lepénisme. mais ça n'a pas l'air de déranger grand-monde..... pour ce qui est de l'en, qu'elle crève, cette vieille charogne mitée, tant ses turpitudes ,ses errements furent inouïs. ecrit par : montaigneàcheval | 24 avril 2007 ......aux blobloteries médiocres du poussif parvenu magyar...... on dirait le pen et son récent vocabulaire. ecrit par : bernard | 24 avril 2007 l'aspect vraiment particulier de cette campagne, c'est la diabolisation de la personnalité de sarkozy. je ne vois pas d'autre exemple d'exécration d'une personnalité, hormis à l'égard de jean-marie le pen, depuis la haine vouée par l'oas à de gaulle ou celle des antisémites contre blum." question : quelle en est la raison ? un impensé, selon lequel cet homme est un étranger. etranger à une tradition politique, et d'origine étrangère, fils de hongrois et petit-fils de juifs de salonique. il y a eu un déversement de xénophobie dissimulé en attaques ad hominem. outre la moustache pour grimer sarkozy en adolf hitler, j'ai vu sur une affiche "road to the ivème reich". plutôt que d'une lepénisation de sarkozy, je crois juste de parler d'une lepénisation de ses adversaires." ce n'est pas de moi,tranquillisez-vous.je n'ai pas ce talent. c'est de max gallo ecrit par : bernard | 24 avril 2007 a montaigne à cheval : le pen a dit aussi : - l'eau, ça mouille - le soleil ça fait bronzer - il faut abandonner la méthode globale oh là là, dur métier que celui d'être politiquement correct de nos jours. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 si quelqu'un trouve que ce texte là ne manque pas de souflle, il faut de toute urgence lui envoyer une bombonne d'oxygène car il va droit à l'asphyxie... l'indigence politique de ces artistes imperméables au ridicule n'a deegale que celle de leurs admirateurs. quand george clooney se bat pour le darfour, il tient la route et mouille sa chemise, au propre et au figuré, et il y a bien pire comme spectacle, non? mais nos armchair activists, bouffés aux mites radical chic, et autres doctrinaires de salon sont comme cette pauvre vieille mnouchkine, et comme les "pédagogistes", des personnages de molière. beau casting! de tartuffe en précieuses ridicules...molière est l'analyste intemporel du mal français, comme le prouve cette réception béate de la logomachie royalo-mnouchkine. "soyons économes de notre colère, il y a bien trop de nécessiteux " aurait pu dire aujourd'hui, devant pareille défaite de l'intelligence, le prince de ligne qui s'en tenait alors au simple mépris de ses contemporains. la colère est l'étape suivante, quand des enseignants méprisent leurs élèves au point de voter pour s. royal, malgré la certitude qu'elle va, ( tout comme bayrou) laisser ces "pol pot de la culture[...] poursuivre méthodiquement leur oeuvre de déséducation nationale".( maurice t.maschino, l'école usine à chômeurs, page 20). bande de phraseux.... et ce sont les mêmes qui crèvent de trouille en beuglant sarko-facho!!! c'est trop monstrueux d'ineptie et de veulerie pour être drôle. ecrit par : cadichon | 24 avril 2007 qui crève de trouille, cadichon, sinon ceux qui prennent des pseudos ridicules pour exhaler leur haine? ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 quand à max gallo, il est décidément devenu totalement gâteux, apparemment! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 je vais tenter de faire plaisir à christophe, à qui le lyrisme d'ariane semble plaire… elisons-la. elisez-lisez-lisez la… ecrivez son nom sur le bulletin où vous aurez pris la peine de barrer celui de l'impétrante du bas-poitou, qui n'a ni le talent de faire des phrases, ni l'art de les dire. ariane mnouchkine oui (je lui dois tant d'exquis souvenirs de théâtre !), ségolène, non. jpb ecrit par : brighelli | 24 avril 2007 bernard, si vous lisez attentivement le dossier de "charlie" consacré à nicolas sarkozy, vous verrez qu'il n'y a aucune attaque "ad hominem". seulement un défilé implacable de faits expliquant les réalisations de cet ancien de trente ans en politique, et qui font froid dans le dos par rapport à ce qui nous attend avec cet homme soi-disant nouveau. ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 c'est sûr que le passé artistique d'ariane mnouchkine, (et le présent, quoique son dernier spectacle ne soit pas une totale réussite) est légèrement plus probant que celui de doc gynéco ou de johnny hallyday. il faut bien l'avouer! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 au moins, sarko n'a pas été décoré par pétain et ne fait pas ami-ami avec de futurs condamnés pour complicité de crimes contre l'humanité. au moins, il n'a pas été ministre de l'intérieur pendant la guerre d'algérie, il n'a pas eu à soutenir la torture, et s'est contenté de mater des émeutes sans effusion de sang chez les émeutiers. au moins, il n'a pas distillé une idéologie aberrante dans certaines sphères de l'etat et des médias contre lequel ce site lutte. au moins, il n'a pas fait couler le rainbow warrior. au moins, il n'a pas installé artificiellement une extrême-droite dans le paysage politique français mais a concrètement contribué à sa marginalisation. non, sarko, en dépit de tous ses défauts, n'a pas fait tout ça, et ne se réclame pas de cet héritage là. par contre, j'écoute la ségo, et elle, elle se réclame effectivement de mitterrand. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 m. logorrhée (montaigneàcheval) persiste et signe, c'est le professeur choron du blog. n'a plus aucun intérêt! ariane mnouchkine.... la gauche intello qui s'enlise dans sa vase moralisatrice. il faut lui décerner le molière de la niaiserie. ce qui change en france: on peut davantage être un intellectuel de droite sans avoir les coco qui vous bottent le « darf » et les suivistes qui achèvent la bête. etre intellectuel de droite ne veut pas dire que la gauche est conne, ne veut pas dire que tout ce qui se dit libéral est bien, que sarko est le sauveur de la fraance! (sanglots), que finkielkraut et gluksmann sont des maîtres à penser sans oreille critique,... non! on veut seulement espérer que les loches et les crabes socialo-cons incrustés sur le rocher iufm et nichés dans les entrailles de l'en soient moins à l'aise: quel espoir non vain! je ne parle pas de chasse aux sorcières mais un peu "d'eau bénite libérale" - liberté de penser d'abord! et ce, hors du cadre imposé de la bonne gauche antifaf, comme si on était en 36 - ne fera pas de mal. une muselière sur les gueules qui pérorent trop facilement, juste de quoi leur montrer qu'ils ne détiennent pas le ministère de la morale et de la pensée : quel espoir! oui cet espoir peut être déçu. tout cela on le sait, merci. mais que veut-on ici sinon de l'air? avec la ségo et ses voix de l'extrême gauche on sait que l'on sera achevés. sarko n'a pas à avoir honte de prendre des voix à le pen. ségo est - elle brûlée par les scrupules d'avoir les voix du parti communiste (nom synonyme de crimes de masse) et des trotskystes? comme si ce dernier n'était que le martyr de staline. moi, je ne l’oublie pas sur ce blog, je veux enseigner sérieusement et ne pas avoir la police de la pensée de gauche ou de droite aux fesses. je veux aider mes élèves à acquérir le savoir qui construit une personne et non pas un futur militant. libre je veux être et j'entends bien le demeurer. ecrit par : mathias | 24 avril 2007 "quant à max gallo, il est décidément devenu totalement gâteux, apparemment!" prenez donc france culture à 11 heures chaque dimanche ,l'esprit public,vous écouterez bien pour décider si max gallo est gâteux devant bourlanges,yves michaux et d'autres. ecrit par : bernard | 24 avril 2007 m brighelli allez au bout de vos intentions. ségolène non écrivez-vous mais il vous reste un nom propre et petit mot de trois lettres à associer sur votre blog. vous commencez par écrire : " sarkozy" et là, encore un petit effort à faire, un petit mot de trois lettres, peut-être encore un peu trop gros pour vous aujourd'hui, un reste de pudeur sûrement, mais vous verrez il finira bien par sortir puisque vous en mourrez d'envie. et si je me souviens bien d'une discussion antérieure, votre couvert umpiste est mis, il ne manque plus que le convive. bon appétit. et bien le bonjour à m. besson quand vous le verrez. ecrit par : merlemocoeur | 24 avril 2007 sarko live à rouen : "voltaire continuera à être enseigné dans les classes de france, et ceux à qui ça ne plait pas pour des raisons philosophiques ou religieuses n'ont pas leur place dans notre pays" j'adore ! ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 a propos de cet enseignant, victime de harcèlement pour avoir osé mettre en cause le dogme tout puissant: bonne nouvelle: "la discussion a tourné autour du fameux devoir de réserve, d'où il est sorti que la notion était décidement bien floue et difficile à cerner. tout ça m'a bien remonté le moral!"" il faut voter sarko ou aller à la pêche le 6 mai pour que soit mis fin pour de bon à l'enseignement de l'ignorance et de la haine dans les écoles des pol pot grenelliens. ecrit par : cadichon | 24 avril 2007 saint voltaire, ce père de l'eglise, enseigné en france? quelle horreur! "merlet moqueur" doit se frapper le bec. il dit ça sarko, à rouen, où sainte jeanne fut brûlée vive? quand ségolène sera martyr, on fera un mausolée pour se recueillir sur ses cendres ou sur son corps embaumé ( au choix) et les processions: sainte ségo, protectrice des iufm, priez pour nous! sainte ségo, douceur des victimes du medef, priez pour nous! sainte ségo, etc. flagellants à vos fouets! ecrit par : mathias | 24 avril 2007 il a fait encore plus fort, il a parlé d'horace, de corneille (dont la célébrations du tricentenaire est taboue pour cause de cid politiquement incorrect), de jeanne d'arc - très bon là-dessus, le pen doit enrager - et de voltaire. il a très intelligemment relié les racines chrétiennes et la notion de laïcité. il a brocardé les fanatismes. une de ses phrases a été : "je n'ai rien contre harry potter, mais si ce n'est pas à l'école qu'on apprend les grands auteurs, où est-ce que cela sera ?" ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 je relis encore le texte de mnouchkine: elle est gâteuse cette mémé, c'est effrayant. si on délirait de la même manière sur ségo... c'est sûr, quand on lit ça, on veut bien se laisser coller l'étiquette d'intello de droite. pauvre gauche , elle mérite vraiment mieux. elle méritait mieux que stégo qui semble réciter sa profession de foi. elle y croit à ce qu'elle proclame? aussi artificielle que sa photo noir-blanc: un artifice grossier et pitoyable. icône pour des chiottes tristes. ecrit par : mathias | 24 avril 2007 cadichon, bien d'accord avec vous. et quand on sait que ce même "devoir" ( à enseigner en éducation civique) est imposé pour ne pas diffuser les consignes de notation au bac ou au brevet des collèges. quand on a honte de sa cuisinne on arrête et on ferme sa gargotte! marre de l'administration quasi militaire! la "grande muette": l'en! circulez! rien à voir! tu parles... ecrit par : mathias | 24 avril 2007 mais alors que l'on fasse aussi lire et étudier ce que voltaire écrivait sur les juifs et leur religion et on verra les réactions. j'en salive d'avance. mais qui osera? ecrit par : merlemocoeur | 24 avril 2007 mathias, ta thias , sa thias, notre thias, votre thias, leur thias, quel honneur. professeur choron......charlie hebdo ...mazette. merci, ce qui m'eût enchifrené c'est que vous m'eussiez comparé à minute ..... ecrit par : montaigneàcheval | 24 avril 2007 sarko au pouvoir ce sera - la mise à mal des écoles publiques face aux écoles privées. , les communes seront contraintes de financer ces institutions privées. ce sera gravissime pour des maires qui ont tout fait pour défendre, aider leur service public d'éducation. que deviendra alors le service public d'éducation dan sce contexte. est-ce ça que vous voulez? - la fermeture , pour économies, des écoles à une deux trois ou quatre classes pour des regroupements. ici encore le service public de proximité et de qualite sera anéanti. les écoles rurales font leurs preuves et pratiquent une pédagogie dynamique et de proximité encore une fois. est-cela que vous voulez? moi non surtout pas. quand on voit hier soir comment il flattait gilles de r lors de son meeting alors qu'il y a peu ils s'échangeaint des communiqués aigres (par exemple sur les décharges). c'est le bal des faux culs. le pire ou le comble serait que de robien poursuive sa mission sourde aux avis et au dialogue social. soyons réaliste et "royaliste" ne le laissons pas faire. ecrit par : yves | 24 avril 2007 "mais alors que l'on fasse aussi lire et étudier ce que voltaire écrivait sur les juifs et leur religion et on verra les réactions. j'en salive d'avance. mais qui osera?" ca ce sont des amalgames ! les propos de voltaire sur la religion juive sont dans l'ensemble parfaitement pertinents. je ne vois pas qu'il ait des mots contre les juifs en tant que peuple. ses propos ne sont guère différents de l'excellent texte qu'on trouve sur atheisme.org. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 @ yves, et en parlant de bal des faux-culs, ségo vient d'ouvrir la porte à l'udf en leur proposant des place au ministère. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 on peut s'appeler voltaire et dire des nouilleries. et puis au xviii° s., le contexte n'était pas celui du xx°. ( pas envie de développer ) inutile de baver de plaisir comme montaigneàcheval qui se trémousse dans sa souille. a sa façon: montaigne ma taigne le taigneux la rosse j'te rosse assis sur l'bidet et paf et bing! ecrit par : mathias | 24 avril 2007 et si je me souviens bien d'une discussion antérieure, votre couvert umpiste est mis, il ne manque plus que le convive. bon appétit. et bien le bonjour à m. besson quand vous le verrez. ecrit par : merlemocoeur | 24 avril 2007 soupera-t-il avec la statue du commandeur? ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 je ne vois pas qu'il y ait des bêtises là-dedans, ni qu'il y ait à parler de contexte. je crois que son traité de la tolérance est effectivement parfaitement d'actualité. "ainsi donc, sous moïse, sous les juges, sous les rois, vous voyez toujours des exemples de tolérance. il y a bien plus (note 53): moïse dit plusieurs fois que "dieu punit les pères dans les enfants jusqu'à la quatrième génération"; cette menace était nécessaire à un peuple à qui dieu n'avait révélé ni l'immortalité de l'âme, ni les peines et les récompenses dans une autre vie." la suite sur http://perso.orange.fr/union.rationaliste44/cadres%20dossiers%20en%20ligne/dossiers_en_ligne/philosophie/voltaire/traite%20sur%20la%20tolerance2.htm#c13 ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 pour trouver gallo gâteux il faut avoir le discernement d'une limace et le sens critique d'une carpette. gallo est un galeux pour ceux qui ne tolèrent pas qu'il dise à qui veut l'entendre, ( notamment le dimanche matin...) que certains caciques qui ne voient que la défense de leur pré carré entretiennent l'immaturité politique de l'électorat socialiste et l' empêchent de progresser. la naissance d'un parti du centre débarassé de ce bois mort est la meilleure nouvelle possible. que bayrou en soit le leader souhaitable, c'est nettement moins sûr. homme de gauche moderne sûrement pas, encore que comme c'est la girouette qui tourne quand le vent change, cela encore pourrait s'améliorer. comme perdreau de l'année, là c'est rédibitoire: erreur profonde de casting. la défaite de royal, c'est la chance d'une véritable cure de jouvance pour un mouvement obsolète, né dans l'honneur mais qui doit disparaître, faute d'aggiornamento, après soixante dix ans de compromissions et de démission, devant tous les totalitarismes de la planète. il va falloir faire un sacré ménage. besoin d'air. pour l'instant, l'avenir de mes enfants ainsi que la transmission des savoirs et de mon patrimoine culturel à mes futurs petits-enfants c'est sans le moindre conteste possible à droite qu'ils sont pris en compte. gardons le cap. même les plus inconditionnels de ségolène devraient avoir eu les yeux décillés par le discours de melle. elle n'aura jamais la stature d'une femme d'état et mieux vaut s'en apercevoir maintenant. une hypothèse: si elle a attendu trois heures pour débiter ce tissus de niaiseries ( qu'elle a eu des semaines pour peaufiner!!) et si elle avait l'air aussi constipé que mon tamagushi, c'est peut-être parce qu'il y a eu du schpountz.... il y a de quoi...car en fin, la vraie responsabilité de la faillite de la gauche, elle n'est pas chez ceux qui l'ont propulsée dans la course. le coup de grâce, c'est elle qui le donne. ce n'est pas de vouloir aspirer à la plus haute marche de l'état qui fut son erreur, c'est de ne pas savoir qu'elle n'en avait pas les capacités.( allègre) si j'étais socialiste, en pensant au score qu'un dsk aurait pu faire au second tour, je mangerais mon chapeau de paille... ecrit par : cadichon | 24 avril 2007 a propos de nos grands classiques pour les malheureux stagiaires actuellement internés à l'iufm, ces quelques vers empruntés à racine : "la moitié s'épouvante et sort avec des cris ; mais ceux qui de la cour ont un plus long usage sur les yeux de meirieu composent leur visage." ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 bien d'accord avec cadichon et mathias. comment tant de gens sur ce blog peuvent-ils oser dire qu'ils défendent l'en, la valeur du savoir, l'accès pour tous à la culture, la vraie, et faire la connerie monumentale de voter pour quelqu'un qui va renforcer les iufm, mettre le roi de la pédago sur le poste de ministre de l'en, et purger l'enseignement de tout contenu... ( sauf pour l'école alsacienne, bien sûr). j'ai voté à droite pour la première fois de ma vie, dimanche dernier, afin de barrer royal et je recommencerai dimanche. je ne veux plus subir cette pensée unique et ces réformes qui nous empêchent d'enseigner des contenus. je ne comprends pas comment des gens qui voteront pour royal dimanche pourront se permettre de râler ensuite contre les pédagos. si vous votez pour elle, vous défendez les iufm et je ne comprends plus vos remerciements hypocrites à pedro et à jpb. un peu de cohérence, un peu de courage! ce sont bien les profs de gauche que j'ai toujours connus: ça râle contre les pédagos, contre les réformes, contre l'administration,( mais ça plie dès que l'administration gueule) ça fait grève quand tout le monde fait grève, et ça vote à gauche, par réflexe, parce que, quand même, ben oui, quand même...on n'est pas des fachos, nous...! on est pour le petit peuple, on n'est pas pour les friqués... j'entends cela dans mon bahut tous les jours. tiens à propos de votre royal, elle est tellement de "gauche" qu'elle ne fait même pas peur à parisot qui a dit lors de sa dernière apparition que le medef s'accommoderait très bien de votre candidate de gauche. ecrit par : thalie | 24 avril 2007 une de ses phrases a été : "je n'ai rien contre harry potter, mais si ce n'est pas à l'école qu'on apprend les grands auteurs, où est-ce que cela sera ?" ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 un bout de steak que son conseiller en communication lui a glissé pour vous apaisé! ce qu'il en a à scier de ce que vous enseignez au peuple... enfin, si!, il en a à scier. venez pas pleurer après! moi, à titre personnel et strictement personnel, j'm'en contrefiche. il ne sacquera pas les professions libérales.. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 pour hussard (!!!!) et cadichon c'est plus facile de prôner la compétition, la sélection, le mépris que de se préoccuper de ce que vont devenir les écoles publiques qui ont à faire face aux écoles privées catho pour lesquelles sarko va ouvrir le porte monnaie public. quel manque d'égard. il en sera de même pour les écoles rurales qui vont être menacées. et vous et vos amis parlez de refondation!!!!! destruction est plus approprié. ecrit par : yves | 24 avril 2007 oh ! peut-être bien dobolino... mais auparavant j'ai écouté le discours made in ddr de ségo : que des généralités, absolument aucun exemple concret, de la pure langue de bois sentimentale. ségo dit à la france qu'elle l'aime, la salle beugle à ségo qu'elle l'aime. mais le reste, rien du tout ! sinon, sarko parle de la vie, de notre vie et essaye de poser la question du comment (l'améliorer). discours dogmatique. ségo parle de sarko, de sa vie et essaye de poser la question du comment (l'évincer). discours purement idéologique. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 pour hussard (!!!!) et cadichon c'est plus facile de prôner la compétition, la sélection, le mépris que de se préoccuper de ce que vont devenir les écoles publiques qui ont à faire face aux écoles privées catho pour lesquelles sarko va ouvrir le porte monnaie public. quel manque d'égard. il en sera de même pour les écoles rurales qui vont être menacées. et vous et vos amis parlez de refondation!!!!! destruction est plus approprié. ecrit par : yves | 24 avril 2007 evident, mais à souligner parce qu'ici on est aveugle, sourd mais pas muet! et, à 80%, nantis... alors le peuple, on s'en fout? ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 monsieur yves, d'où tenez-vous que je prônerais "la compétition, la sélection, le mépris" ? au nom de quoi vous autorisez-vous à juger de mon engagement pour l'école de la république ? j'attends vos brillants arguments, si toutefois vous êtes en mesure de les exposer... ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 madame dobolino, d'où tenez-vous que je prônerais "la compétition, la sélection, le mépris" ? au nom de quoi vous autorisez-vous à juger de mon engagement pour l'école de la république ? j'attends vos brillants arguments, si toutefois vous êtes en mesure de les exposer... ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 oh ! peut-être bien dobolino... mais auparavant j'ai écouté le discours made in ddr de ségo : que des généralités, absolument aucun exemple concret, de la pure langue de bois sentimentale. ségo dit à la france qu'elle l'aime, la salle beugle à ségo qu'elle l'aime. mais le reste, rien du tout ! sinon, sarko parle de la vie, de notre vie et essaye de poser la question du comment (l'améliorer). discours dogmatique. ségo parle de sarko, de sa vie et essaye de poser la question du comment (l'évincer). discours purement idéologique. ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 t'es sûr d'avoir bien écouté? pour moi, maintenant, des deux côtés, c'est pareil! y'a beau temps que je n'écoute plus, ce n'est plus que de la manœuvre électorale... mon diagnostic date de 2005. je ne vois pas comment on pourrait remédier à la crise de notre école laïque en réduisant le service public. et, tant d'autres sujets me préoccupent aussi! l'élève est un sujet qui me tient à cœur, bien sûr, mais d'autres enjeux me font aussi réfléchir. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 un bout de steak que son conseiller en communication lui a glissé pour vous apaisé! ce qu'il en a à scier de ce que vous enseignez au peuple... enfin, si!, il en a à scier. venez pas pleurer après! moi, à titre personnel et strictement personnel, j'm'en contrefiche. il ne sacquera pas les professions libérales.. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 je pourrais ne pas me sentir concerné : je suis ingénieur, pas prof. mais juste un petit rappel : ce sont systématiqument les gouvernements de gauche qui ont sacqué les enseignants. ce sont systématiquement eux qui ont vidé les programmes de tout contenu. sarkozy n'a probablement pas grand chose à foutre de ce que vos gosses vont apprendre à l'école. royale elle veut qu'ils n'y apprennent rien. au moins avec le premier, s'ils ont de la chance, ils peuvent s'en sortir, avec la dernière, ils n'en ont aucune autre en dehors d'un milieu ultra-favorable intellectuellement, financièrement et géographiquement (en province, même avec beaucoup d'argent, ça peut être problématique de trouver une école privée qui vaille mieux que l'en et tout le monde n'a pas la chance d'habiter rive gauche et de pouvoir inscrire ses enfants à l'ea). alors soyez cohérents avec vous même, entrez dans les iufm pour y enseignez, brûlez les livres dans les bibliothèques, dénoncez les enseignants qui transmettent des savoirs et vous serez en accord avec votre vote de dimanche en 8. vous votez pour qu'on vous tape dessus, pour qu'on fasse de votre métier un sous-métier exercé par des sous-qualifiés, pour qu'on vous colle 30 heures dans les établissements (dans sa région, la madonne a commencé à pourvoir quelques lycées de clapiers pour enseignants). vous votez pour l'immobilisme, pour le déterminisme social, vous ne laissez aucune chance aux enfants de sortir de leur milieu: né en banlieu, mort en banlieu... mais après tout c'est le fond de commerce du ps en ce moment, régler les problèmes c'est perdre ses clients, alors parlons, mais surtout laissons tout comme ça. mais par pitié, ne remerciez pas pedro cordoba, cessez d'être hypocrites, acceptez d'être ce que vous êtes, des moutons qui votent ps quel que soit le ps, pour avoir bonne conscience et surtout, surtout, ne pas réfléchir. ecrit par : oups | 24 avril 2007 madame dobolino, d'où tenez-vous que je prônerais "la compétition, la sélection, le mépris" ? au nom de quoi vous autorisez-vous à juger de mon engagement pour l'école de la république ? j'attends vos brillants arguments, si toutefois vous êtes en mesure de les exposer... ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 le problème n'est pas là où vous l'avez lu, angelo! il est là: "que de se préoccuper de ce que vont devenir les écoles publiques qui ont à faire face aux écoles privées catho pour lesquelles sarko va ouvrir le porte monnaie public. quel manque d'égard. il en sera de même pour les écoles rurales qui vont être menacées. et vous et vos amis parlez de refondation!!!!! destruction est plus approprié." c'est ce qui nous taraude ou tout au moins, me taraude. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 erratum (je fais 1001 choses à la fois) j'ai écrit : "sinon, sarko parle de la vie, de notre vie et essaye de poser la question du comment (l'améliorer). discours dogmatique." il fallait évidemment lire "pragmatique" ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 madame dobolino j'attends toujours vos arguments, pas du copié-collé en boucle ! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 royale elle veut qu'ils n'y apprennent rien. au moins avec le premier, s'ils ont de la chance, ils peuvent s'en sortir, avec la dernière, ils n'en ont aucune autre en dehors d'un milieu ultra-favorable intellectuellement, financièrement et géographiquement (en province, même avec beaucoup d'argent, ça peut être problématique de trouver une école privée qui vaille mieux que l'en et tout le monde n'a pas la chance d'habiter rive gauche et de pouvoir inscrire ses enfants à l'ea). ecrit par : oups | 24 avril 2007 je n'en suis pas si sûre que vous. l'avenir nous le dira. puis, l'ecole alsacienne, c'est très surfait... je connais quelqu'un qui en sort et qui n'est pas plus top que son époux sorti d'un lycée de banlieue nord. ne faites pas une fixette sur l'ecole alsacienne, on y "apprend à apprendre" comme ailleurs. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 « programme ps » : morceaux choisis…téléchargeable sur http://segoleneparis17.over-blog.com/article-6290591.html [ 1) casser ce qui existe encore…] nous entreprendrons la rénovation du collège pour qu’il soit réellement le collège de tous et qu’il ne soit plus le lieu où s’opère le tri social dans le système éducatif. le collège est avant tout une étape de la scolarité obligatoire, dans le prolongement de l’école primaire avec laquelle doit être ménagée une transition naturelle. des pôles éducatifs locaux seront mis en place pour permettre aux écoles et au collège d’un même territoire de mieux travailler à leur articulation. dans cet esprit, il sera procédé à titre expérimental dans chaque département à des implantations d’un nouveau cycle d’apprentissage, le cycle d’adaptation cm2-6ème. des professeurs d’école bénéficieront d’une formation leur donnant la possibilité d’intervenir dans les premières années du collège. dans le même esprit, des professeurs de collège pourront intervenir au cm2 dans le cadre de projets communs école-collège. ces interventions seront facilitées par la réorganisation des contenus de l’enseignement obligatoire en grands champs pluridisciplinaires, tenant compte du découpage en cycles et de la logique de compétences qui préside à la définition du socle de culture commune. la formation des enseignants de collège intègrera cette réorganisation, notamment par la prise en compte de la nécessité du travail en équipe dans le cadre du projet d’établissement, (enseignements transversaux, recherche documentaire, encadrement du travail interdisciplinaire des élèves, ouverture au partenariat). [ 2) faire des parents les censeurs des enseignants…] pour les socialistes, tous les parents doivent être des acteurs essentiels du projet des écoles et des établissements, dans le respect des compétences des personnels du système éducatif. les socialistes leur donneront une place effective en faisant de l’ensemble des délégués des parents une instance permanente de dialogue avec les cadres, les enseignants et les élèves au sein de chaque établissement. de meilleures conditions d’accueil (salle permanente des parents, gérée par les associations) et de rencontres (permanence de service des enseignants, portes ouvertes, semaine des parents, temps de remise des bulletins,…) seront créées à leur endroit. nous créerons un statut de délégué des parents, qui leur procurera les facilités matérielles favorisant leur implication responsable dans la vie des écoles et des établissements, en particulier dans l’organisation et le déroulement des activités éducatives et de vie scolaire (aménagements du temps scolaire, prévention des conduites à risques et de la violence…). un dossier informatif sera remis aux familles en début de chaque année scolaire, comprenant un descriptif du système éducatif rendant notamment lisibles programmes, référentiels, objectifs annuels des enseignants, un exemplaire du règlement interne de l’établissement, un carnet d’échanges avec un correspondant désigné au sein des équipes éducatives. [ 3) livrer le tout au patronat…] 80 000 étudiants quittent le premier cycle sans diplôme, gâchis inadmissible auquel s’ajoute le coût des redoublements. l’origine de ces échecs vient d’une insuffisante visibilité des formations de premier cycle de l’enseignement supérieur, de leur fonctionnement et de leur manque d’articulation avec le lycée. 150 000 étudiants seulement (20% d’une classe d’âge) obtiennent un diplôme de l’enseignement supérieur long (bac + 3 et plus), ce qui place la france au 15ème rang des pays de l’ocde. • donner une dimension professionnelle à tous les parcours scolaires tout parcours éducatif devra avoir pour finalité l’insertion sociale. les socialistes poseront donc le principe que tout projet éducatif doit porter une dimension professionnelle. cette ambition est cohérente avec l’acquisition d’un socle solide de compétences fondamentales et partagées : les métiers modernes exigent adaptation, évolution, reconversion éventuelle la demande d’éducation et de formation tout au long de la vie (eftlv) connaît un accroissement considérable dû aux mutations occasionnées par les évolutions économiques, technologiques et par les nouveaux modes de production. l’efficacité des dispositifs concernés doit être accrue afin de les adapter aux besoins actuels des personnes et de l’économie française dans le cadre de leur projet, et sous la responsabilité de leurs personnels, les établissements scolaires pourront à ce titre devenir des centres privilégiés d’interaction de tous les acteurs éducatifs de leur territoire : parents, collectivités locales, éducation populaire, associations, monde du travail,… les termes de la coéducation devront être posés, les responsabilités de chacun étant définies dans le respect des valeurs et des missions de l’ecole, dans l’ouverture et le partenariat. • faire évoluer les missions et les métiers de l’ecole la culture des élèves a profondément évolué, en raison des immenses possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication qui modifient leur rapport au savoir, au temps, à l’espace et au lien social. il sera nécessaire d’aider les enseignants à devenir des professionnels de la formation et du traitement d’une information au service des apprentissages, et non plus des dispensateurs uniques de savoirs spécialisés et intangibles. la pratique du projet mise à mal par la droite, comme celle des itinéraires de découverte, des projets pluridisciplinaires à caractère professionnel, ou des travaux personnels encadrés, qui permet aux élèves d’être acteurs et responsables des apprentissages, sera renforcée pour devenir une composante normale de l’activité éducative. • rationaliser et préciser la répartition des compétences le gouvernement de gauche fera évoluer l’organisation du système éducatif selon une répartition précise et rationnelle de compétences, fondée sur les principes de légitimité, de démocratie et de responsabilité. il s’agit notamment de conforter le rôle de l’etat comme garant de l’égalité entre les citoyens et les territoires grâce à l’organisation de ses services, aux niveaux national et déconcentrés, et à des transferts de responsabilités aux collectivités territoriales, au plus près des citoyens. l’objectif est de favoriser la poursuite d’études supérieures dans un pays européen et de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes sur les marchés français et européen, garantie d’intégration sociale. ecrit par : victor | 24 avril 2007 madame dobolino, voici deux questions très simples puisque vous avez du mal à les trouver ,semble-il, ces arguments brillants. 1) pour quelle raison me surnommez-vous angelo ? 2) pourquoi ne cessez-vous de me parler de sarkozy ? ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 c'est amusant. on parle d'arguments... et hop... aussitôt, certains se mettent aux abonnés absents ! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 pour la 1): angelo, c'est le hussard sur le toit (giono) pour la 2) : moi, je ne crois pas une minute qu'on puisse remédier aux souffrances de l'école laïque, gratuite, obligatoire, à l'aide de sarkozy (puis pleins d'autres trucs encore). ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 les sarkozystes parlent beaucoup de pedro, ces derniers temps, et en ces lieux. il ne me semble pas avoir entendu ce dernier manifester son soutien au candidat du medef. ce qui m'attriste, une fois de plus, c'est que beaucoup puissent accorder quelque crédit que ce soit aux multiples retournements de veste verbaux du candidat de neuilly sur seine. "si j'étais socialiste, en pensant au score qu'un dsk aurait pu faire au second tour, je mangerais mon chapeau de paille..." ecrit par : cadichon | 24 avril 2007 obligé de vous donner raison sur ce point. "et bien le bonjour à m. besson quand vous le verrez." "une de ses phrases a été : "je n'ai rien contre harry potter, mais si ce n'est pas à l'école qu'on apprend les grands auteurs, où est-ce que cela sera ?" ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 c'est tout sarko, ça! un coup pour faire plaisir aux lecteurs de harry potter, un coup pour s'attirer les bonnes grâces des amateurs de belle littérature... ca, c'est du pragmatisme! aucun rique d'erreur! besson, surnommé: "le gland bleu". "j'ai écrit : "sinon, sarko parle de la vie, de notre vie et essaye de poser la question du comment (l'améliorer). discours dogmatique." il fallait évidemment lire "pragmatique"" ecrit par : imam grouik-grouik | 24 avril 2007 disons: "démago", et n'en parlons plus! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 angelo, c'est un hussard très naïf! un clone de fabrice, peut-être? nos professeurs de français, peut-être, nous le dirons, s'ils ne renient encore pas, malgré leurs choix actuels, les textes de giono? ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 "j'attends vos brillants arguments, si toutefois vous êtes en mesure de les exposer..." ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 on est relativement impatient de lire les vôtres! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 disons: "démago", et n'en parlons plus! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 je le sens pareil et même pire encore. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 je croyais qu'"haruspice" prenait un "h"... ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 il y a quelques nouveaux, ici, qui volent au secours de la victoire, me semble t-il! ecrit par : christophe sibille | 24 avril 2007 c'est amusant. on parle d'arguments... et hop... aussitôt, certains se mettent aux abonnés absents ! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 je ne passe pas, quad même, mavie ici! pourt angelo, j'espérais que vous trouviez seul. cela m'eut évité de vous humilier sur ce blog de profs de français... pour le reste,ariane mnouchkine me suffisait. merci à christophe, le texte m'a convenu. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 z'êtes pas gentils avec le hussard. moi, cloué au lit, j'ai eu le temps d'écouter les discours de l'une et de l'autre, et bien qu'ayant toujours voté à gauche, je suis sidéré par la nullité de ségo et impressionné par le talent de l'autre. ajouté à la contribution de victor ci-dessus, je me demande si je ne vais pas aller à la pêche... ecrit par : perceval | 24 avril 2007 au charmant duo, 1) pourquoi diantre vous obstinez-vous à me parler de sarkozy? 2) aruspice ou haruspice : les deux graphies sont admises. 3) si, pour angelo, l'unique référence culturelle qui vous vient à l'esprit, c'est giono... 4) je ne savais pas que ce blog n'était ouvert qu'aux "profs" de français. 5) je suis institutrice et j'affronte le pédagogisme sur le terrain, à visage découvert, depuis une douzaine d'années. 6) vive l'école de la république ! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 merci, perceval. te voilà de retour ? salut et fraternité ! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 de même. de retour, si peu, je suis un fantôme. provisoirement. a bientôt tout le monde. ecrit par : perceval | 25 avril 2007 5) je suis institutrice et j'affronte le pédagogisme sur le terrain, à visage découvert, depuis une douzaine d'années. 6) vive l'école de la république ! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 bravo! olé! pour angelo, oui! le hussard sur le toit est ma seule référence... en avez-vous d'autres? le hussard sur le toit est depuis plus de trente-cinq ans mon livre de chevet... j'ai un faible pour angelo. "il ne faut pas se targuer d'être angelo quand on n'est que tartuffe!" ecrit par : dobolino | 25 avril 2007 4) je ne savais pas que ce blog n'était ouvert qu'aux "profs" de français.! ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 non, mais ça grouille de... moi, je suis "bêtérinaire", je soigne les bêbêtes et, quand j'en ai le temps, mes minots. ecrit par : dobolino | 25 avril 2007 au charmant duo, 1) pourquoi diantre vous obstinez-vous à me parler de sarkozy? ecrit par : un hussard | 24 avril 2007 ce n'est certainement pas moi qui ai commencé? je n'ai jamais parlé de ça à ceux qui ne m'en parlaient pas! ecrit par : dobolino | 25 avril 2007 mes réponses conviennent-elles, angelo(-a))? ecrit par : dobolino | 25 avril 2007 on peut s'appeler voltaire et dire des nouilleries. et puis au xviii° s., le contexte n'était pas celui du xx°. ( pas envie de développer ) ecrit par mathias oui, comme par exemple celle de se mettre en fureur contre les frères prêcheurs qui alphabétisaient ses paysans. l'ignorance bénie de la plèbe comme gage de paix sociale, un des rares sujets sur lequel rousseau et voltaire parlaient d'une seule voix. un peu de cohérence, un peu de courage! nous dit thalie. et c'est bien ce qui manque, merci pour ce commentaire: une bouffée de fraîcheur et de bon sens, et qui fait passer ceci: ""'écoles privées catho pour lesquelles sarko va ouvrir le porte monnaie public"'. ecrit par: une une pauvre victime de l'école de l'ignorance. depuis 1959, ( loi debré) le contribuable français finance les écoles catholiques. ne venez pas me dire que ce n'est pas diaboliser sarko que de l'accuser de vouloir faire ce qui se faisait déjà quand il était en cp! enfin avec l'école de l'ignorance il faut s'attendre à tout, à un pauvre ch. sibille, par exemple, et ce n'est vraiment pas sa faute s'il n'a jamais entendu parler du programme commun, et ne sait pas que c'est une coalition socialo-communiste qui a mis la france à genoux de 81 à 83, au point qu'il a fallu darre-darre rétropédaler pour éviter la faillite la plus calamiteuse de l'histoire de l'europe d'après-guerre, de l'ampleur de celle qui frappa l'angleterre travailliste et que seule thatcher a réussi à stopper... mais, bon, ceci est une approche historique interdite de séjour dans les madrassas que la gauche a substituées à l'école des savoirs. heureusement alors qu'il reste ces écoles catholiques où l'on apprend encore quelque chose. moi je suis d'une époque où dans ces écoles-là allaient les mauvais élèves, ceux dont le public ne voulait pas. j'ai eu la chance formidable de faire toute ma scolarité française ( 6eme- philo) à victor duruy, avec comme voisines de table catherine camus ou la fille d'exbrayat.. je mesure ce privilège insigne nous avions de pouvoir absorber sans aucune entrave tout ce que l'école d'alors avait à nous offrir. ce qui me fait bouillir de colère, c'est l'immonde lâcheté de ceux qui ont sacrifié des millions d'enfants sur l'autel de cette monstruosité: les gosses de pauvres, ça ne peut pas apprendre comme les gosses de riches et ça ne peut pas comprendre les grands auteurs. faites leur donc lire azouz begag! bien avant qu'il ne rejoigne bayrou, on avait pris ici sa mesure aussi minable écrivain que politique. le béarnais a les soutiens qu'il mérite. c'est jouissif de les voir ...comment dit-on squirm en francais, pas le temps d'aller regarder, boston legal commence dans moins d'une minute. nite nite ecrit par : cadichon | 25 avril 2007 on peut s'appeler voltaire et dire des nouilleries. oui et on peut aussi s'appeler cadichon et en dre aussi. ecrit par : montaigneàcheval | 25 avril 2007 "bien avant qu'il ne rejoigne bayrou, on avait pris ici sa mesure aussi minable écrivain que politique. le béarnais a les soutiens qu'il mérite. " ecrit par : cadichon | 25 avril 2007 ca, c'est une vraie nouillerie, effectivement! si le nombre de voix de sarko devait se mesurer à l'aune de la qualité de ses soutiens, (faudel, johnny, doc gynéco, jean reno, didier barbelivien, christian clavier), il ferait 2,5% au second tour. "enfin avec l'école de l'ignorance il faut s'attendre à tout, à un pauvre ch. sibille, par exemple, " ecrit par : cadichon | 25 avril 2007 allons allons, cadichon, vous vous laissez aller! et j'ai quelques souvenirs (émus) du programme commun! concernant la situation en angleterre et les résultats post-thatcheriens, revisionnez plutôt les films de stephen frears! a trop se shooter aux chroniques de jean-marc sylvestre, on garde les yeux écarquillés à vie. "au point qu'il a fallu darre-darre rétropédaler " ecrit par : cadichon | 25 avril 2007 dard-dard, cadichon... ... ... non, je plaisante. mais sarko nous a déjà parlé de jaurès et de blum. ca, c'est fait. peut-être nous réserve t-il robespierre et bakounine pour la campagne du second tour? ecrit par : christophe sibille | 25 avril 2007 il estoyt en ce gras pays de béarn prince prodigue ayant nom de notre bon et très chrestyen roy françois le premier par la grâce de dieu roy de france. adoncques, cestuy françois , fils de johann et pirlouitt bayrou estoyt cognu pour diriger manufacture de ces tapys qu'on nomme carpettes, pour ce que carpette venoyt du lastin "capra". il advynst qu'un beau jour, dans le logys de maistre françois, les carpettes devinrent moultes, si moultes qu'on ne scavoyit plus qu'en faire.il y en avoyt partout. en culve, en caque, en armoires, en tiroirs, en latrines, en chambres, en biblitothèques. partout sévissoient les carpettes. françois bayrou prit sa haquennée et s'en alla voyre le comte nicholas de cozette en sa bonne ville de noilly, près de paris. "ha, messire de cozette, moy françois bayrou, féal sujet du comte de pau, je vous propose moultes carpettes pour meubler vostre sinistre châsteau, exposé aux froidures. le comte nicholas fyst se relever messire françois et luy dict " longtemps ai cognu que vous m'éstiez fidèle subject. aussy, longtemps ai je chanté vos élogues sous formes d"eglogues à pan et roubin... c'est avec moult plaisir que je reçois vos carpettes. et vous mande devenir le mien homme par serment de fidéltité ci-après porté. ainsi messire, deviendrez donc comte de carpette et vous done commandement dans mon armée, pour bouter sarraçins et iuifs, ainsi qu'autres démons noyrs hors le royaume. allez" ecrit par : montaigneàcheval | 25 avril 2007 blogueurs mettez toute votre verve à converser sur le site de libération de ce jour ; la conférence de la sorbonne . cela sera sans doute plus pertinent ! voici le lien http://www.liberation.fr/actualite/societe/249771.fr.php ecrit par : patrickinstit | 25 avril 2007 si j'étais socialiste, en pensant au score qu'un dsk aurait pu faire au second tour, je mangerais mon chapeau de paille... ecrit par : cadichon | 24 avril 2007 alors là, bien d'accord avec cadichon ! avec dsk au second tour, je pense que j'aurai retrouvé mes réflexes gauchisants d'antan, et que nous aurions été nombreux comme moi. ecrit par : yann | 25 avril 2007 venez pas pleurer après! moi, à titre personnel et strictement personnel, j'm'en contrefiche. il ne sacquera pas les professions libérales.. ecrit par : dobolino | 24 avril 2007 ségo, par contre, si elle applique la déréglementation ... faudra pas pleurer dans 10 ans quand il y aura 5 ou 6 vetos dans ton village. ecrit par : yann | 25 avril 2007 sage recommandation de patrickinstit. ferrrraillons avec l'adversaire et ne retenons pas nos coups : l'heure est grave. puisque j'ai involontairement roulé les rrr, souvenez-vous de ce que disait l'abbé pistre à ses rugbymen dans l'avant-match : "sur le terrain appliquons l'evangile : mieux vaut donner que recevoir !" sauvons l'ecole ! ecrit par : victor | 25 avril 2007 j'ai réagi à l'article... mais, apparemment, ça ne se bouscule pas! ecrit par : christophe sibille | 25 avril 2007 extrait de la conférence à la sorbonne: précisant parler en son nom, laurent lafforgue a carrément réclamé un grand nettoyage du ministère : «le salut de l'école demande que la direction du ministère soit renouvelée. les hauts fonctionnaires sont des généraux vaincus qui ont conduit l'armée à la catastrophe. » «pour diriger l'école», a-t-il lancé, «les associations attachées à l'instruction» doivent prendre les choses en mains. je partage intégralement ce propos. direction du ministère complètement remaniée, mise à la retraite anticipée des vieilles gardes confites de bonne conscience, changement radical dans la procédure de choix des igen si ils ont une utilité( je ne le pense pas, c'est encore une planque grassement payée pour pondre des rapports et des idées à la c..., car il faut bien justifier le caviar), fin des ien et ipr qui passent le plus clair de leur temps dans des réunions à crever d'ennui pour accoucher de circulaires et de conseils complètement à côté de la plaque: pédagogisme, idéologie déguisée, mode du moment bonne à jeter 2 ans après etc,.. que ces gens enseignent: ils sont des parangons de la pédagogie? que les parangons montrent leur savoir faire! on ne peut concevoir d'inspection que si ces gens gardent au minimum 1/4 de temps d'enseignement réel et pas seulement dans les prépas! ok?! fin des inspections farce et de tout le baratin qui accompagne cette grande visite: les textes qui définissent le rôle de l'inspecteur et ce qu'il fait lors d'une inspection, sont affligeants. on gonffle, on gonffle; c'est beau, c'est grand, c'est déterminant, c'est rigoureux, stop! il y trop de secrétaires pour rédiger cette diarrhée verbale. faisons des économies et recrutons des enseignants ou des éducateurs vraiment formés, pas de ces boiteux qui prétendent aider des borgnes! les associations doivent sinon prendre les choses en main du moins être écoutées. robien est un faux c. comme bien d'autres. le grand problème des politiques , c'est leur carrière...politique. durer est leur critère de navigation. le jour où l'on aura des courageux qui ont autre chose que la politique pour donner du sens à leur vie, on aura fait un réel progrès. ecrit par : lenny | 25 avril 2007 ""'écoles privées catho pour lesquelles sarko va ouvrir le porte monnaie public"'. ecrit par: une une pauvre victime de l'école de l'ignorance. depuis 1959, ( loi debré) le contribuable français finance les écoles catholiques. ne venez pas me dire que ce n'est pas diaboliser sarko que de l'accuser de vouloir faire ce qui se faisait déjà quand il était en cp! ecrit par : cadichon | 25 avril 2007 merci, cadichon, pour cette mise au point. l'école privée a cessé d'être l'école des riches, des cathos et des privilégiés. venez donc faire un tour dans le lycée de mes gosses. 140 piastres par trimestre et par enfant, j'en aurai plus cher en cantoche au lycée public bondé situé à perpète. on a de tout, de bourges et des racailles, et ils apprennent à se tenir en rang et à respecter leurs profs. et les exclusions sont rares. et on garde les turnes dans l'espoir de les rattraper. rien à voir avec l'image d'epinal de la boîte privée pompe à fric et repaire de l'élite. ecrit par : yann | 25 avril 2007 le salut de l'école demande que la direction du ministère soit renouvelée. les hauts fonctionnaires sont des généraux vaincus qui ont conduit l'armée à la catastrophe. pour diriger l'école, les associations attachées à l'instruction doivent prendre les choses en mains... cité par le camarade lenyn... on croirait lire la pravda quelque temps avant l'ouverture des procès de moscou! il suffit de changer le mot "association" par celui de "soviet" pour s'y croire! ecrit par : buntovchik | 25 avril 2007 cadichon et yann, il y a encore plein d'enseignants du public qui se voilent la face et qui entretiennent l'image dégradante à leurs yeux du privé: bourgeoisie ( les profs ne sont -ils pas des petits bourgeois? et parmi eux, des aigris, des envieux... donc socialites: histoire de gratter un peu, mais on voit à quoi ça mène!) et catholicisme comme si l'on était dans la france des années 40. il est plus facile de plaquer une image fausse pour pouvoir, ensuite, la dénoncer: vieux procédé archi usé mais qui marche encore chez tous ces partisans du soi-disant progrès. or, chacun le sait, le progrès est de gauche.... et la droite réac. c'est comme cela que nombre de participants au colloque de la sorbonne sont dénoncés comme des agents du medef, de la droite ultra-libérale ( "ultra", ça fait encore plus bush et toutes les connotations habituelles; déjà, libéral, ç'est l'enfer!....) des réacs idiots qui ne savent pas de quoi ils parlent , des sapeurs des valeurs de la république... il y en a qui n'ont pas peur de se proclamer "propriétaires" et "héritiers" quand il s'agit de la république. ils sont du "bon côté." ecrit par : lenny | 25 avril 2007 buntovchik il faut tout lire:j'ai dit que les associations doivent être écoutées. ne pas confondre la citation de libé et mon commentaire. je suis tout le contraire d'un léniniste: tout ce qui me rappelle les totalitaires , rouges ou bruns, me dégoute. justement, des léninistes , il n'y en a que trop chez nous! ecrit par : lenny | 25 avril 2007 yann a dit "140 piastres par trimestre et par enfant, j'en aurai plus cher en cantoche au lycée public bondé situé à perpète." certes puisqu'en bon libéralisme dissident -ou mauvais libéralisme orthodoxe-, l'etat et les collectivités locales distribuent généreusement la manne publique aux susdits établissements. a charge pour le public de se partager ce qui reste. lenny a raison sur les motivations des parents qui mettent leurs gosses dans le privé : bourgeoisie assumée, catholicisme en berne. l'essentiel c'est l'apartheid social, c'est pour ça qu'on y va. qu'importe la mauvaise qualité de ses enseignants attestée par l'impossibilité de pourvoir la totalité des postes mis aux concours internes... j'arrête, me voilà parti dans un autre débat que celui pour lequel ce blog est ouvert (encore que...). ecrit par : victor | 25 avril 2007 en lisant les commentaires de certains bloggeurs apparemment à droite, j'éprouve un immense malaise . c'est ca la france que durant toute ma vie j'ai tant appréciée? cette haine envers tous ceux qui "osent" dire qu'ils voteront royal (malgré tout) ou qu'ils n'aiment pas sarkozy, et en même temps ce triomphalisme qui me rappelle celui de la "jeunesse dorée" après thermidor et qui semble vouloir "achever" une fois pour toutes tout ce qui est de gauche. en allemand an apelle cela "nachtreten", on donne des coups de pied à un adversaire qui se trouve déjà par terre. espérons qu'il se relève! ecrit par : wolfgang | 25 avril 2007 victor, je crois que vous avez mal lu lenny. "bourgeoisie assumée" : venez chez moi (c'est une façon de parler) et vous verrez que le lycée privé que je connais accueille tout le monde, qu'il n'y a pas (loin de là) que des bourgeois (il y en a aussi, il faut de tout pour faire un monde), que les profs y sont bons (y'en a aussi des mauvais, il faut de tout etc.), mais surtout qu'ils assument une certaine vision de l'enseignement qui est très proche de celle défendue ici-même. maintenant, je ne parle que de ce que je connais, et si vous me démontrez que toutes les autres écoles privées de france et de navarre sont des repaires de curés traditionnalistes et de grands bourgeois pleins aux as, alors ... vous me rappelez une cliente à qui l'on avait offert un caniche et regardait "çà" avec un drôle d'air en disant : "c'est un chien de bourgeois". faut arrêter avec ce genre de langage, surtout quand on regarde la tête de la candidate socialiste. quant au catholicisme militant du privé, vous seriez surpris ... ecrit par : yann | 25 avril 2007 l'etat et les collectivités locales distribuent généreusement la manne publique aux susdits établissements. a charge pour le public de se partager ce qui reste. ecrit par : victor | 25 avril 2007 je ne connais pas, disais-je, mais j'imagine bien les lycées privés de vendée aux portes réhaussées d'or fin faisant la nique aux lycées publics en ruine, aux toits crevés, aux murs lézardés, jaloux eux-mêmes des établissements publics du poitou voisin, repeints à neuf chaque année, un ordinateur par élève, piscine olympique et terrain de golf. je suppose qu'il y a des règles de répartition des deniers de l'etat entre le public et le privé, et que la caricature n'est pas la bonne réponse. question : si le lycée de mes filles se voit couper les vivres, demande aux parents 10 ou 20 fois plus qu'avant, et si, mettons, 50 % des élèves le quittent, où mettra-t-on ces 500 lycéens ? dans le seul lycée public du coin, archi-bondé ? ou devront-ils s'exiler dans le département voisin ? ecrit par : yann | 25 avril 2007 mes commentaires sur "bourgeoisie assumée" et "catholicisme en berne" étaient évidemment ironiques...quant au reste je continue à m'interroger sur les motivations profondes de ceux qui franchissent le pas et inscrivent leur enfant dans un établissement privé. sans haine et sans colère. il est vrai que si les programmes ps-ump, c'est-à-dire ocde/version ue, s'appliquent (ce dont hélas il n'y a guère de raison de douter) et détruisent l'école publique en la transformant en vaste garderie populaire, ne serai-je point tenter de "sauver" mes enfants ? dans ce cas l'école privée "jules ferry" me conviendra mieux que ste-thérèse mais aurai-je les moyens financiers de la choisir ? tout est là. "le devenir de l'homme réside-t-il dans l'extension maximale de la société marchande de consommation ?" se demandait un collègue avec une angoisse... aujourd'hui totalement justifiée. ecrit par : victor | 25 avril 2007 je lis qu'on parle d'enseignement privé... je peux apporter un témoignage sur ma région d'origine, le nord, qui a une forte tradition en la matière (un peu comme la bretagne). je confirme ce que dit yann, sur le fait qu'on n'y accueille pas que des "enfants de bourges", loin de là (d'après un récent numéro du nouvel obs, 45% des élèves du secondaire sont scolarisés dans le privé à tourcoing - allez vous balader à tourcoing et dîtes moi honnêtement si vous en revenez avec l'impression d'une ville bourgeoise). le catholicisme n'y est pas imposé (on y accueille de nombreux élèves issus de familles musulmanes) et les droits de scolarité sont abordables. par contre, ne vous faites pas d'illusions sur le niveau. certains établissements sont très bons, d'autres beaucoup moins. pareil en ce qui concerne les profs. simplement, il y règne une certaine discipline, les parents qui y mettent leurs enfants sont par définition des gens qui suivent leur progéniture (sinon pourquoi s'emmerder à payer alors que les écoles publiques sont forcées de les accueillir). de ce fait, l'école a des facilités pour maintenir l'ordre car les remontrances faites aux chahuteurs (il y en a aussi) impressionnent au moins les parents. il y a donc, comme le dit yann, peu d'exclusions. globalement, le cadre de travail est donc maintenu pour les élèves motivés. la probabilité de devenir le "bouffon" (comme disent les djeunes) de service est donc moindre. on peut y ajouter certaines règles peut-être salutaires, du style baskets et survêtements interdits sauf pour la gym. par contre, ne vous attendez pas à ne trouver que des établissements d'élite, beaucoup de ces écoles ronronnent et les enfants n'y sont pas forcément poussés. si votre gosse est bon, voire très bon élève, et si vous avez de hautes ambitions pour lui, prière d'étudier attentivement toute les solutions, elles ne passent pas toutes par le privé, loin de là. ecrit par : japhet | 25 avril 2007 evidemment, japhet! sans compter les parents qui se désintéressent des études de leur progéniture justement parce qu'ils payent, et que donc il n'y a aucune raison qu'en plus ils aient eux-mêmes du "travail à la maison!" ecrit par : christophe sibille | 25 avril 2007 en effet, victor m'a mal compris. le privé n'est pas le paradis des "bourges". et qui ne veut pas être un bourgeois? en revanche, christophe a raison, il y a toujours un revers de la médaille et il faut savoir choisir le moindre mal, trop de parents, sous le prétexte qu'ils paient veulent des résultats. j'ai déjà pointé sur ce travers : le culte du résultat est porteur de démagogie aussi poisseuse que celle des pédagolèniens! donnez-moi 5000 euro, je ne transformerai pas le taré, fils d'employé lambda ou de notaire, en futur ingénieur, point. et se décharger sur les "proféducateurs" pour compenser leur incapacité parentale est proprement scandaleux. il y a , oui, des établissements privés où l'on baisse sa culotte pour garder la clientèle, en niant les problèmes ou en les minimisant. faire la putte est très bien vu dans tous les secteurs, non? pourvu qu'il n' y ait pas de vagues ou que le fric fasse tourner l'affaire. dans le public c'est pareil! les ia exigent que le nombre de conseils de discipline baisse: sans doute pour faire croire que tout va mieux avec la note de vie scolaire? ecrit par : lenny | 25 avril 2007 bien ! de nuances en nuances, nous voilà tous d'accord ou presque... je relance la partie : confier ses enfants au privé, n'est-ce pas renoncer un peu vite à défendre la qualité de l'ecole publique, un réflexe égoïste, une capitulation en rase campagne en somme ? où pedro cordoba, françois cavana, fils d'immigrés, ont-ils appris leurs fondamentaux ? faut-il abandonner la partie aux pédagogistes ? ecrit par : victor | 25 avril 2007 d'accord ? si vous le dites ... mon bled est peut-être un cas particulier (relisez plus haut, non, encore plus haut), mais sans le privé, ce sont 2000 élèves (au bas mot) qu'on ne saurait pas où entasser. alors, des sous, oui, un deuxième lycée, et deux autres collèges, et je vous promets que si je reste ici et que je refais des lardons, je les mets dans le public ! croix de bois, croix de fer ! ecrit par : yann | 25 avril 2007 de toute façon vous irez en enfer... parce qu'il est toujours pavé de bonne intentions (simple boutade). n'êtes vous pas inquiet de voir l'enseignement privé catholique souscrire par ses instances officielles aux théories d'andré antibi, le dénonciateur de la désormais fameuse "constante macabre" ? curieux, non ? ecrit par : victor | 25 avril 2007 je pense vraiment que tant qu'on fera abstraction de l'ensemble des données sociales et sociétales en traitant du problème de l'école, on fera (au moins partiellement) fausse route. pedro ou françois (cavanna) n'avaient pas à portée de vue dessins animés débiles de tf1, "star-ac", portables, et tutti quanti, tous media qui non seulement n'aident pas au travail de formation de nos "bambins", (ce n'est d'ailleurs pas leur rôle), mais lui mettent des bâtons dans les roues avec conscience et opiniâtreté et, surtout, des moyens commerciaux sans commune mesure. ecrit par : christophe sibille | 25 avril 2007 wolfgang, seien sie nicht so erstaunt über die sogenannte "furia francese". und das nachtreten, wie so genau sagen ist sehr oft die mode diesseits des rheines. man hat das schon der ganzen geschichte lang erlebt. man erlebt es heute noch. und grade zur präsidentwahlzeit. da wachsen die leidensechaften wie furonkeln im kloster!!!!! en tous cas , votre alluio à thermidor est particulièrement bien venue. la revanche des sans-couilles, qui se vengent non de ce qu'on leur a fait subir mais de la peur qu'ils en ont eu. tschüss. ecrit par : montaigneàcheval | 25 avril 2007 je me fous d'aller en enfer, le reste de ma famille de mécréants y est déjà !! ceci dit, bien sûr, le privé n'a pas plus de raisons que cela de ne pas céder aux sirènes du pédagogogisme, raison de plus pour ne pas laisser la dinde du poitou faire ce qu'elle veut. mais christophe a raison, aussi : le public comme le privé ont bien changé tous les deux, et nous ne sommes plus dans les années 30. nationalisons le privé sous contrat, et assez peu de parents fileront vers le privé hors contrat, car il y a autant de bonnes et de mauvaises raisons de mettre ses enfants dans le privé que de parents. l'etat aura-t-il alors les moyens d'entretenir ces écoles ? le maintien d'un système privé sous contrat n'est-il pas un bon moyen pour l'etat de botter en touche et de faire des économies ? ecrit par : yann | 25 avril 2007 montaigne, c'est pas bien de dire du mal des autres dans une langue qu'ils ne comprennent pas (je parle du second paragraphe, bien sûr ;o)) ). wolfgang, l'élection présidentielle est l'affaire d'un homme, d'une femme et de la nation. il n'y a pas de haine à dire ce que tel ou tel individu qui brigue les suffrages nous inspire. a vous lire, les "royalistes" sont une minorité injustement opprimée. 47 à 49 % dans les derniers sondages, c'est déjà une bonne minorité, non ? ecrit par : yann | 25 avril 2007 strip-tease et pÉdagogisme le professeur comparaissait hier devant le tribunal de meaux le strip-tease, méthode d'enseignement de la philo philosophes réputés, pédagogues et élèves ont tenu à défendre bernard defrance contre des accusations d'exhibitionnisme. par jean-franÇois guyot l'exhibition d'un sexe a-t-elle toujours un caractère sexuel ? et est-elle, à ce titre, systématiquement répréhensible ? le tribunal correction­nel de meaux (seine-et-marne) s'est donné jusqu'au 16 mai pour statuer sur un thème qui relève davantage d'un débat de société que d'un choix purement juridique. sur­tout quand, dans le box, le prévenu n'a pas le profil habi­tuel des auteurs de telles acti­vités. hier après-midi, c'est un professeur de philosophie, ré­puté, qui avait à répondre d'un délit qui soulève, générale­ment, dégoût et consternation. signataire de plusieurs ou­vrages sur l'initiation et la for­mation philosophiques qui font référence, bernard defrance, 51 ans, est poursuivi pour s'être mis nu devant une classe de 32 élèves, majeurs pour la plupart d'entre eux, du lycée pierre-de-coubertin de meaux. « un jeu pédagogique », ne cesse-t-il de répéter pour se justifier, avec le soutien actif de philo­sophes qui font autorité, comme jean-toussaint desanti, professeur à la sorbonne. une cinquantaine d'élèves de bernard defrance avaient aussi tenu à marquer leur in­conditionnelle fidélité à ce maître anticonformiste en as­sistant au procès. une au­dience quelque peu surréa­liste, compte tenu du fossé séparant le débat de fond des faits qualifiés par le code pé­nal. « ce jeu où le professeur se dénude est arrivé une seule fois cette année, a prévenu bernard defrance. les élèves qui le souhaitaient pouvaient m'imiter. je le mets en œuvre depuis longtemps, 5 000 jeunes sont passés dans mes classes depuis 25 ans. la nu­dité du professeur, qui se met ainsi au niveau des élèves, est l'occasion d'une réflexion sur le droit et la violence. aucun d'eux n'a été choqué. » sus­pendu pour quatre mois, de­puis janvier, l'enseignant a ex­pliqué que sa pédagogie « permet de libérer les élèves de leur inhibition pour les conduire à mieux se connaître. ma nudité, qui ne dure que quelques secondes, n'a rien de sexuelle. » « ne trouvez-vous pas que c'est un jeu pervers ? », l'inter­roge alors la présidente, mme annick feltz. « ma mé­thode n'a rien de pervers, in­siste-t-il. elle est fondatrice d'une limite. on me reproche finalement le contraire de ce que je fais : l'inceste pédago­gique... mes techniques peu­vent paraître provocatrices, mais ce sont des outils parmi d'autres. bien sûr, il y a néces­sité absolue d'y avoir été formé. je participe d'ailleurs, avec plusieurs autres col­lègues, à un groupe de contrôle avec la participation d'un psychanalyste. seule se pose la question entre les élèves et moi de l'égalité et de la différence : un rituel de tribu de papouasie oblige le chef, considéré comme un sur­homme, à prouver qu'il est nor­malement constitué. dans mon cours, j'ai prouvé que le prof était au même niveau que ceux qui l'écoutent, et beaucoup m'ont dit qu'ils se sont sentis soulagés. » marié, père de deux enfants, âgés de 16 et 23 ans, bernard defrance enseigne la philosophie depuis 1971. mal­gré sa suspension et ses en­nuis judiciaires dus à la plainte déposée par trois parents d'élèves, le professeur du ly­cée de meaux reste membre du conseil scientifique de la fondation pour l'enfance et du conseil supérieur de la forma­tion sexuelle, au ministère des affaires sociales. son défenseur, me damien mannarino, a rappelé au tribu­nal que les méthodes de son client étaient connues de tous, et décrites dans plusieurs ou­vrages, dont le plaisir d'ensei­gner, paru en 1992. « si vous condamnez mon client, com­ment pourra-t-on imaginer que l'Éducation nationale ne contrôle pas son personnel en­seignant ? », s'est s'interrogé l'avocat, soulignant le silence “complaisant” depuis le lan­cement de la procédure judi­ciaire de l'inspection générale de philosophie, chargée de veiller à l'enseignement de cette matière, au sein du sys­tème éducatif français. hier, le cercle de re­cherches et d'actions pédago­giques, par la voix de sa présidente, michèle amiel, proviseur de lycée en exercice, a estimé, devant les juges, que « le jeu de nudité développé par bernard defrance n'a rien à voir ni avec l'exhibition sexuelle ni avec une pratique trouble ». « je suis peinée de voir mon collègue poursuivi. c'est une situation que nous ressentons au sein du cercle comme une humiliation per­sonnelle », a-t-elle ajouté. cécile, 17 ans, unique fille parmi les 32 élèves de la classe du délit, a confirmé, dans son témoignage, em­preint d'émotion, que le « jeu » ne l'avait pas choquée. « ber­nard defrance nous a tous ai­dés à progresser, a-t-elle dit. il nous a appris à dire non et à faire tomber les barrières entre nous. s'il ne peut plus ensei­gner après cette histoire, beau­coup d'élèves vont rater quelque chose. » stéphane, 27 ans, ancien “disciple” venu spécialement de bordeaux où il est aujourd'hui infirmier, a égale­ment raconté son expérience : « j'ai obtenu 13 sur 20 en philo au bac. j'ai participé au jeu de nudité, sans toutefois aller jusqu'au bout devant la classe. je me souviens que tout le monde était d'accord. c'était d'ailleurs la règle, et personne n'a été choqué cette année-là. ces cours étaient très enrichissants. » tout l'après-midi, les témoi­gnages de soutien se sont suc­cédé à la barre. pour andré de peretty, 80 ans, ingénieur honoraire, polytechnicien, « bernard defrance, qu'il a connu adolescent aux jeu­nesses étudiantes chrétiennes de versailles, honore l'Éduca­tion nationale ». « le mauvais procès qu'on lui intente, a-t-il remarqué, fait penser au débat terrible qu'a entraîné la mixité à l'école ». dans le milieu syndical, le sgen-cfdt a réussi, en quelques semaines, à réunir plus de 2 000 signatures dans une pétition nationale en fa­veur de bernard defrance : « on ne peut faire de ce dos­sier une affaire de mœurs. on ne peut mettre en doute sa compétence professionnelle. il s'agit d'une discussion des choix pédagogiques et méthodes d’un enseignant. cela ne se règle pas par le recours à une procédure disciplinaire ou judiciaire », a déclaré l'un de ses représentants. de quoi déconcerter les plaignants, qui se sont sentis bien seuls, hier, sur le banc des parties civiles. d'ailleurs, une seule famille, sur les trois à l'origine des poursuites, était présente à l'audience. « nous tenons à dénoncer un fait anormal. je reconnais que mon fils n'a pas été choqué par la nudité de son professeur mais par le fait qu'un ensei­gnant se mette nu en classe, a indiqué la mère de l'élève, elle-même professeur d'éducation physique dans une institution catholique. je refuse toute dé­marche ou explication pédago­gique. » dans ses réquisitions, le procureur de la république, claude michel, apparemment très embarrassé, a préféré s'en tenir aux faits. il a re­poussé tout débat éducatif, es­timant que l'acte matériel im­pudique de l'exhibition était constaté : « le geste de m. defrance ne fut pas forcé­ment immoral mais a offert un spectacle choquant. » ii a re­quis une peine d'emprisonne­ment de principe avec sursis, sans en fixer la durée. l'affaire a été mise en déli­béré au 16 mai. j.-f. g. http://www.bernard-defrance.net/ ecrit par : henri grégoire | 25 avril 2007 cette histoire date d'il y a un peu plus de dix ans, non? il serait honnête de le rappeler. quoi qu'on puisse en penser. ecrit par : christophe sibille | 25 avril 2007 je souhaiterai entrer en contact avec henri grégoire. peut-il/elle m'envoyer un courriel à mon adresse appy.ecole ? merci d'avance. ecrit par : bernard appy | 25 avril 2007 tiens, si on faisait un roman collectif sur l'irresistible ascension de rachida dati???? on pourrait commencer "à la manière d" un roman xixème" un soir du printemps 184… dans la petite ville de chalons, une diligence verte s’arrêta sur la place de la cathédrale. il pouvait être huit heures du soir. la journée avait été belle et les dernières lueurs de cette légère journée d’avril finissaient de disparaître par delà les monts du lyonnais. la place était absolument déserte, et, malgré la beauté des choses, il n ‘y avait plus âme qui vive. la portière de la voiture s’ouvrit et en descendirent deux silhouettes que le soir estompait. si quelqu’un se fût dissmulé derrière le portail de la cathédrale, vici ce qu’il eût pu voir: un petit personnage, qui pouvait être un homme, vêtu d’une redingote verdâtre et d’un chapeau suranné à la mode du directoire donnait le bras à une jeune personne en robe blanche et mantille noire, aux cheveux de jais assorti d’un diadème. ils se dirigèrent vers la maison du notaire, maître athanase béroult, suivis de trois domestiques portant les bagages. la porte de la maison du notaire s’ouvrit et félicité, la vieille servante accueillit les voyageurs avec un cri où semélaient la surprise et le ravissement. on referma. puis le soir reprit ses droits. le lendemain, maître athanase béroult sortit à sept heures du matin en calèche pour sa promenade quotidienne qui, invariablement le menait jusqu’à saint-laurent, de l’autre côté du fleuve, le long de ce chemin de halage, bordé de peupliers séculaires et où il aimaiat à venir du temps de sa jeunesse. athanase béroult pouvait avoir la soixantaine. il était notaire. on disait qu’il était né à pau et peu de gens , au fond, s’accordaient sur son passé. ce qu’on sait c’est qu’il s’était installé à chalon en 1825 et y avait fondé une très florissante étude. tout ce que comptait la bonne société de la petite ville l’appréciait. aussi, ce matin-là la stupeur gagna bientôt tout le quartier saint-anselme quand on vit maître beroult, arborant come toujours son habit noir et sa cravate de soie blanche, assis dans sa calèche et conduisant lui-même, avec à ses côts la jeune femme qui était arrivée hier. les rares pasants qui déambulaient dans chalon ce matin-là, eurent tout le loisir d’observer cette ravissante inconnue. très brune, la peau presque noire, vêtue d’une robe de taffetas violet, elle semblait sortir d’une de ces gravurs à l’eau-forte que les marchands de lyon vendent parfois et qui représentent des scènes orientales. qui était-elle??? on se perdit en spéculations, mais on en vint à s’accorder sur le fait, confirmé d’ailleurs par félicité , que c’était la fille d’un sultan mauresque, qu’elle venait d’oran , sur la côte de l’algérie et qu’elle s’était immiscée dans les bonnes grâces du mystéireux inconnu en redingote, que félicité, toute empourprée déclara être le prince petozl sarkhossy, l’un des plus valeurex combattants contre la porte, magré sa petite taile légendaire. la belle orientale faisait partie du butin récolté par le prince sarkhossy et il l’avait, pour une raison encore inconnue et qui faisait jaser, amenée à maître béroult ecrit par : montaigneàcheval | 25 avril 2007 un papier intrigant sur rachida dati (pour semer la fitna apparemment dans le camp de la droite) par le mystérieux fp blake de france-echos (qui s'y connaît dans les rapports france maghreb). marocain(e)s et maroquin(e)s en sarkozie le candidat ump à l'élection présidentielle a su tirer la leçon de ses prédécesseurs giscard, mitterrand et chirac : pour lui aussi, la voie élyséenne passe par rabat… et par rachida dati. jacques chirac avait déclaré à mohamed vi lors des funérailles de feu hassan ii : « majesté, je dois beaucoup à votre père ». cette confidence, ainsi que les autres relations amicales entre le sultan de france et le défunt roi du maroc décrites en particulier dans l'ouvrage de jean-pierre tuquoi (1), ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. tout comme les liens très spéciaux de giscard et mitterrand avec la cour marocaine (2), nicolas sarkozy a donc installé son propre réseau marocain. ca tombe bien : mohamed vi, dans un réflexe œdipien, ne supportait guère la tutelle chiraquienne imposée par son père. ses penchants atlantistes ont fait le reste : il préfère l'américophile communautariste sarkozy au vieux colonial de l'elysée. mais le but de sarkozy n'est pas seulement la drague des électeurs franco-marocains ou la diplomatie bananière. il comptait, en « retournant » des apparatchiks chérifiens, armer quelques missiles contre son ennemi de l'elysée. c'est ainsi qu'il a préparé le délicat dossier des « chateaux chirac », ces palais marocains prêts à accueillir le futur ex-président français au cas où il aurait à subir les affres de la justice pour ses nombreuses « affaires » (3). le missile « chateaux chirac » était donc fin prêt… et devait servir d'arme de dissuasion massive au cas où le clan chiraquien tenterait de savonner la planche du candidat de l'ump. hélas, il fut désarmé… par mohamed vi ! en effet, si le roi du maroc n'apprécie guère l'actuel occupant de l'elysée dont le parrainage encombrant lui fut imposé par son père, il a tout de même du respect pour la parole donnée, surtout quand elle vient de son père. chez les alaoui, selon la coutume arabo-musulmane, on respecte les parents et la famille, même quand on les craint ou quand on s'en méfie. si hassan ii a promis l'accueil de chirac au cas où celui-ci serait amené à s'exiler, mohamed vi se sent engagé par cette promesse et s'oppose à tout ce qui pourrait la contrecarrer. d'autres motifs conduisent le roi du maroc à étouffer l'affaire des « chateaux chirac ». le contribuable français pourrait penser que ces résidences luxueuses ont été construites à ses frais. c'est bien mal connaître l'hospitalité alaouite et les usages de la cour marocaine. quasiment tous les frais de séjour de la nomenklatura médiatico-française au maroc sont payés rubis sur l'ongle par le royaume… et donc par le peuple marocain. la révélation publique des « chateaux chirac » aurait donc deux inconvénients : d'une part discréditer l'hospitalité marocaine aux yeux des français en les trompant sur les pourvoyeurs de fond, et d'autre part mécontenter les marocains qui se demanderaient pourquoi on gaspille tant d'argent pour des « étrangers » au lieu de résorber les bidonvilles, alors même que toute la propagande officielle porte actuellement sur la chasse à la pauvreté. mohamed vi a aussi des raisons plus intimes, pour protéger les « chateaux chirac » et leurs futurs occupants. mais cela « ne nous regarde pas ». le roi du maroc fit donc remiser le missile préparé par nicolas sarkozy, et pour que sa décision soit bien comprise par sa cour, il fit un peu de ménage dans les réseaux marocains du ministre français de l'intérieur. le collègue marocain (ou plutôt l'ex-collègue) de celui-ci en fit les frais. mais le coup de balai fut tout de même modéré. en effet, mohamed vi n'a nul intérêt à détruire totalement ses bonnes relations avec nicolas sarkozy, d'autant plus que celui-ci a récupéré de très anciennes « nébuleuses » officieuses, limite barbouzes. l'un des missi dominici du patron de l'ump les plus actifs en terre chérifienne n'est autre que rachida dati, que les téléspectateurs français commencent à découvrir. cette porte-parole de nicolas sarkozy, d'origine marocaine, connaît fort bien les rouages de la cour royale et du makhzen (mot intraduisible en français !) en effet, à 42 ans, la magistrate dati, née d'un père marocain et d'une mère algérienne qui eurent 12 enfants, a déjà quelques heures de vol comme éminence grise. déjà sous hassan ii, elle était très bien introduite au palais de rabat. le « sinistre de l'intérieur » driss basri (limogé par mohamed vi dès son accession au trône) compte parmi ses amis. côté français, c'est un certain charles pasqua qui a ouvert les portes de ses obscurs réseaux nord-africains à rachida dati. de pasqua à basri, on comprend que l'actuel roi du maroc ménage ces « relations » complexes qui pourraient un jour se retourner contre lui ! c'est donc sous la protection de ces « parrains » que la « beurgeoise » de nicolas sarkozy, surnommée ironiquement « la lumière de casa » à rabat et inversement, se promène très librement dans les palais marocains, et a largement contribué au lobbying pro-sarkozy dans la cour chérifienne. cette intimité royale lui a même valu le surnom de « lalla rachida », alors que ce titre « lalla » est réservées aux « princesses », c'est-à-dire aux filles ou aux sœurs des sultans marocains. le point d'orgue de son entregent fut l'organisation d'une longue rencontre entre nicolas sarkozy et mohamed vi en décembre 2007, celle-là même où les limites de la prolifération des armes de destruction massive à l'encontre la chiraquie, furent signifiées au candidat ump à la présidence française. en contrepartie, rachida dati et les apparatchiks marocains fournirent à nicolas sarkozy quelques missiles contre… ségolène royal, qui peine d'ailleurs à récupérer à son compte les « réseaux marocains » d'hubert vedrine et dominique strauss-kahn. (oui c'est compliqué tout ça…) rachida dati ne se contente pas de jouer les bons offices auprès de ses congénères maroco-marocains. on connaît également son rôle d'éclaireuse dans les « zones sensibles » françaises où nicolas sarkozy, pourtant ministre de l'intérieur, n'ose plus se rendre. hélas ses succès en banlieue sont plus limités qu'au maroc, puisque qu'elle n'a pas réussi à déminer suffisamment le terrain pour que son mentor puisse parader devant les caméras avec des « jeunes ». elle a toutefois réussi à en faire venir quelques-uns, triés sur le volet, au ministère de l'intérieur pour quelques photos de presse. la fulgurante ascension de rachida dati à la cour sarkozyste n'est pas seulement due à son origine ethnique et à sa connaissance des milieux nord-africains. son parcours professionnel témoigne d'un caractère sérieux et laborieux aux antipodes de l'image traditionnelle de ceux qui sont surnommés « arabes de service ». rien à voir avec azouz begag et compagnie ! en effet, avant d'entrer à l'école de la magistrature sous le parrainage de simone veil et de commencer sa carrière de juge et de procureur, elle travaillait dès l'âge de 16 ans comme… aide-soignante puis comme comptable pour financer ses études. elle fut également auditrice chez matra et à la banque européenne pour la reconstruction et le développement, où d'ailleurs elle commença à tisser son propre réseau international qu'elle mit ensuite au service de nicolas sarkozy qu'elle a rejoint en 2002. nicolas sarkozy a donc décidé en 2007 de faire de rachida dati une porte-parole, et elle fut même envoyée défendre son candidat sur les plateaux des radios et des télévisions. cette promotion médiatique de la « sabra » sarkozyste ne fut pas du goût des « éléphants » de l'ump. ils lui reprochèrent son manque de pugnacité face aux contradicteurs. c'est vrai : rachida dati, en femme bien élevée, évite de couper la parole aux journalistes et aux autres politiciens… ce qui fait qu'elle a de la peine à placer ses arguments récités d'une manière un peu trop scolaire. ces quelques baptêmes du feu médiatiques et leurs défauts somme toutes normaux pour une débutante, donnèrent donc aux barons de la sarkozie, peu enclins à laisser leurs maroquins à de nouvelles têtes, l'occasion de fustiger l'« amateurisme » de rachida dati et d'appeler le patron de l'ump à évincer sa porte-parole. ce qu'il ne fit pas. tout au contraire, rachida dati eut l'occasion, début mars, de se venger de ces « éléphants » de l'ump. vous avez remarqué combien jean-louis borloo, fidèle chiraquien-villepiniste qui n'est pas précisément sur la même ligne politique que nicolas sarkozy, tente de marchander son soutien au candidat officiel de l'ump. le spécialiste en ripolinage onéreux et inutiles de barres de hlm voulait ménager le suspens pour obtenir de nicolas sarkozy l'adhésion à sa « politique de la ville » et, éventuellement, la promesse d'un ministère et peut-être même du poste de premier ministre. le plan médiatique de jean-louis était fin prêt et devait se dérouler début mars, avec à la clé la présentation d'un livre-programme sur lequel il demandera à nicolas sarkozy de s'engager formellement. mais nicolas sarkozy ne souhaite pas renvoyer l'ascenseur social à jean-louis borloo : un soutien du candidat à ce baron de la chiraquie dont les guignols de l'info dressent un portrait de clochard alcoolique, et dont les français n'apprécient guère la bien-pensance « multiculturelle », pourrait s'avérer catastrophique. tout comme avec jacques chirac, nicolas sarkozy veut bien recevoir les éloges de ses adversaires… sans contrepartie contre-productive ! nicolas sarkozy envoya donc sa complice rachida dati savonner la planche de ce marchandeur de maroquins. vendredi 9 mars, au cours d'un point de presse, elle déclare tout de go que jean-louis borloo soutient « sans failles » le candidat de l'ump et qu'il participera à de prochains meetings. on ne saurait mieux couper l'herbe sous les pieds ! jean-louis borloo voit alors rouge, et se fend d'un communiqué cinglant le jour même, où il dément « formellement » les propos de rachida dati, précisant qu'aucun accord n'existe encore entre nicolas sarkozy et lui-même. il insiste sur le fait qu'il conduit sa communication « comme il l'entend » et déclare à l'encontre de rachida dati qu'elle « n'est pas mon porte-parole ». bigre ! nicolas sarkozy réagit en en ajoutant une couche, traitant la colère de jean-louis borloo de « broutilles ». ambiance… pour ses services rendus, rachida dati n'a pas eu besoin de quémander un quelconque portefeuille. « lalla rachida » sait bien que nicolas sarkozy la récompensera s'il est élu président de la république. cette spécialiste de l'immigration, qui a largement contribué à la préparation des lois sarkozystes sur la prévention de la délinquance, pourrait bien être la future « ministre de l'immigration et de l'identité nationale ». cela couperait court à tous ceux qui tentent de « nazifier » nicolas sarkozy à l'occasion de l'annonce de la création de ce ministère. une « beurette » chargée de l'immigration et de l'identité nationale, ça ferait taire tous les terroristes intellectuels, depuis mouloud aounit jusqu'à françois bayrou en passant par… jean-louis borloo ! (1) « majesté, je dois beaucoup à votre père… » de jean-pierre tuquoi, édition albin michel, 2006 (2) « notre ami le roi », de gilles perrault, éditions gallimard, réédité et complété en 1992 (3) http://www.france-echos.com/actualite.php ?cle=9750 francis percy blake blake@france-echos.com ecrit par : imam grouik-grouik | 25 avril 2007 hé oui... merci, imam... et le pire est qu'elle a quand même un certain talent. mais moins grand que celui de marielle. ecrit par : christophe sibille | 25 avril 2007 pour apporter un autre regard « appel à la refondation »... ou au renoncement ? communiqué de presse du crap ( 25 avril ) tout ne serait donc pas possible ? dans un « appel à la refondation de l’école », un aréopage de conservateurs et de déclinologues dresse un tableau catastrophiste et mensonger de l’école et des connaissances des élèves. ils morigènent particulièrement l’école primaire, avec un grand mépris pour le travail et l’engagement dans leurs missions des enseignants. incapables d’imaginer des solutions d’avenir pour l’école, ils n’ont rien d’autre à proposer que de faire redoubler le système éducatif en le renvoyant aux années 50 par le retour de l’examen d’entrée en sixième, c’est-à-dire en clair de la sélection précoce : ce serait la fin du collège unique. s’affirmant partisans d’une « promotion sociale par l’école », ils la réduisent à la réussite de quelques élèves alibis, dans une version appauvrie de la méritocratie, à un prétexte pour évacuer les gêneurs. leur conviction profonde, c’est qu’il faut renoncer à transmettre à tous les élèves, quels que soient leur milieu et leur culture d’origine, une culture commune, des connaissances et des compétences de haut niveau. on sait pourtant bien qu’à l’école comme en sport, pratiques de masse et pratiques de haut niveau, loin de s’opposer, sont indissociables et complémentaires. en tant que mouvement d’éducation nouvelle, nous ne nous satisfaisons pas de l’école actuelle, ne sommes pas partisans de l’immobilisme, mais d’une poursuite des efforts de démocratisation du système scolaire. ce n’est pas d’excès de « pédagogisme » que souffre l’école, elle a au contraire ardemment besoin d’imagination et de créativité pédagogiques pour continuer d’avancer au service de la réussite de tous. communiqué de presse du crap-cahiers pédagogiques le 25 avril 2007 ecrit par : yves | 25 avril 2007 france-Échos est un site d'extrême-droite! ecrit par : henri grégoire | 25 avril 2007 ecoutez henri, avant de hurler sur le fait que f-e soit de tel ou tel clan, vous auriez mieux fait de lire le contenu de la plupart de ses articles. si toute l'extrême-droite était aussi intelligente que france-echos, et bien moi, j'aurais vraiment voté extrême-droite. certes, on y a plutôt à mi-mots appelé à voter le pen, mais je considère que c'est une erreur, surtout que le fn se nazifie réellement, ce que personne ne voit d'ailleurs. les curieux iront voir sur le site de la gauche nationale (http://www.unf-francesocial.com/) ou sur le site d'alain soral (grand mentor de marine le pen) avant de voir la couleur politique d'un tel ou un tel, je lis ou j'écoute ce qu'il a à dire. et n'oubliez pas une chose, les premiers résistants contre l'envahisseur nazi, furent d'extrême-droite, comme vous dites. http://www.actionfrancaise.net/histoire-honore_d_estienne_d_orves.htm pendant ce temps-là, les dirigeants cocos se couchaient et faisaient une demande pour diffuser l'huma légalement : http://www.humanite.fr/journal/1993-06-23/1993-06-23-679251 ecrit par : imam grouik-grouik | 25 avril 2007 difficile de ne pas se retrouver dans la situation que dénonce m. cordoba. mon année d'iufm a été une année d'ennui, à me demander quel était le sens des "conférences" qu'on m'obligeait à suivre... j'étais en histoire, à paris. la formation disciplinaire était sympathique et conviviale : ambiance détendue, professeurs assez proches de leurs étudiants, suivi satisfaisant des jeunes professeurs... la formation interdiscipliaire (la fgc : formation générale et commune) était quant à elle un authentique salmigondis... notre présence ne tenait qu'au fait qu'il fallait signer cette fichue feuille d'émargement. nombreux étaient ceux qui, ne supportant pas de perdre leur temps à ce point là, ne venaient pas et se faisaient "représenter" par des amis et connaissances, qui signaient à leur place (et j'en ai fait partie, sans la moindre vergogne, il faut bien l'admettre). mon sentiment personnel tout au long de cette année a été celui d'un grand gâchis : perte de temps, perte d'argent, absence de cohérence dans la "formation" proposée, incapacité des enseignants à se faire simplement écouter par de jeunes professeurs jouant aux cartes, corrigeant leurs copies ou finissant simplement leurs nuits... quand on est au milieu de tout cela, vraiment, on se demande : "mais qu'est- ce que je fous là ?". ecrit par : jérôme | 25 avril 2007 une réponse à victor puisque nous sommes en plein dedans -franchir le pas qui mène au privé. rendez vous demain pour rencontrer la directrice du lycée privée à qui nous souhaitons confier fifille. perso je n'ai jamais été reçue à leur demande par aucun directeur ou principal depuis le début de la scolarité (1995 pour l'aînée) de mes trois gamins, en revanche toujours ouverts à des demandes expresses de ma part. a ces demandes, j'ai eu des réponses variées, toujours courtoises dont le constat général est désolant "l'en ne peut rien faire pour vos enfants madame"(ça calme), "vous devriez songer à trouver un établissement spécialisé..."(ça douche),"vous avez pensé à la déscolarisation ? pour qu'il respire un peu...".(ça laisse rêveur).. bin oui mes gamins ont la (mal)chance de faire partie des enfants à "besoins pédagogiques particuliers", certes reconnus officiellement mais c'est bien tout ce que le public peut faire pour eux ; les profs ne sont ni formés ni informés, je ne parle même pas des chefs d'établissement. donc, après avoir tenu le coup plusieurs années, milité dans des associations de parents d'élèves, soutenus des profs qui auraient leur place au panthéon et combattu les parasites cités dans un autre fil, on s'est dit qu'on avait assez fait payer nos enfants sous prétexte de heu quoi d'abord ? mon mec a reconnu qu'il avait été dogmatique, pro-public à fond, et que peut-être dans le privé au moins ça ne serait pas pire. demain on va parler à la directrice du lycée, expliquer pourquoi on fait cette démarche, je vous cite mon courrier de demande ? "nous espérons quele lycée x et en particulier la philosophie qui mène votre établissement apportera à y : -une confiance retrouvée en particulier pour s’exprimer à l’oral ; -un épanouissement dans ce qu’elle aime par une pratique exigeante et « à niveau », et une reprise de confiance dans ses possibilités sur les matières scientifiques ; -des méthodes de travail qui lui permettront d’épanouir et de gérer son potentiel ; -une ambiance de travail favorable, qui lui a beaucoup manqué au collège ; -une attention bienveillante qui lui permette d’aborder le lycée sans le stress qui la bloque trop souvent." c'est beaucoup demander mais pour nos enfants c'est la moindre des choses et nous ne l'avons guère rencontré jusqu'à présent alors basta !!! ecrit par : fabienne | 25 avril 2007 """sociales et sociétales """ waouuuu!!! personne ne s'étonnera que cette subtilité vienne du même tonneau que: "qui crève de trouille, cadichon, sinon ceux qui prennent des pseudos ridicules pour exhaler leur haine?"" là ça devient grave, et j'ai bien peur que notre champion toutes catégories de l'amalgame et de la connaissance inutile ne soit dans un trip qui tient du raptus. c'est quoi chez vous le numéro du samu psychiatrique? ici on appelle 911 "nachtreten", "diesseits des rheines", heißt , in my book, tirer sur les ambulances. quel lavement ce discours laborieux du gauchiste teuton, malheureux orphelin de la cause du peuple qui nous a valu une réponse idoine le faire au plus vite citoyen d'honneur de segoland. et puisqu'on parle de "la revanche des sans-couilles, qui se vengent non de ce qu'on leur a fait subir mais de la peur qu'ils en ont eu." ( et tant qu'on y est avec un e à eue cela serait encore plus vrai) voila une belle description de tous les pleutres qui courent se réfugier dans le giron de maman ségo et de tonton bayrou, tant ils tremblent de peur devant sarko-facho. une « beurette » chargée de l'immigration et de l'identité nationale, ça ferait taire tous les terroristes intellectuels, depuis mouloud aounit jusqu'à françois bayrou en passant par… jean-louis borloo ! ben mes enfants , on a les intellos qu'on se mérite pas vrai? c'est quand même bien au pays de bécassine que se bousculent en tête des listes de best-sellers les onfray, maris, meyssan, forrester, et dans la série essais ( philo, eco, pas moins). leurs délires oniriques ne feraient pas mille tirages dans la section romans. "" confier ses enfants au privé, n'est-ce pas renoncer un peu vite à défendre la qualité de l'ecole publique, un réflexe égoïste, une capitulation en rase campagne en somme ? où pedro cordoba, françois cavana, fils d'immigrés, ont-ils appris leurs fondamentaux ? faut-il abandonner la partie aux pédagogistes ?""" et y'en a tout de suite un pour embrayer que s'ils ont fait la carrière que l'on sait c'est évidemment parce qu'ils n'avaient pas de télé. qu'il doit être épuisant ce discours circulaire du hamster qui tourne dans son cylindre! on se polarise sur les symptômes, et on se rabat sur des causes de la débâcle falsifiées depuis des lunes par tous les analystes sérieux, tout simplement parce que l'on n'a pas l'estomac pour assumer que la véritable cause du mal se trouve dans la doxa de gauche et que le véritable courage est non pas la fuite, mais: stop and fight back À la réflexion, c'est vrai que les "pédagogistes" ont réussi leur coup. lobotomie et lavage de cerveau: 20/20 une ignorance abyssale de l'histoire interdit de tirer les leçons évidentes d'un passé dangereux car si peu avare d'exemples et de similitudes. la question de mon bac de philo c'était "les leçons du passé". sujet impensable aujourd'hui, sauf pour se gratter le nombril avec des élucubrations intimes. ce qui nous renvoie au propos du prof à poil. je lui tire mon chapeau. ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 puisque le texte de m. cordoba est une archive déjà ancienne, je me permets d'en ajouter une, de mars 2006, issue de sauver les lettres : kevin dugenou et l’auteur inconnu j'ai comme beaucoup de professeurs été informé de l'existence de l'association sos education, et pris connaissance de ses agissements. comme d'autres collègues je me suis indigné que, sous couvert de promotion de l'éducation, un groupe politisé appelle à retirer des manuels scolaires des librairies - si ce n'est des mains des élèves - au nom d'un argumentaire fallacieux. pour prévenir de cette dérive le plus d'enseignants possible, je vous propose un petit commentaire de texte réalisé par notre kévin (national ?) sur l'extrait pornographique cité dans la brochure de sos education, extrait censément donné par un collègue à ses élèves de seconde. le seul hic c'est qu'il ne figure dans cette brochure - c'est là que le bât blesse - ni l'auteur, ni le titre de l'ouvrage dont est extrait le texte. pour aider, j'ai pensé qu'au cours d'une idd citoyenneté et foutage de gueule, je pourrais demander à notre cher kévin de commenter le texte, avec comme axe de lecture " la personnalité de son auteur ". voici sa copie. black jack -------------------------------------------------------------------------------- " trois filles, les seins à l'air, adossées au muret juste devant le petit pont de bois, prenaient l'air frais en papotant (...) merde, a dit farid, les connes, elles sont pas mal (...) un des jeunes s'est jeté sur la fille et lui a mordu la poitrine, tchac, un grand coup de dents sur le bout des seins, elle a hurlé en mettant une baffe à son agresseur. les autres jeunes criaient et rigolaient, vas-y mouloud, sors-lui ta pine, ouarf, ouarf. il y a eu une bousculade et les filles ont réussi à se dégager et à regagner l'extérieur, non sans s'être pris encore quelques mains au cul (...). " l'auteur de ce texte n'étant pas en bas de la page, je vais tenter de découvrir qui il est avec ce qu'il a écrit. trois filles, les seins à l'air, adossées au muret : le texte est du registre merveilleux : l'histoire ne se passe pas vraiment. par exemple : quand je sort de chez moi pour aller au collège, je ne vois jamais de filles à poil, malheureusement. l'auteur est donc habitué à des livres qui ne disent pas la réalité vraie. devant le petit pont de bois : on a vu des images de ponts comme ça avec le prof d'hist-géo, c'est les moyens-ajeux qui les faisaient, il y a super longtemps. l'auteur est donc habitué à des livres sur le passé, voire le passé d'y a super longtemps. prenaient l'air frais en papotant : comme j'avais pas droit au dictionnaire, je ne sait pas le sens de papotant. je suppose vu le début du texte qu'il s'agit d'un truc de sex entre filles. pour du moyenaje c'est très olé-olé. l'auteur est donc un avant-gariste comme on a vu à l'expo sur les surréalisateurs : il est donc habitué à des livres vieux sur le futur. merde, a dit farid, les connes, elles sont pas mal : comme mon copain s'apelle farid aussi et qu'il est rebeu, ça doit être pendant la période de la conquête de la france par les arabes de poitiers au moyen-aje, selon le prof d'hist-géo. l'auteur est donc habitué à des livres de vielles "guerres de civilisation", comme ils disent au 20teures. merde, a dit farid, les connes, elles sont pas mal. un des jeunes... : l'auteur s'esprime comme mon père, donc c'est pas mon copain farid. l'auteur est donc habitué à des livres écrits par des vieux qui se font passer pour des jeunes. un des jeunes s'est jeté sur la fille et lui a mordu la poitrine, tchac, un grand coup de dents sur le bout des seins : en fait c'est pas qu'un texte de cu, les jeunes chevaliers arabes essayent d'abord de manger les filles. c'est comme dans le film hanniballe le caniballe, sur un sérialle quilleure qui fait la guerre avec les arabes contre la france en leur envoyant des renforts déléfants par les alps (j'ai juste lu le résumé du film dans le téléz, alors je complète avec le cours d'hist-géo). dans les films d'horreur on fait prendre cor aux préjujés inconçiens comme on a vu avec vous dans le cours sur le ciné. l'auteur est donc habitué à des livres où il y a beaucoup de préjugés. elle a hurlé en mettant une baffe à son agresseur : la réaction de la fille fait très moyen-aje. si moi et mon copain farid on essaye un truc pareil aujourdui, on a direct un coup djenou dans les couilles. l'auteur est donc habitué à des livres écrits par des auteurs qui ont pas l'habitude des filles (désolé pour les répétitions). les autres jeunes criaient et rigolaient, vas-y mouloud, sors-lui ta pine : j'ai aussi un copain qui s'apelle mouloud, et il est rebeu aussi. donc je me trompe pas au sujet des arabes du moyenaje. j'ai pas su le mot du moyen-age : pine. j'ai demandé à mouloud et il a dit qu'il la sortirait pas en montrant son jean, donc il s'agit de la bite du personnage en question. bite peu aller à la place de pine dans ce texte. comme mouloud à compris tout de suite le mot du moyen age, ça doit être un vieux mot arabe. l'auteur est donc habitué à des livres où les mots étranjers sont utilisés comme des gros mots et peut être des insultes. ouarf, ouarf : c'est comme si les jeunes faisaient le chient. c'est peut être un truc pour lever les meufs aux moyenaje, je demanderai au prof d'hist-géo. l'auteur est donc habitué à des livres où les humains sont pris pour des animaux, comme les fabs de la fontainne. il y a eu une bousculade et les filles ont réussi à se dégager et à regagner l'extérieur : ca doit être la suite du truc de drague en groupe du moyenaje. mais y'a un problème : au début on est a coté d'un pont et là on est à l'intérieur. y'a pas de continué spacialle comme vous dite, donc l'histoire à un problème de logique : ça peut pas s'être passé comme sa. l'auteur est donc habitué à des livres ou l'histoire n'est pas écrite comme sa sest passé. non sans s'être pris encore quelques mains au cul : l'auteur insiste sur la politeçe des chevaliés arabes qui laissent pas partir les dames sans un geste à la fin de la parad amoureuz (comme la parad des les oisos en svt, pas comme la parad de disnélende). bien que je sais pas les trucs amoureux du moyenaje, la main au cu je trouve ça quand même pas trop poli. l'auteur est donc habitué à des livres ou la politesse est pas vraiment vraie. pour résumer l'auteur est habitué : à des livres qui ne disent pas la réalité vraie. à des livres sur le passé, voire le passé d'y a super longtemps. à des livres vieux sur le futur. à des livres de vielles "guerres de civilisation", comme ils disent au 20teures. à des livres écrits par des vieux qui se font passer pour des jeunes. à des livres où il y a beaucoup de préjugés. à des livres écrits par des auteurs qui ont pas l'habitude des filles. à des livres où les mots étranjers sont utilisés comme des gros mots et peut être des insultes. à des livres où les humains sont pris pour des animaux. à des livres ou l'histoire n'est pas écrite comme sa sest passé. à des livres ou la politesse est pas vraiment vraie. l'auteur est donc quelq'un de vieu qui aime pas les étranger et est nostalgik d'un tem qu'il a jamais connu et qui a surment jamais existé : il le phentas...il l'invente dans sa tête ce tamps. et l'auteur y conné rien aux meufs, il les phentasmme aussi surment. ecrit par : perceval | 26 avril 2007 même source : un maître aimait sa matière et sa classe un maître aimait sa matière et sa classe qu’il instruisait de bonne grâce. ce maître croise un jour une pédago fadasse, une rombière en livrée enseignant l’eps. la furie brandissait sa carte du ps, pérorant tranquillement au crdp : elle votait, en douce, ump. l'attaquer, la mettre en quartiers, sire lettré l'eût fait volontiers ; mais il fallait ratiociner et la scélérate était bornée À en perdre les eaux. le maître donc l'aborde humblement, entre en propos et lui fait compliment de son emploi du temps, de son amour du b.o. "il ne tiendrait qu'à vous, maigre artisan du langage d’obtenir une décharge. quittez l’austère bureau où vos collègues, pauvres scribes, instruits du savoir dont ils s’imbibent, se tuent au boulot car quoi ? rien d'assuré : une carrière en pointillé : tout à la pointe de la plume, à l’ancienneté ! en travaillant, marquer des points ? singez-moi et régalons-nous d’un égal butin " le maître reprit : "que me faudra-t-il faire ? - presque rien, dit la hyène, donner la chasse aux pédants portant cartables en geignant ; branler ceux des lobbies, à son patron complaire : s’arracher du fretin statutaire et s’asseoir à la table des négociations : tailler, baver, saliver, savourer du grand échiquier être le modeste pion ecraser de ses mains le suffisant morpion. " le maître déjà se voit au comité tout en pleurant sa noblesse passée. mais, il sent, déjà, sa langue pendre : "qu'est-ce là, rombière ? – rien, ami, il faut se fendre. - mais encore ? – sans doute mes dents ont rayé le parquet et me voilà pédagogue pourléchée - quoi, vous trichez ? dit le maître : vous ne dites donc pas ce que vous pensez ? – qu'importe ! et mes palmes et ma place ? - il importe si bien, que de tous vos palaces je ne veux pas même y prendre un repas, et vomirai sans peine vos indignes trésors. " cela dit, notre maître instruit mais il est déjà mort. kévin ecrit par : perceval | 26 avril 2007 je sais, j'abuse, mais ça ne peut pas rester méconnu : stagiaire un peu con made in iufm un jeune stagiaire de lettres iufm (capes) fait actuellement son stage à l'année dans mon établissement, avec une classe de sixième. il est cornaqué par une vieille virago pédagogo notoirement incompétente et qui n'a jamais passé le moindre concours de sa vie mais que son zèle à faire mine d’appliquer les réformes et à mettre en circulation les signes d’un avant-gardisme consciencieux, ont valu de se retrouver dans les petits papiers de l’inspection. il faut dire qu'un certain nombre de collègues " certifiés ", en collège, se foutent éperdument de la littérature et de la langue française, pour l’excellente raison qu'ils ne la connaissent pas ou très imparfaitement. beaucoup sont donc évidemment intéressés à faire consister le cours de français en autre chose que du français : ça peut aller de buffy contre les vampires, la série tv culte de la jeunesse américaine, jusqu’à un aperçu fastidieux et terriblement approximatif du programme de l’ecole pratique des hautes etudes en sémantique structurale : on sait en effet que les concepts linguistiques mal assimilés et mal transposés sont les signaux dont le pédagogisme se sert pour faire saliver la modernité. bien sûr, ces militants de toutes les réformes qui jouent la carte biseautée de l’innovation permanente et singent la modernité (quoiqu’ils soient le plus souvent blanchis sous le harnais professoral : la plupart sont des vétérans cacochymes) ne mordront jamais la main bienfaisante de l'institution qui leur délivra naguère un concours qu'ils n'ont jamais passé ! oui, vraiment, ils sont appelés à bénir toutes les instructions en cours et à venir, qui d'ailleurs tablent sur un enseignement du vide où la nullité trouve merveilleusement son compte. ils sont donc les instruments (inconscients ou de mauvaise foi) de la réforme et ont perçu le salaire de la docilité, d'une administration machiavélique qui ne donne jamais rien pour rien... or donc, réunion parents-professeurs, l'autre jour. le stagiaire se trouve à une table voisine de la mienne. il dit des trucs du genre : " mon projet pédagogique prend en compte une transversalité hétérogène des compétence et redistribue les champs d'autonomie dans un crible tabulaire, ce qui m'a permis de déceler chez alexandre une prise en compte erratique des graphies ..." les parents atterrés ouvrent des yeux grands comme des soucoupes. a l'étonnement incrédule succédera bientôt un mépris justifié pour ce jeune imbécile qui pastiche les petits marquis caquetants des iufm et la sous-culture dont ils se soutiennent. a s'arracher les cheveux de désespoir... et je constate évidemment, avec tout un chacun, qu'avoir eu un concours ( plutôt facile pour l'étudiant "honnête homme"...) n'est pas toujours un gage suffisant d'intelligence de la discipline et même d'intelligence tout court. mais il faut bien avouer cependant (soyons optimistes!) que les impétrants sont statistiquement moins souvent atteints de cette pédagogite aiguë qui signale presque invinciblement un ramollissement cérébral concomitant et une compétence "scientifique" au dessous du médiocre : j’ai nommé l’armée des lémuriens pédagogistes. depuis la rentrée, le pauvre perrault, l’auteur pourtant génial des contes, sert de prétexte à notre stagiaire qui élabore une séquence didactique (ne me demandez pas ce que c’est !) sur le schéma actanciel de greimas. rien que ça ! d’accord mon adjuvant, à condition tout de même de ne pas y passer plus d'une heure ou deux, même si, de toute évidence, l’écrivain du grand siècle a remarquablement contribué dans le petit chaperon rouge à mettre les théories linguistiques les plus sophistiquées à la portée d’un élève de sixième. la belle au bois dormant n’a qu’à bien se tenir devant le carré sémiotique. armé de la demi-compréhension de concepts scientifique un peu complexes pour un mauvais étudiant de lettres modernes, même passé prof, notre docte imbécile, s'emploie à astiquer sa méchante pacotille pour éblouir élèves et collègues et s'attirer les éloges de son inspecteur en vue d'une titularisation en grandes pompes. priorité, donc, de la glose scientifique contemporaine sur le texte lui-même, priorité du xxième siècle sur celui de louis xiv, priorité, enfin, de greimas et brémond sur perrault ou lafontaine. d’autant qu’un enfant de onze ans est plus naturellement porté à l’étude des auteurs contemporains, n’est-ce pas ? actuellement mon stagiaire est très bien enlisé et ses élèves avec lui ... ils finissent par ne plus rien comprendre à la sémantique structurale à la petite semaine qu'on veut leur faire ingurgiter. ils pataugent dans la " production " (selon le schéma quinaire ) d’un conte merveilleux. mais le processus s’éternise un peu et les élèves finissent par chahuter (ils ont bien raison) un maître pédant et jargonneux qui leur paraît grotesque et presque fou. du reste, ceux-ci ne sont dupes de rien et les plus fins pointent même les approximations et les contradictions qui surgissent à chaque instant. quant au "maître" il n'a pas les connaissances théoriques solides qui lui permettraient de répondre à des objections ou des demandes de précisions souvent justifiées. la surexcitation gagne la classe. des reliefs alimentaires décrivent des paraboles. thomas l’œil vitreux faussement absorbé par les schémas complexes du tableau, se branle méthodiquement au vu de tout le monde puisque les tables sont naturellement disposées en fer à cheval, " autonomie " et " élève au centre " obligent. mais le monde pourrait s'écrouler autour de lui, le cuisinier schizoïde continue à servir sa soupe infecte et conforme au cahier des charges : un plat supposé complet, évidemment, avec des rogatons de considérations grammaticales et orthographiques (décloisonnement oblige : il ne faut plus enseigner la grammaire et l’orthographe mais en saupoudrer un peu, au bon endroit, pas trop…), flottaisons incongrues, cheveux sur la soupe, mais, attention, de la couleur de la soupe, puisque tout doit s'assortir, s'accorder et se lier. le lien scientifique et conceptuel est dissout au profit du lien " didactique " qui relève le plus souvent de la logique de bécassine quand elle range sa chambre. tout par couleur : le lait avec les draps, les édredons avec les pommes, etc. les cahiers des élèves (exit le classeur et ses intercalaires qui cloisonnent , horresco referens…) sont évidemment des chaos indescriptibles. mais le stagiaire se fait plaisir, c'est à dire, en réalité qu'il se met en conformité avec des consignes incontournables et des protocoles absurdes. la paix de sa conscience est, semble-t-il, à ce prix. résultat : il doit passer environ cinq heures pour préparer une heure de cours. une montagne de bêtise consciencieuse, d'inutilité affairée, qui accouche d'une petite souris rabougrie nourrie aux farines didactiques et qui n'amuse même pas les élèves. j'ai peur que ces derniers ne finissent par le haïr tout à fait car la psychologie élémentaire n'est manifestement pas son fort. scrupuleux à l'extrême, le gars ! heureux ? je ne sais pas. on m'objectera sans doute l'inspection de titularisation : qui n'a pas joué au "bon élève" en ces circonstances quelque peu angoissantes ? certes. mais il y a quand même une marge de liberté et d'esprit critique à laquelle ne peuvent renoncer que les esprits gentiment masochistes ou simplement un peu faibles. tiens, au passage, mon stagiaire, puisqu’il étudie le conte, s’est-il assuré que toute sa petite sixième maîtrisait la conjugaison du passé simple qui est loin d’être toujours parfaitement enseignée au cm2 ? du tout, évidemment : il y a au moins deux tiers des élèves qui ne la savent pas : c’est que, voyez-vous, faire apprendre correctement et méthodiquement quelques flexions, relève d’une pédagogie antédiluvienne et fascisante que les plus hautes instances de la hiérarchie condamnent véhémentement… aux dernières nouvelles, mon type se consume quand même un peu...le moral n’est plus tout à fait au beau fixe. une mauvaise intuition, peut-être ? il perçoit vaguement, parmi le bordel ambiant et les cris d’animaux, qu'il y a peut-être quelque chose qui ne colle pas. tout ce temps qu'il passe à peaufiner seulement la manière et les objectifs d'une série de cours qui assommera ses élèves et hébétera leur intelligence ! tout cela au détriment d'une réflexion sur les oeuvres (perrault !) et sur le contenu substantiel du cours ! ne vaudrait-il pas mieux qu’il lût attentivement, crayon à la main, les auteurs qu’il fait " étudier " ? qu’il s’enquît un peu d’histoire et d’histoire littéraire ? bref ne vaudrait-il pas mieux qu’il préparât son cours plutôt que cette sinistre " séquence " qui n’est qu’un gadget élaboré par des songe-creux thésards en science de l’éducation qui haïssent la littérature et les élèves ? je lui ai fait perfidement remarquer qu'il lui faudra bien être un peu moins perfectionniste quand il aura quatre (ou cinq !) classes. je sens que cette objection l'ébranle un peu. ah, ah, ah ! m. pacifico ps. mon stagiaire passe environ deux heures après chaque cours à remplir son cahier de textes pour " expliciter sa démarche ". il n'a pas trop de trois couleurs pour ce faire. les " objectifs " les plus ronflants s'épanouissent sur les petits carreaux, sagement soulignés. environ une demi -page pour une heure de cours, ce qui fait qu'il avait presque rempli, à la toussaint, l'espace qui lui avait été attribué pour l'année. de la graine d'excellent prof, je vous dis ! en espérant qu'il ne sera pas lynché par les élèves avant la fin de l'année. quoique... 04/2003 ecrit par : perceval | 26 avril 2007 ca y est, j'ai enfin trouvé la réplique au texte de m. cordoba qui m'a conduit aux digressions ci-dessus : réplique à pedro cordoba par pierre madiot cher fils d’ouvrier immigré ayant appris le français à l’école primaire du temps, etc., etc. (cf. ci dessus) … et qui se regarde tous les jours dans le miroir du réel… j’ai lu la missive enflammée que vous nous avez fait parvenir par provocation et j’ai trouvé votre rhétorique intéressante. vous avez su utiliser toute l’enflure dont vous semblez être capable (et vous avez de réelles possibilités de ce côté) pour illustrer le fait que dès que l’on croit son « honneur » outragé, on n’a plus besoin d’arguments. je comprends votre rage de voir que votre pouvoir d’universitaire, si patiemment gagné et si complaisamment rappelé, n’a pas la prééminence dans le processus de formation des maîtres. il est certain que votre vaste science vous laisse sans aucune compétence au moment où il faut, selon vos propres termes, former à une « vraie » pédagogie qui par ailleurs supposerait des « talents innés ». À côté de cette logomachie qui permet d’escamoter tout débat, je ne vois dans votre discours qu’imprécations haineuses et récusation de penseurs que vous dénoncez comme « américains » et archaïques, et à la liste desquels il faudrait pourtant ajouter binet, claparède, piaget, vygotski et beaucoup d’autres que vous ne semblez pas connaître, sans parler de rabelais ni de montaigne. vous exultez à l’idée que les étudiants des iufm trouvent majoritairement déroutantes les approches de la pédagogie. vous dites préférer le contact des maîtres chevronnés, en faisant mine d’ignorer que la plupart des formateurs en iufm sont aussi en charge d’élèves. par ailleurs, je dois dire qu’enseignant maintenant depuis trente cinq ans et fils d’instituteur, la fréquentation des maîtres expérimentés ne m’a jamais appris autre chose qu’à être intelligemment pragmatique, ce qui est beaucoup. mais l’exemple de mes aînés ne m’a été d’aucun secours pour élaborer les référents théoriques et les outils propres à guider mon action professionnelle. j’ai encore moins trouvé ces repères à l’université où, à quelques exceptions près, j’ai eu affaire à de médiocres compilateurs, phraseurs ennuyeux, incapables de poser une problématique. il a fallu attendre l’arrivée de la mafpen puis de l’iufm pour commencer à systématiser les questionnements susceptibles de nous permettre de faire face de manière réfléchie aux difficultés du métier d’enseignant. et c’est du côté des jeunes enseignants passés par les iufm que je vois actuellement progresser une réflexion et des pratiques pédagogiques capables de relever le défi de l’école d’aujourd’hui. j’ai beaucoup de critiques à formuler à l’égard des iufm où j’ai été moi-même formateur. je leur reconnais cependant l’immense mérite d’avoir mis à mal l’idéologie selon laquelle enseigner ne serait qu’un art laissé à l’inspiration d’un professeur magicien et savant. enseigner réclame certes des dispositions, mais c’est d’abord un métier. ce que vous dites sur la baisse des exigences des programmes n’est qu’une fable inventée par des gens incapables de penser les contenus des savoirs en dehors de leurs propres catégories. il faut que vous soyez bien loin des établissements scolaires pour ne pas voir ce dont sont capables des élèves qui ne maîtrisent pourtant pas l’imparfait du subjonctif (que personne d’ailleurs n’interdit d’enseigner). il vous sera loisible évidemment d'alimenter la rengaine qui, depuis que l’école existe, répète, année après année, que le niveau baisse, et qui permet de justifier n’importe quoi. l’école est en crise, c’est vrai. notre métier est difficile et passionnant, il mérite autre chose que ces querelles infondées et ces hurlements belliqueux dont vous avez cru devoir nous gratifier. vous aurez beau faire, vous ne récuserez pas la pédagogie. débrouillez-vous avec votre honneur d’universitaire. votre érudition ne vous donne aucune compétence sur les méthodes d’enseignement, et c’est très bien ainsi. vous ne ferez croire qu’aux naïfs, aux aigris et aux ignorants que vous défendez l’école. vous ne vous souciez en réalité que de votre position et vous vous accrochez avec hargne à une place qui n’est pas menacée. laissez-nous la nôtre. À partir de la place que j’occupe auprès des élèves de mon lycée et à la rédaction des cahiers pédagogiques, votre agitation paraît, je vous assure, extrêmement dérisoire. et si j’ai pris la peine de vous répondre, je n’irai certes pas plus loin pour essayer de laver l’affront que constituent vos injures grossières ni pour poursuivre plus avant un débat manifestement inutile. pierre madiot filsd’instituteur professeur de lettres en lycée rédacteur en chef des cahiers pédagogiques. ecrit par : perceval | 26 avril 2007 et enfin, la contre-réplique de pedro cordoba... : réplique de pedro cordoba au fil du texte de pierre madiot pierre madiot : (...) vous avez su utiliser toute l'enflure dont vous semblez être capable (et vous avez de réelles possibilités de ce côté) pour illustrer le fait que dès que l'on croit son "honneur" outragé, on n'a plus besoin d'arguments. pedro cordoba : - passons sur les injures. je trouve en effet que me demander de faire un cours de capes – qui demande un investissement assez considérable – et me dire en même temps qu'il compte pour des clopinettes (coefficient 0,5 /10 contre coefficient 4/10 à l'épreuve "pré-professionnelle"d'oral, qui compte donc plus que l'ensemble de l'écrit et qui a lieu en français, ce qui est certainement idéal pour sélectionner les futurs profs de langues étrangères...), c'est se moquer de moi. et aussi des candidats qui passent énormément de temps à bosser un très lourd programme d'écrit qui ne compte pratiquement pas. en fait, il ne subsiste que parce que la réforme initialement prévue (plan oriano) échoua. on est donc arrivé à une sorte de compromis fort boiteux. les "réformateurs" nous ont dit : puisque vous tenez tellement à vos cours, gardez-les. mais sachez qu'ils ne compteront pas. la plupart des collègues ont accepté le "deal" parce qu'ils tiennent en effet davantage à leurs cours qu'ils ne sont préoccupés par la formation des maîtres. ce n'est pas mon cas et c'est pourquoi j'ai refusé de marcher dans une combine qui apparemment satisfait tout le monde. mais cet "affront" ne constitue pas du tout la raison principale de mon hostilité envers les iufm, ni le "seul fait que je voulais illustrer". je me suis contenté de ne pas faire ce cours, ce qui règle assez facilement le problème. quand vous dites en revanche ne trouver aucun argument dans ma lettre, c'est que nous ne devons pas avoir la même conception de l'argumentation. pm : je comprends votre rage de voir que votre pouvoir d'universitaire, pc : - contrairement aux iufm, les universitaires n'ont aucun pouvoir sur personne. si j'avais voulu du "pouvoir", j'aurais suivi l'exemple de fabius, qui est d'une promo plus ancienne que la mienne mais que je connaissais vaguement à l'ens : passer l'ena et prendre ma carte du ps (au rpr si j'avais été de droite). c'était une époque où l'on montait vite dans la hiérarchie du ps et c'est ce que comprit, avec sa brillante intelligence, laurent fabius qui, après avoir longtemps hésité entre la gauche et la droite, profita d'une conférence de mitterrand à la rue d'ulm pour franchir le pas. si je l'avais imité, je serais peut-être aujourd'hui (ou j'aurais été hier) ministre de l'Éducation nationale et je disposerais alors d'un vrai pouvoir : celui, entre autres, de supprimer les iufm par simple décret, ce qui aurait constitué ma première mesure de "salut public". pm : si patiemment gagné pc:- avec la patience que cela implique, ni plus ni moins : il faut passer des concours, faire de l'enseignement et de la recherche et toutes ces choses qui vous semblent si inutiles. pm : et si complaisamment rappelé, pc : - je crois que la dimension d'autodérision vous a totalement échappé. c'est que vous ne devez pas avoir beaucoup d'humour. pm : n'a pas la prééminence dans le processus de formation des maîtres. pc:- ce n'est pas le pouvoir dont vous parlez (et qui n'existe pas) qui devrait avoir la "prééminence" mais tout simplement une connaissance minimale des savoirs que les futurs professeurs devront enseigner. pm : il est certain que votre vaste science vous laisse sans aucune compétence au moment où il faut, selon vos propres termes, former à une "vraie" pédagogie qui par ailleurs supposerait des "talents innés". pc: - c'est en effet ce que j'ai dit. les savoirs scientifiques sont indispensables mais n'empiètent pas sur la formation pédagogique sur laquelle je n'ai aucune compétence (en tant qu'universitaire spécialiste du siècle d'or espagnol, mais en tant que "professeur résistant", c'est autre chose). et quel que soit le niveau où il enseigne, un bon professeur doit avoir un certain "talent inné", de même qu'il en faut pour être un bon musicien ou un bon footballeur. et ce talent, il faut aussi, dans tous les cas, le cultiver et le perfectionner dans la pratique du métier. tout cela me semble assez élémentaire. je n'y vois pas matière à débat. pm : À côté de cette logomachie qui permet d'escamoter tout débat, pc : - et quel est donc le débat selon vous? je suis tout à fait prêt à l'aborder sur tous les points que vous voudrez bien me signaler. pm : je ne vois dans votre discours qu'imprécations haineuses et récusation de penseurs que vous dénoncez comme "américains" et archaïques, et à la liste desquels il faudrait pourtant ajouter binet, claparède, piaget, vygotski et beaucoup d'autres que vous ne semblez pas connaître, sans parler de rabelais ni de montaigne. pc : - ne faites pas semblant de ne pas comprendre. l'américain archaïque en question, c'est bien sûr, john dewey. quant à binet, claparède, piaget, vygotski (sans parler de rabelais et de montaigne), ils me semblent en effet, eux aussi, assez "archaïques". il faudrait aussi y ajouter pestalozzi, qui est apparemment la dernière découverte de m. meirieu et qui est encore plus ancien que tous les autres (hormis rabelais et montaigne). autrement dit, je ne comprends pas le sens que vous accordez au mot "pourtant" dans votre phrase, à moins qu'il ne concerne exclusivement la nationalité de dewey et de ses disciples directs. binet et claparède sont totalement dépassés (ils l'étaient sans doute déjà à leur époque). les idées de vygotski sont plus complexes que le digest qui en est donné par les sciences de l'éduc. quant à piaget, le plus "illustre" de la liste, il s'est planté sur toute la ligne et en tout cas sur ce qui "justifie" les "innovations" diverses dont souffre l'école, c'est-à-dire sur le "passage à la pensée abstraite chez l'enfant" (il se contente d'appliquer à l'enfance les préjugés de lévi-bruhl sur la "pensée primitive"). je tiens à votre disposition des études récentes en psychologie cognitive, qui montrent que tous ses protocoles d'expérience sont faux ou biaisés. si je peux donc me permettre un conseil : même dans votre domaine, il conviendrait de se tenir au courant de l'état des savoirs. en france même, vous avez liliane lurçat, ancienne collaboratrice d'henri wallon, ou nathalie bulle dont les travaux ne sont guère cités dans les iufm pour la simple raison qu'elles ne sont pas dans votre camp. quant à convoquer rabelais et montaigne...! je ne comprends pas comment leur immense érudition – ce mot que vous haïssez tant – ne vous fait pas fuir à toutes jambes. ils s'opposaient certes à la scholastique mais c'est vous qui en êtes aujourd'hui les représentants! une scholastique débile, qui est à mille lieues de l’œuvre de saint thomas ou de duns scot pour prendre les deux représentants les plus illustres des deux courants qui s'y affrontaient. il faudrait cesser une fois pour toutes de vous poser en "pionniers" et en "rebelles" comme si l'on était encore à la fin du xixème siècle, alors que vous êtes incrustés, à tous les échelons, dans l'appareil de pouvoir de l'en et que vous en utilisez tous les rouages pour imposer le conformisme le plus plat. comme ceux qui transformèrent la grande scholastique du xiii ème en pur radotage, incrustés dans leur bastion de la sorbonne et contre lesquels luttèrent avec panache rabelais, montaigne et tous les humanistes. laissez-moi vous dire aussi que je vous trouve bien imprudent de m'attribuer une ignorance totale sur les "penseurs" de la pédagogie. vous ne me connaissez pas, mais ce n'est pas une excuse. vous auriez pu vous douter que, contrairement à d'autres, un universitaire n'a pas l'habitude de parler de ce qu'il ignore. je n'ai pas jugé utile de beaucoup approfondir la question parce que la plupart de ces textes sont ennuyeux à mourir, et parfaitement utopiques ou démentis par l'expérience quand ils sont plus toniques. mais quand je dis que j'ai lu la plupart des ouvrages (fort répétitifs) de m. meirieu, c'est vrai. de même que j'avais lu dans le temps libres enfants de summerhill, célestin freinet ou ivan illich, qui furent, sur la question scolaire, les maîtres à penser de ma génération. et je continue à me tenir au courant, sans doute plus que vous : je peux ainsi vous fournir un grand nombre d'adresses de sites américains où l'on trouve beaucoup d'études très précises sur ces questions et qui vont toutes dans le sens contraire à celui que vous prônez. je ne suis pas du tout "anti-américain", comme vous semblez le supposer, beaucoup moins sans doute que la plupart des "profs de la pseudo-gauche camif" (et, simultanément, beaucoup plus "à gauche"qu'eux). l'avantage des États-unis, c'est qu'étant le premier pays où les sciences de l'éduc ont exercé leurs ravages, c'est aussi celui où la résistance est le mieux organisée et le plus fondée sur une recherche scientifique, qui conteste de l'intérieur les pseudo-trouvailles des apprentis sorciers de la pédagogie, grands manieurs d'affirmations "infalsifiables". mais je m'intéresse aussi à l'histoire de ces courants. j'ai ainsi dans ma bibliothèque le manuel de psychologie appliquée à l'éducation de j.boucher en usage dans les écoles normales en 1920. il fait 560 pages en très petits caractères et, étant donné l'époque, se termine évidemment par une référence aux travaux de binet et simon. si le centième du contenu d'un tel ouvrage, évidemment actualisé, servait de fondement à la formation dispensée dans les iufm, je m'estimerais heureux. il y aurait au moins quelque chose d'un peu sérieux et pas les fumisteries inconsistantes qu'on fait ingurgiter aux stagiaires. je peux vous en scanner de longs passages dont vous pourriez faire votre profit. pm: vous exultez à l'idée que les étudiants des iufm trouvent majoritairement déroutantes les approches de la pédagogie. pc: - leur bon sens "inné" leur fait deviner que tous ces discours creux ne leur serviront jamais à rien du tout. et ils ne se trompent pas. pm : vous dites préférer le contact des maîtres chevronnés, en faisant mine d'ignorer que la plupart des formateurs en iufm sont aussi en charge d'élèves. pc : -pas tous, loin de là, ni même la "plupart". et parmi eux il faut distinguer ceux qui font effectivement un bon travail (qui consiste très souvent à enseigner aux stagiaires des choses qu'on apprenait autrefois à l'école primaire selon le témoignage assez poignant d'une "âme pieuse" formatrice à l'iufm de versailles et que j'ai rencontrée l'an dernier à une réunion-débat organisée par l'apl) et les autres, ceux qui doivent se consoler de l'échec de leur "pédagogie" devant leurs propres élèves en exerçant leur pouvoir (là, c'est un vrai pouvoir, fort mesquin mais pouvoir quand même) sur des stagiaires craignant pour leur titularisation. pm : par ailleurs, je dois dire qu'enseignant maintenant depuis 35ans et fils d'instituteur, la fréquentation des maîtres expérimentés ne m'a jamais appris autre chose qu'à être intelligemment pragmatique, ce qui est beaucoup. pc : - c'est en effet beaucoup. "je dirais même plus", comme les dupont/d dans tintin. c'est absolument tout ce qu'il faut pour enseigner : le savoir d'un côté, et une intelligence pragmatique de l'autre. un petit mot plus personnel. puisque vous enseignez depuis 35 ans, vous êtes encore plus vieux que moi. c'est donc cette école du temps jadis, celle que vous vomissez, qui vous a permis de devenir ce que vous êtes : n'avez-vous pas le sentiment d'être un peu injuste envers vos maîtres d'autrefois? pm : mais l'exemple de mes aînés ne m'a été d'aucun secours pour élaborer les référents théoriques et les outils propres à guider mon action professionnelle. pc : - ces "référents théoriques" et ces "outils propres à" sont parfaitement inutiles. vous n'en aviez nul besoin. vos "aînés" n'en disposaient pas et ils avaient fait de l'école française la meilleure du monde. c'est grâce à elle, grâce à votre père instit et à des dizaines de milliers d'autres comme lui, que vous êtes ce que vous êtes : je me répète, mais c'est parce que j'aime bien enfoncer certains clous. pm : j'ai encore moins trouvé ces repères à l'université pc : - faut-il vous répéter qu'il n'entre pas dans les missions de l'université de donner ces "repères-là" ni, d'ailleurs, quelque "repère" que ce soit? l'université a deux missions : transmettre le patrimoine scientifique et culturel de l'humanité aux générations suivantes (enseignement) et contribuer à son développement (recherche). un point, c'est tout et ce n'est déjà pas mal. le reste est affaire des "écoles d'application", qui peuvent appartenir à l'enseignement supérieur sans pour autant se confondre avec l'université. pm : où, à quelques exceptions près, j'ai eu affaire à de médiocres compilateurs, phraseurs ennuyeux, incapables de poser une problématique. pc : -vous avez donc eu de mauvais profs. soit ils ne savaient pas grand chose, soit ils n'avaient pas le "talent inné" pour transmettre leur savoir ou ne l'avaient pas cultivé. j'ai eu moi aussi de "mauvais profs". mais ils n'ont pas duré longtemps. mon "esprit d'insoumission", qui fait partie de ces "talents innés" que je cultive, me dit en effet que nul n'est obligé de supporter ce qui lui répugne et je cessais immédiatement d'aller à leurs cours (je restais jusqu'à la fin de l'heure par politesse mais mon opinion était faite dès les premières minutes). j'allais en revanche à des cours qui n'avaient rien à voir avec mon cursus officiel et qui ne me rapportaient strictement rien en termes de "modules" comme on dit aujourd'hui : ceux de deleuze à vincennes ou de foucault au collège de france, par exemple qui s'y entendaient mieux que vous pour "poser une problématique". l'année où je passais l'agreg d'espagnol, je me présentai aussi aux épreuves orales du capes (les normaliens étaient dispensés de l'écrit). lors de la réunion préliminaire, le président du jury tint un discours si insupportable, si méprisant envers les candidats, que je ne supportai pas. je me levai, quittai la salle en faisant le plus de bruit possible (là, je n'ai même pas voulu être poli) et ne me présentai point aux épreuves, refusant d'être jugé par ces gens-là. au risque d'échouer à l'agreg (il n'y avait qu'une vingtaine de postes) et de me retrouver le bec dans l'eau. et si j'étais aujourd'hui stagiaire en iufm, face aux "phraseurs ennuyeux" qui y officient, je n'irais pas en cours. ou plus exactement, puisqu'il y a chantage sur les traitements et la titularisation, j'y foutrais un tel bordel qu'on m'en dispenserait illico. c'est, comme vous savez, la solution adoptée dans ces cas-là par des "formateurs" qui n'acceptent le débat que s'il est formulé dans un cadre préétabli et refusent les "fortes têtes". et je serais quand même titularisé parce que la lâcheté des imbéciles est telle qu'ils ne veulent surtout pas d'embrouilles avec plus fort qu'eux. vous avez donc eu tort de supporter, sans doute par manque de courage et - déjà - par conformisme, des cours qui ne vous apportaient rien. pm : il a fallu attendre l'arrivée de la mafpen puis de l'iufm pour commencer à systématiser une réflexion susceptibles de nous permettre de faire face de manière réfléchie aux difficultés du métier d'enseignant. et c'est du côté des jeunes enseignants passés par les iufm que je vois actuellement progresser une réflexion et des pratiques pédagogiques capables de relever le défi de l'école d'aujourd'hui. pc : - cette "systématisation de la réflexion susceptible de permettre de faire face de manière réfléchie aux difficultés, etc." est le type même de la logorrhée propre au discours pédagogiste, qu ne peut se dire qu'en mauvais français. vous réfléchissez apparemment beaucoup (au point que vous faites un usage pléonastique du mot "réflexion") pour aboutir à quelque chose qui est "susceptible de permettre" (ce qui fait un nouveau pléonasme) de "faire face à un défi" qui est... le résultat de la destruction de l'école par le pédagogisme. tout cela tourne en rond. pm : j'ai beaucoup de critiques à formuler à l'égard des iufm où j'ai été moi-même formateur. pc : - j'aimerais bien les connaître: je suis preneur de toute critique envers les iufm, surtout si elle vient de l'intérieur. pm : je leur reconnais cependant l'immense mérite d'avoir mis à mal l'idéologie selon laquelle enseigner serait rien moins qu'un art laissé à l'inspiration d'un professeur magicien et savant. enseigner réclame certes des dispositions, mais c'est d'abord un métier. pc : - enseigner est en effet un art, au sens latin du terme, c'est-à-dire un métier, comme l'art du potier ou celui du vigneron. il n'y a aucune magie là dedans. seulement du savoir et de la pratique. et au cas où vous ne le sauriez pas, c'était déjà un métier avant la funeste invention des iufm. quant à ce qui est "mis à mal" en ce moment, c'est l'idéologie de la"professionnalisation" telle qu'elle fut concoctée dans les iufm et qui, si vous voulez m'en croire, n'en a plus pour très longtemps. nous entendons aujourd'hui les derniers hoquets d'un ectoplasme à l'agonie. pm : ce que vous dites sur la baisse des exigences des programmes n'est qu'une fable inventée par des gens incapables de penser les contenus de savoir en dehors de leurs propres catégories. il faut que vous soyez bien loin des établissements scolaires pour ne pas voir ce dont sont capables des élèves qui ne maîtrisent pour tant pas l'imparfait du subjonctif (que personne d'ailleurs n'interdit d'enseigner). il vous sera loisible évidemment d'alimenter la rengaine qui, depuis que l'école existe, répète, année après année, que le niveau baisse, et qui permet de justifier n'importe quoi. pc : - si vous pensez que la baisse du niveau est une "fable", je vous demande d'ouvrir le fichier-joint qui est la transcription littérale de la copie d'examen d'un étudiant de reims. lisez-là, c'est très court, et tirez-en les conclusions que vous voudrez selon vos propres "catégories". ce débat sur le "niveau" est assez confus car tout dépend du point de vue qu'on adopte. on peut dire que le niveau monte lorsque quelqu'un qui ne serait pas entré autrefois en sixième s'inscrit à l'université. on peut dire aussi que le niveau baisse pour la même raison. mais cette différence de perspective, selon que l'on regarde par un bout de la lorgnette ou par l'autre, ne change rien à la triste réalité : le niveau des bacheliers qui arrivent à la fac est parfaitement lamentable. pm : l'école est en crise, c'est vrai. notre métier est difficile et passionnant, il mérite autre chose que ces querelles infondées et ces hurlements belliqueux dont vous avez cru devoir nous gratifier. vous aurez beau faire, vous ne récuserez pas la pédagogie. pc:- mais si, mais si. pm : débrouillez-vous avec votre honneur d'universitaire. pc :- encore l’honneur. je ne rejette pas du tout cette notion mais elle n’a pas grand chose à faire dans un débat puisque mon honneur ne concerne que moi-même et n’a pas à être mis sur la place publique. j’en ai fait mention pour « illustrer » le fait que les nouveaux coefficients des capes de langues sont inadmissibles. et que, comme je n’ai pas l’habitude d’admettre l’inadmissible, quel que soit le domaine où il apparaît, je ne l’admets pas. ce qui explique à la fois mon refus de me soumettre au diktat des iufm (affaire personnelle) et ma décision de mener un combat sans concessions pour leur mise hors-la-loi (domaine public cette fois). si je ne peux plus enseigner dans une fac comme la mienne, j’irai ailleurs, dans un « pôle d’excellence » réservé aux fils de la bourgeoisie : ils sont en train de se mettre en place. c’est un choix qui ne concerne que moi. ou alors je démissionnerai et chercherai du travail dans une bonne université américaine ou même coréenne ou mexicaine, car il y a dans certains pays du tiers-monde des établissements d’enseignement supérieur bien plus dignes de ce nom que la majorité de ceux qu’on trouve chez nous. pm: votre érudition ne vous donne aucune compétence sur les méthodes d'enseignement, et c'est très bien ainsi. pc: - en effet. je vous l'ai déjà dit. l'érudition est plus ou moins indispensable selon les niveaux d'enseignement mais ne se confond pas avec l'art d'enseigner. quant aux fameuses "méthodes", je vous renvoie à l'étymologie. c'est ce qui vient "après le chemin", une fois qu'on l'a parcouru, ou à la rigueur, au fur et à mesure qu'on le parcourt. autrement dit, une méthode, cela ne s'enseigne pas. et c'est bien le drame de l'école en france, depuis le primaire jusqu'aux iufm.on s'acharne à vouloir "enseigner des méthodes" alors qu'on ne peut enseigner que des contenus et que la "méthode" se perçoit dans l'après-coup. dans les iufm, c'est le bouquet : on prétend "enseigner les méthodes d'enseignement des méthodes". c'est, mathématiquement, du n'importe quoi au carré. pm : vous ne ferez croire qu'aux naïfs, aux aigris et aux ignorants que vous défendez l'école. vous ne vous souciez en réalité que de votre position pc : - c'est totalement faux. si vous me connaissiez, vous ne diriez pas des choses pareilles. pm : et vous vous accrochez avec hargne à une place qui n'est pas menacée. pc : - ce n'est pas ma place qui est menacée, pas plus que celle d'aucun fonctionnaire. c'est la possibilité d'exercer mon métier. et j'en tirerai le jour voulu les conclusions qui s'imposent en y renonçant si besoin est. vous voyez bien que je ne "m'accroche" à rien du tout et surtout pas à une "place". en attendant, et comme je crois qu'il est possible de vous empêcher de nuire plus longtemps, je me lance dans une bataille où je n'ai, personnellement, rien à gagner. pm : laissez-nous la nôtre. pc :- je ne vous la laisserai pas. vous êtes bien trop dangereux pour l'avenir de l'école et je suis résolu à vous mener la vie dure. jusqu'à votre défaite. pm : a partir de la place que j'occupe auprès des élèves de mon lycée et à la rédaction des cahiers pédagogiques, votre agitation paraît, je vous assure, extrêmement dérisoire. pc : - je n'en suis pas si sûr. il ne s'agit pas d'agitation mais d'un combat, parfaitement "réfléchi". et d'un combat qui commence à tourner à notre avantage, ce qui n'est pas "dérisoire" du tout, je vous assure à mon tour. pm : et si j'ai pris la peine de vous répondre, je n'irai certes pas plus loin pour essayer de laver l'affront que constituent vos injures grossières. pc : - il n’y a aucune "injure grossière" dans mon texte. on ne peut pas en dire autant du vôtre, qui n'a pas l'habileté d'enrober un lexique percutant dans une syntaxe soignée, et qui est donc fort "grossier" à tous les sens du terme. mais que vois-je? vous avez aussi un "sens de l'honneur" puisque vous considérez mon texte comme un "affront" qu'il faudrait "laver". pourrions-nous nous entendre sur ce point? pm : ni pour poursuivre plus avant un débat manifestement inutile. pc : - libre à vous de considérer que ce débat est inutile et de refuser de le poursuivre. mais cela ne semble pas être le cas de m. zakhartchouk qui, après un premier échange assez vif, semble maintenant disposé à prendre les choses de façon plus sereine. ou de mme sotinel qui m'indique la marche à suivre pour publier mon texte sur votre forum. je n'avais pas essayé de le faire puisque ce n'était pas mon intention. mon texte circule tout seul, y compris parmi vos adhérents, c'est le grand avantage d'internet. ce que je prétends, c'est qu'il soit publié comme "réponse à gérard gonfroy" dans la même "rubrique d'actualités" de vos "chers cahiers" où son texte est paru. si vous ne le faites pas, tant pis. mais je ne pourrai m'empêcher de penser qu'il est bien loin le temps où les cahiers pédagogiques appelaient à une réflexion libre de tout préjugé et avaient su prôner autre chose que l'asservissement de l'esprit. car, par un de ces curieux paradoxes dont l'histoire a le secret, les libérateurs de la pédagogie en sont devenus les tyrans et vous êtes, tout simplement, traître à vos origines et indigne de vos aînés. mais quoi que vous fassiez, vous ne pourrez empêcher que la voix de la résistance se diffuse partout, y compris dans vos rangs. si vous censurez mon texte, vous joindrez le ridicule à l'inefficacité, ce qui vous fera perdre sur les deux tableaux. c'est moi qui ne vois pas dans votre texte l'ombre du moindre argument. il n'y a que des attaques personnelles - enflure, orgueil mal placé, rage, appétit de pouvoir, complaisance, ignorance, incompétence, logomachie, hurlements, hargne - qui tombent à plat pour la bonne raison que vous ne me connaissez pas personnellement, que vous ne savez rien de mon histoire, de mes intérêts ni de mon action. j'ai bien été obligé de vous répondre "personnellement" puisque je ne vois dans votre lettre aucune référence à un quelconque phénomène objectif dont on pourrait discuter rationnellement (mis à part peut-être la question du "niveau"). mais j'avais pris pour ma part soin de distinguer chez gérard gonfroy la fonction de directeur d'iufm des qualités du professeur et de la personne pour qui, n'ayant aucune raison de le faire, je ne manifestais pas du tout d'animosité. une chose pourtant me rassure: ma correspondance avec un directeur d'iufm qui avait bien voulu me répondre avait commencé de façon très tendue et est devenue de plus en plus cordiale au fil des échanges; de même ma correspondance avec jean-michel zakhartchouk, qui en est à l'étape d'un dialogue courtois. tout espoir n'est donc pas perdu de voir un jour débattre rationnellement tous ceux qui, à partir de points de vue parfois très divergents, s'inquiètent de l'état de notre école et de son avenir. il faudra bien en arriver là même si l'heure est, pour l'instant, à la polémique. c'est en tout cas ce que j'espère et à quoi j'entends contribuer. sentiments distingués pedro cordoba maître de conférences (langues romanes) à l'université de reims président de l'association "reconstruire l'École" ecrit par : perceval | 26 avril 2007 perceval, c'était long mais cela valait vraiment la peine de lire l'intégrale, avec l'échange pm/pc, exemplaire de la dimension stalinienne de la réthorique "pédagogiste". j'ai eu en particulier l'immense satisfaction, en lisant ceci: "'l'avantage des États-unis, c'est qu'étant le premier pays où les sciences de l'éduc ont exercé leurs ravages, c'est aussi celui où la résistance est le mieux organisée et le plus fondée sur une recherche scientifique, qui conteste de l'intérieur les pseudo-trouvailles des apprentis sorciers de la pédagogie, grands manieurs d'affirmations "infalsifiables", de retrouver ce que j'écrivais en substance à jpb voici trois mois et qu'il avait posté sous le titre "made in usa". les premières dénonciations des fumisteries de la progressive education remontent aux années 20 avec william bagley: nihil novi sub sole. il sonnait déjà l'alerte sur la pernicieuse remise au gout du jour des élucubrations de pestalozzi par dewey et ses disciples de columbia . alain, avec ses propos sur l'éducation n'était pas trop loin derrière. ( 1933) il en va du "pédagogisme" comme du communisme, puisque selon les madot and co il doit lui aussi être jugé en fonction de ses mirifiques promesses et non en fonction de la façon dont il ne les tient pas. dans les deux cas la démarche est identique, et se fait en deux temps. on lave d'abord l'idéologie de sa dimension criminogène en niant l' échec, pour la réhabiliter ensuite, comme seul rempart contre les ennemis traditionnels de la gauche ( bourgeoisie, dictature du marché, du capitalisme, toujours sauvage, ) auxquels s'ajoutent des acteurs plus spécifiques, l'agression de l'anglais, de la télé, etc... les " pédagogistes" promettent une école parfaite, et ce n'est alors pas un hasard si c'est pour nous donner cette société parfaite que nous promettaient aussi les cocos. dans les deux cas, l'échec ne peut venir que de la malignité de l'adversaire qui s'est ligué avec tous les ennemis des justes, des bien-pensants ( voir liste ci-dessus) afin de combattre ce merveilleux fantasme, et faire en sorte qu'il ne se réalise pas. l'échec de l'école, comme celle du communisme, c'est donc la faute des ennemis traditionnels de la gauche: les libéraux. d'où aussi la nécessité d'une diabolisation du libéralisme que même à doite ( chirac) on appelle "totalitaire", ce que l'on retrouve aussi en filigrane chez ce madot. la gde parade, page 207: "la qualité du communisme est en quelque sorte relative à l'exécrable capitalisme, son vieil adversaire contre lequel il luttera jusqu'au bout de l'éternité. il a ainsi conquis l'avantage définitif de n'avoir pas besoin d'exister pour être vrai" . revel rappelle ensuite un fait que je vis au quotidien dans quelques bastions inexpugnables de l'université américaine. "le communisme peut être un acteur idéologique là même où il n'a jamais pu être un acteur politique". c'est ce que l'on appelle pudiquement: culture wars. c'est de plus en plus inculture qu'il faudrait dire. À la sortie du "livre noir du communisme" la gauche s'était déchaînée et hollande, en particulier, fut tellement en rogne qu'il ne prôna rien de moins qu'une falsification pure et simple de la vérité historique. "chercherait-on à préparer demain des alliances avec l'extrême droite, que l'on prétendrait ainsi légitimer d'avance". revel ne l'a pas loupé. "intellectuellement, il est difficile de tomber plus bas. et surtout 80 ans de souffrances humaines et de recherches historiques n'ont servi à rien. le communisme c'est le progrès. ses historiens véridiques sont les ennemis du progrès. m. hollande se rend-il compte qu'en leur enjoignant de falsifier l'histoire quand elle nuit à la légende socialiste, il se comporte en héritier du modèle culturel soviétique? ( page 198) j'ai fait ce petit rappel pour souligner une fois de plus qu'aucune lutte efficace contre l'idéologie "pédagogiste" ne pourra jamais être engagée sans la prise en compte d'une similarité qui donne la mesure de la tâche à accomplir. voilà aussi pourquoi il me parait absolument exclu d'attendre quoi que ce soit de bayrou ou de la concubine de hollande, vous savez, celle qui oppose les valeurs humanistes aux ...valeurs mobilières! ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 "nachtreten", "diesseits des rheines", heißt , in my book, tirer sur les ambulances. quel lavement ce discours laborieux du gauchiste teuton, malheureux orphelin de la cause du peuple qui nous a valu une réponse idoine le faire au plus vite citoyen d'honneur de segoland. et puisqu'on parle de "la revanche des sans-couilles, qui se vengent non de ce qu'on leur a fait subir mais de la peur qu'ils en ont eu." ( et tant qu'on y est avec un e à eue cela serait encore plus vrai) voila une belle description de tous les pleutres qui courent se réfugier dans le giron de maman ségo et de tonton bayrou, tant ils tremblent de peur devant sarko-facho. cadichon, vous êtes pathétique......franchement vous me donnez envie vous donner 10 euros.....vous ête (je mets pas de e, na!!!)le genre de petit fonctionnaire style roussanov,celui du pavillon des cancéreux, qui, suant des tempes et de l'entre-fessons, n'a de cesse que de crachouiller, parce glavioter demanderait une dimension intellectuelle à vous inconnue, sur tout ce qui est un peu intéressant. und da sie angeblich deutsch verstehen, lecken sie mich am arsch, und bloss keine antwort, da ich nicht so sicher bin das die pixels es ertragen würden..... et vote bien pour ton petit führer de chez leader price. ecrit par : montaigneàcheval | 26 avril 2007 a l'ump, nous accomplissons ce que nous promettons. seuls les imbéciles peuvent croire que nous ne lutterons pas contre la corruption. parce qu'il y a quelque chose de certain pour nous: l'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos buts nous démontrons que c'est une grande stupidité de croire que les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé. nous assurons, sans l'ombre d'un doute, que la justice sociale sera le but principal de notre mandat. malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que l'on puisse continuer à gouverner comme avant avec les ruses éculées de la vieille politique. quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que soit mis fin aux situations privilégiées, aux magouilles et au traffics d'influences, nous ne permettrons d'aucune façon que nos enfants meurent de faim nous accomplirons nos desseins même si les réserves économiques se vident complètement, nous exercerons le pouvoir jusqu'à ce que vous aurez compris qu'à partir de maintenant nous sommes l'ump: garde à vous ! voilà le programme de sarkome de kaposi. maintenant que vous l'avez lu, lisez le en remontant ......bonne journée à tous.... ecrit par : montaigneàcheval | 26 avril 2007 "ben mes enfants , on a les intellos qu'on se mérite pas vrai?" ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 on ne vous le fait pas dire, cadichon! doc gynéco, johnny hallyday, enrico macias, jean reno, didier barbelivien, christian clavier, michel sardou et, pour couronner le tout, andré glucksmann! on n'est pas loin de l'overdose! ca ne vous donne pas envie de vomir? allez-y, mais pas sur mes pompes, je vous prie! "qu'il doit être épuisant ce discours circulaire du hamster qui tourne dans son cylindre!" ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 extrêmement classique, attribuer aux autres ses propres pensées ou comportements. ecrit par : christophe sibille | 26 avril 2007 bah on le sait que ce n'est pas un intello le père sarko. personnellement, ça ne me dérange pas du tout, il suffit d'aller faire un tour sur le blog de michel onfray pour vous donner des envies d'anti-intellectualisme primaire. ecrit par : imam grouik-grouik | 26 avril 2007 oui, eh bien , moi ça me dérange ,m'sieur grouik-grouik, délire un président du style à dire "montaigne? rabelais? voltaire??? eh! oh, faut pas pousser, j'peux quand meme pas connaître les remplaçants." sans être un intello - cf rené coty (l'est donc!), on peut tout de même nager dans d'autres eaux que celles de doc gynéco. de gaulle avait malraux et mauriac. sarkozy aura sevran et tapie. a part ça tout va bien.....et youpie!!! ecrit par : montaigneàcheval | 26 avril 2007 bah on le sait que ce n'est pas un intello le père sarko. peut-on arrêter de nous faire bouffer à longueur de journée du sarko... à en devenir anorexique et sarkophage! ecrit par : buntovchik | 26 avril 2007 certes, certes,, mais autour de royal quel marigot de demi-intelligents et vrais staliniens (on en a encore de beaux exemples ci-dessus avec l'échange entre pm et pc!). a tout prendre, je ne sais pas si la cohorte d'exprits faux et de faux-culs qui prêchent pour l'école privée mais mettent leurs enfants dans les institutions privées les plus huppées)qui s'agglutine autour de royal est bien affriolante. petite information intéressante à propos de chevènement: celui-ci a rallié in extremis, il y a seulement une quinzaine de jours, l'appel pour la refondation de l'école, et cela fait une semaine qu'il figure sur le site dans la liste des personnalités qui soutiennent l'appel. comme il a de temps en temps quelques paroles un peu plus sensées sur l'école que frackowiak et les "pédagos", sans doute pense-t-il râtisser en faveur de royal quelques voix parmi les signataires de l'appel - parmi ceux du moins qui auront oublié que c'est lui qui, en interdisant la sortie après la 5ème, a précipité le naufrage du collège. donc, chers collègues, ne pas être dupe de la manoeuvre! ecrit par : jean | 26 avril 2007 mÀc, qui n'a même pas le courage d'écrire ses ignominies en français, me demande de ne pas y répondre. il n'en avait pas besoin, je ne l'aurais bien évidemment pas fait, mais c'est précisément la chose qu'il ne faut jamais dire à un âne. puisqu'il me force à le faire et me convie si élégamment à lui "lécher le fion", je ne peux que lui décerner la palme des arschlecker. cela fait grandement avancer le débat! il est vrai que quand on est plombé au point de ne pas pouvoir reconnaître la dimension indécrottablement stalinienne de la gauche française et par conséquent celle de son avatar "pédagogiste", comment espérer, même pas élever mais simplement nourrir, le débat d'idées? ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 sur le problème de l'école, jean-pierre chevénement a toujours été clair et a su mettre ses actes en conformité avec son discours. il peut fournir un utile contrepoids à jack lang totalement lié aux "pédagogistes". en ce qui me concerne, j'ai publié un nouvel article pour tenter de clarifier ma position. les amis de l’abc », pourquoi ? jeudi 26 avril 2007. un constat simple, ce sont les classes populaires qui subissent de plein fouet, les effets de la “crise de l’éducation”. depuis plus de trente ans, pour les enfants des classes populaires, la “massification de l’enseignement” s’est traduite dans les faits par la diminution drastique des chances d’accéder tant à la culture générale qu’à des emplois de responsabilité qualifiés et correctement rémunérés. http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=89 ecrit par : henri grégoire | 26 avril 2007 "jean-pierre chevènement, un contrepoids à jack lang"... donc la balance ne bougera plus. alors, ce sera l'inertie, l'immobilisme, et c'est bien ce qui va se passer si par malheur "l'extasiée au regard vide de melle" était élue par des français sourds, aveugles et amnésiques... chevènement est l'idéologue qui a interdit les sorties après la 5ème, précipitant le collège dans le chaos. son ralliement à l'appel pour la refondation de l'école est bien ultra-tardif pour être sincère. des voix à prendre, évidemment! et à berner ensuite! ecrit par : jean | 26 avril 2007 "la massification de l'enseignement"... quelle expression stupide, fausse, tendancieuse, et pédante! car l'école a toujours accueilli des centaines de milliers d'enfants. l'enseignement a toujours été un enseignement "de masse". en réalité, elle a été inventée par les "pédagos" pour servir d' arme de guerre contre l'enseignement "traditionnel". exclusivement. il s'agit pour eux de faire admettre que "comme" les publics se sont "massifiés" et "ont changé" (autre antienne "pédago" tout aussi fausse et stupide que la première), il faut "donc" changer les méthodes. cela fait sérieux et savant. cela ressemble à un argument. ce n'est pas un argument. de la fausse monnaie! comme les vingt mille pages de meirieu! ecrit par : jean | 26 avril 2007 la “massification de l’enseignement” s’est traduite dans les faits par la diminution drastique des chances d’accéder tant à la culture générale qu’à des emplois de responsabilité qualifiés et correctement rémunérés. henri grégoire, vous oubiez une petite chose, si je puis me permettre. au cours de ces 30 dernières années les emplois qualifiés et correctement rénumérés ( y compris dans le ministère de l'en) ont drastiquement diminué. le salariat classique laisse la place au "précariat", que tente d'aménager les discours officiels. souvenez-vous des luttes contre le cpe, si vous en étiez? comment voulez-vous que l'école à qui l'on demande de préparer les nouvelles générations à s'adapter à ces mutations ne s'adapte pas elle-même? c'est ce qui fait que comme d'autres domaines (santé, culture, urbanisme ) loin de se réduire la "fracture sociale" se creuse inéxorablement. et nous ne sommes peut-être qu'au tout début du processus. surtout si la droite garde le pouvoir encore un temps, le temps que les français perdent leurs dernières illusions. ecrit par : buntovchik | 26 avril 2007 "ce sont les classes populaires qui subissent de plein fouet, les effets de la “crise de l’éducation”, dit henri grégoire… c'est très exactement ce que je pense et ce que je défends depuis toujours. encore faut-il, moin cher grégoire, chercher les responsables de cet état de fait. et ces responsables ne sont-ils pas ces politiques, ces pédadémagogues, qui se sont gargarisés d'"égalité des chances", réduit le niveau d'exigence, doublé les ghettos prolétariens par des ghettos scolaires, et qui persistent à pontifier, après tant de déboires et de catastrophes, en arguant qu'il faut encore plus de réformes, et que les dinosaures dans mon genre sont seuls responsables du marasme ? et ces gens-là, que je pendrais volontiers par les couilles, ne votent-ils pas pour cette candidate si propre sur elle, et si concernée par l'école publique qu'elle a mis ses propres enfants dans le privé le pus chic et le plus bobo de paris ? je les hais, tous, d'une haine profonde, parfaitement raisonnée, parce qu'ils ont anéanti touts les chances qu'avaient les enfants du peuple, du petit peuple, de les remplacer un jour. manœuvre de survie — tant pis pour eux, je fais alliance avec tous ceux qui sont prêts à les déboulonner. et je suggère à tous ceux — vous le premier, mon cher grégoire — qui rêvent de redonner à l'ecole sa capacité à cultiver les plus humbles, de bien penser au chèque en blanc qu'ils risquent de signer à des incapables, en mettant daans l'urne un bulletin de vote au nom de ségolène royal. c'était mon petit quart d'heure presque irationnel — la vraie déraison, elle est en face. jpb, fils de personne. ecrit par : brighelli | 26 avril 2007 "au cours de ces 30 dernières années les emplois qualifiés et correctement rénumérés ( y compris dans le ministère de l'en) ont drastiquement diminué". voilà qui mériterait d'être nuancé. la précarité a beaucoup augmenté mais dire que les emplois sont globalement moins qualifiés est faux. ecrit par : japhet | 26 avril 2007 cadichon, s'il vous plaît, arrêtez! quand màc écrit: - leck' mich am/im arsch, il emploie une expression sans doute vulgaire, mais en citant goethe lui-même (goetz v. berlichingen, drame appelant à la révolte du peuple contre les tyrans, donc stalininien, vous le savez, vous qui savez tout), tandis que lorsque vous l'appelez "arschlecker" , vous l'insultez de facon grave. vous devriez faire un emploi plus laborieux de votre dico. excusez-moi, chers collègues, je n'avais vraiment pas l'intention de donner des cours d'allemand. il y a chez vous comme chez nous des sujets plus importants. wolfgang ecrit par : wolfgang | 26 avril 2007 car l'école a toujours accueilli des centaines de milliers d'enfants. l'enseignement a toujours été un enseignement "de masse... jean , sauf tout mon respect, vous êtes de très mauvaise foi...pédagogique! l'école, dit-on a été instituée pour arracher les enfants des griffes du capital et ne pas les laisser vagabonder dans les rues. jusque dans les années 60-70 il y avait du travail à la pelle pour les jeunes de 14 -16 ans. les choses ont changé, depuis. il faut sortir son nez des livres ou des écrans. désormais, les jeunes générations , hormis dans quelques classes et catégories sociales privilégiées (celles-là mêmes , qui savent utiliser l'outil scolaire à bon escient) ont beaucoup moins de certitudes et d'assurance quant à leur devenir professionnel et social. la seule certitude qu'elles ont est de devoir rester scolarisées bien plus longtemps , jusqu'à dix ans de plus qu'en 1970 quand le travail ne manquait pas. c'est cette nouvelle réalité sociologique, difficile à nier que le discours méta-pédagogique a intégré à sa manière pour la masquer, la "gérer", y faire face...alors que cette question n'est pas du tout d'ordre pédagogique. accuser les tenants de la pédagogie (le sport favori sur ce blog pour se défouler et se défausser) du désastre scolaire général (mais certains savent tirer leur épingle du jeu) est un peu court. et contribue sans nul doute à ne pas en chercher plus avant les responsables et à reproduire sinon les héritiers, du moins les tares du système. ecrit par : buntovchik | 26 avril 2007 "et ces gens-là, que je pendrais volontiers par les couilles, " perso je leur arrache les poils du cul (et du nez) un par un . "je les hais, tous, d'une haine profonde, parfaitement raisonnée" j'irais jusqu'à irraisonnée "je fais alliance avec tous ceux qui sont prêts à les déboulonner" perso: de l'extrême droite à l'extrême gauche. "irrationnel" ;) on s'énerve on s'énerve :o)))))) ecrit par : toto | 26 avril 2007 jean-paul, j'adhère totalement à votre dernier message et me garderai bien de voter sr. ecrit par : sylviane | 26 avril 2007 "et ces gens-là, que je pendrais volontiers par les couilles " ecrit par : brighelli | 26 avril 2007 hé, jean-paul, sembleriez-vous maintenant subodorer qu'ils en aient? brassens, dans "le marché de brive la gaillarde", y allait plus fort que vous! vous vous amollissez. ecrit par : christophe sibille | 26 avril 2007 le texte auquel henri grégoire nous renvoie, me rend perplexe: "'la poursuite de l’entreprise de restauration orléaniste dont françois guizot [7], contemporain de la première révolution industrielle, fût une figure emblématique est assurée, dans le contexte de la mondialisation libérale par ce nouveau clergé, rompant ainsi avec la pensée progressiste dont ferdinand buisson, Émile durckeim, paul langevin et henri wallon ont été les plus éminents représentant depuis condorcet."' il me semble en effet curieux d'enrôler ainsi condorcet aux côtés de langevin et de wallon dont le plan est , pour sa plus grande part, diamétralement opposé au sien. condorcet est le penseur par excellence de la tradition libÉrale en matière éducative, à telle enseigne que son projet n'a jamais vu le jour dans la france de ces deux derniers siècles. si les fondateurs de l'école républicaine se sont réclamés de lui, cet héritage fut sutout incantatoire. il voulait un système éducatif entièrement autonome des pouvoirs publics; il voulait le préserver de l'emprise de tous les corporatismes, à commencer par celui des enseignants; il le voulait pluraliste, ouvert, donc avec une saine concurrence entre public et privé; il voulait interdire tout prosélytisme dans l'école publique, y compris celui d'un cathéchisme républicain. la laïcité scolaire signifiait pour lui un devoir absolu de reserve pour tout le personnel éducatif. rien de cela n'a jamais été mis en oeuvre. buisson n'est pas non plus condorcétien, ni par son côté prosélyte ni par son penchant pour pestalozzi et son approche naturaliste et constructiviste du savoir enseigné qui lui valent la reconnaissance des pédagogistes comme l'un des leurs c'est tout dire. ( cf ferdinand buisson, par laurence loeffel, de...l'iufm de picardie ) condorcet nous éclaire comme personne sur les conséquences inévitables de l'égalitarisme forcené qui caractérise aujourd'hui la dérive de l"en. si, donc, "depuis plus de trente ans, pour les enfants des classes populaires, la “massification de l’enseignement” s’est traduite dans les faits par la diminution drastique des chances d’accéder tant à la culture générale qu’à des emplois de responsabilité qualifiés et correctement rémunérés""", à la lecture de son projet, il apparaît que ce n'est pas la massification qui a oblitéré ainsi l'avenir des enfants les plus défavorisés. elle en fut néanmoins un facteur aggravant par sa gestion calamiteuse. d'ailleurs, lors des grosses vagues de scolarisation précédentes, l'école n'était pas devenue cette usine à chômeurs et à illettrés, bien au contraire. il y a une différence essentielle entre l'égalité d'instruction telle que la concevait condorcet et l' "égalité d'éducation" que ferry défendait dans son fameux discours de la salle molière, en avril 1870. la date importe car elle est antérieure à sedan, donc ferry n'avait même pas l'excuse de vouloir consolider la nation après l'humiliation et l'amputation que lui infligera la prusse. le dernier philosophe des lumières avait clairement anticipé les conséquences de la "funeste passion" de ses compatriotes pour l'égalité, qui infuse toujours leur conscience collective, au point qu'elle est devenue cet élément constitutif de l'exception française, et qu'elle interdit d'envisager qu'elle puisse être la source même des inégalités. je pourrais une nième fois reproduire ici les passages les plus percutants des cinq mémoires sur l'instruction publique, mais j'estime plus utile d'y renvoyer ceux qui s'interrogent sur une tragédie qui ne leur apparaîtra plus comme un paradoxe mais comme l' effet direct de l'égalitarisme. il infuse toute la doctrine "pédagogiste" et figure aussi au premier rang des causes du "mal français" . c'est bien pour cela qu'il me semble peu efficace de se polariser sur des symptômes que de moins en moins de gens osent encore nier. l'éradication définitive d'un mal passe par l' assainissement du terrain pathogène qui en a permis la prolifération. peut-on y procéder sans l'identification préalable de ce dernier? ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 "l'éradication définitive d'un mal passe par l' assainissement du terrain pathogène qui en a permis la prolifération." brrr, cadichon, vous me faites froid dans le dos. je ne voudrais pas tomber dans la "reductio ad hitlerum" mais votre métaphore biologisante me rappelle de fâcheux souvenirs. "c’est un combat de vie et de mort entre la race aryenne et le bacille juif. aucun autre gouvernement et autre autre régime n’aurait la force de résoudre cette question de manière générale. ici aussi le führer est le champion inébranlable et le porte-parole d’une solution radicale [...] grâce à dieu nous avons maintenant pendant la guerre toute une série de possibilités qui en temps de paix nous seraient interdites. » journal de goebbels en date du 27 mars 1942 Â la limite le kärcher est moins effrayant.... ecrit par : henri grégoire | 26 avril 2007 j’encourage les littéraires indécis à (re)visionner http://programmes.france2.fr/a-vous-de-juger/30281716-fr.php surtout dans la seconde moitié de l’émission. laissez le fond (s’il y en a un) de côté. appliquez-vous à repérer barbarismes, erreurs de concordance des temps, phrases à tiroir, subordonnées sans verbes etc. Édifiant ! même proust serait jaloux de la longueur des phrases ! y’a pas que l’école élémentaire qui fout le camp ! ecrit par : zorglub | 26 avril 2007 madame royal chez arlette chabot hier soir... toujours ce même sourire artificiel, ces mêmes paroles inconsistantes, ce manque évident d'authenticité et de sincérité. c'est d'un pénible! on a l'impression qu'elle pense avec des mots, qu'elle a appris par coeur le moindre de ses propos et qu'elle s'applique à les réciter sans se tromper. un personnage de carton-pâte! ecrit par : jean | 26 avril 2007 pendre par les couilles, haine, lécher le fion, arschlecker (je ne sais pas ce que çà veux dire, mais çà a l'air bien) : çà y est, ce blog est un vrai forum comme les autres, où les injures et les coups commencent à pleuvoir. c'est pour quand déjà, ce blog culturel ? vivement le 7 mai !!! ecrit par : yann | 26 avril 2007 ce faux sourire qui se fige rapidement en rictus. qu'est-ce qu'elle est antipathique, la madone! ecrit par : jean | 26 avril 2007 détrompez vous, jean, la dame est retorse. tant que vous y serez à revoir l'émission (moi, une fois, c'est bon), profitez en pour chercher les questions auxquelles elle a répondu franchement (cherchez bien, si vous en trouvez, signalez les moi, svp). j'ai voté bayrou (et je commence à attaquer la deuxième phalange), entre autres choses, pour sa vision (oui, je sais, c'est peut-être un bien grand mot pour lui, mais il est tard) économique, son exigence (théorique) vis à vis de la dette et du déficit. ecoutez donc la réponse de la comtesse ségula sur le sujet. entendez vous (dans nos campagnes) l'étourdissant silence de sa pensée ? ecrit par : yann | 26 avril 2007 was birgst du so bang dein gesicht ? ecrit par : bernard | 26 avril 2007 "retorse" est le mot, yann. antipathique au plus haut degré. ecrit par : jean | 26 avril 2007 il y a un problème avec ségo, c'est tout à fait personnel et cela n'engage que moi, elle m'endort au bout de 10 minutes. j'essaye de rester concentrer, il n'y a rien à faire, je pique du nez, je m'intéresse à autre chose... sinon, la partie "gauche", "proudhonienno-soralo-dieudonnesque" du fn (c'est-à-dire actuellement la plus influente) penche pour le vote ségo. pourquoi donc ? la réponse ici : http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/04/le-bal-des-frappadingues-kenny-arkana.html c'est abject et rappelle les pires heures de l'extrême-droite française. le problème c'est qu'une nébuleuse antisémite est en train de se former sur internet, regroupant des gens d'extrême-gauche et d'extrême-droite qui essaient encore de ne pas trop se rencontrer - alors qu'ils pensent exactement la même chose sur la "question juive". ce qui est inquiétant, c'est que ce discours rencontre pas mal de succès, si j'en juge le nombre de personnes visionnant ce type de vidéos. ecrit par : imam grouik-grouik | 26 avril 2007 madame royal vous endort, imam, parce qu'elle n'a rien à dire. quant aux gesticulations actuelles de bayrou pour garder la vedette, elles appraîtront pour ce qu'elles sont, beaucoup de bruit pour pas grand-chose, au moment où les choses redeviendront sérieuses, dans quinze jours. elles ne porteront pas préjudice à nicolas sarkozy. ecrit par : jean | 26 avril 2007 evidemment, jean, nicolas sarkozy ne gesticule jamais... où avais-je donc la tête? ecrit par : christophe sibille | 26 avril 2007 même impression que vous, jean, le côté "carton pâte" comme vous dites et aussi le style très cu-cu, à moitié sermon et encore pas très bon, ou le genre "petite fille qui a bien appris sa leçon" au début surtout. la seule chose qui me fasse rire, c'est que c'est vraiment un électron libre cette femme et qu'elle a l'air de se moquer du ps comme de l'an quarante. ils doivent barrir ( "pas rire" ) les vieux éléphants... bref, du moment qu'elle n'arrive pas au pouvoir pour faire sa salade à elle et à elle seule! sarkosy sera toujours freiné par les petits copains. elle, elle part on ne sait où. raison de plus, pour la barrer outre que je doute qu'elle soit plus "intello" que sarko. en tout cas, les gens qu'elle pressent pour l'en,eux, sont carrément anti-intellos, anti-littérature, anti-culture, bref, les pédagos quoi. et ils n'auront pas ma voix! jpb, peut être le fils de personne, mais le père d'une pensée qui nous aide bien! ecrit par : thalie | 26 avril 2007 pour info mais pour nombre d'entre vous je ne doute pas que vous le considériez comme intox: communiqué de la maison des écrivains dans le journal gratuit "20 minutes" du 16 avril, figure une interview de nicolas sarkozy. entre autres sujets, il y parle de l'université et prend pour exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus être prise en charge par les fonds publics, l'enseignement de la "littérature ancienne" : « vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications. comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. l’etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places. si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ? vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. le plaisir de la connaissance est formidable mais l’etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. » http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-france-le-pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’ump. pour lui, l’etat n’a pas à assumer le prix de la culture. son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’education nationale tous les chefs d’etat, jusqu’ici : charles de gaule, georges pompidou, françois mitterrand comme jacques chirac ont, chacun à leur manière, exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art. dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre appel filières littéraires, une mort annoncée ?, la gravité de cette déclaration ne peut nous laisser d’illusions. elle engage la communauté littéraire et éducative à se mobiliser. 26 avril 2007 aucun commentaire... bonne fin de journée. ps: christophe (en référence à un de vos derniers posts) il ne faut pas exagérer, si la qualité d'un cours relève avant tout de celle de l'enseignant qui le donne(là je suis entièrement d'accord )cet axiome ne se vérifie que si et seulement si le contenu du cours n'est pas de la m...e délayée (vous m'excuserez, mais il n'y a pas d'autre terme pour la loghorée qu'on essaie de faire avaler à nos gamins) sinon c'est un émétique puissant à ne recommander qu'en cas de gueule de bois et encore...je peux en cas de besoin vous en prescrire quelques pages bien amères et particulièrement indigestes mais je ne voudrais pas faire injure à l'amateur de grands crus que vous semblez être...;) en ce qui me concerne vous me permettrez d'y préférer des nectars ...de raisins plus alcoolisés voire pétillant (dont la musique adoucit les moeurs, n'est-ce pas?)et vous savez qu'on va en avoir sérieusement besoin car nous n'aurons pas que des coulœuvres à avaler mais aussi des vipères. "çà y est, ce blog est un vrai forum comme les autres, où les injures et les coups commencent à pleuvoir. c'est pour quand déjà, ce blog culturel ? vivement le 7 mai !!! ecrit par : yann | 26 avril 2007 il y a longtemps que sur ce blog on prend des volées de bois verts et des bouquets de roses fanées en pleine figure quand ce n'est pas des coups de sabre dans le dos. ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 monsieur grouik-grouik, ce qui est très inquitétant aussi, ce sont les liens que vous proposez sur le même blog ... http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/04/que-faire-avant-les-lections.html je suis farouchement anticlérical (radis noirs - papillotes et barbus même combat). je ne pense cependant pas qu'il soit souhaitable de raser la mecque, ni de conchier le nom de dieu, yahvé, allah (le tout sans majuscules par souci de laïcité ... et d'oecuménisme). ce n'est même pas du respect, ni du bon sens, seulement un souci d'efficacité au service de ma libre pensée ... ecrit par : zorglub | 26 avril 2007 quel était donc, thalie, cet intellectuel, membre important du ps (agrégé, je crois) qui déclarait à propos de royal , que c'était un monument d'ignorance crasse, d'inculture et de vanité? ce n'était pas louis mexandeau, par hasard? ecrit par : jean | 26 avril 2007 bayrou,ce qu'il veut faire,c'est ridiculiser royal samedi sous l'oeil des caméras de canal+,donc la faire battre mais sans qu'on puisse l'accuser de quoi que ce soit puisque c'est elle royal qui l'a supplié de venir débattre. et comme diversion,il attaque durement sarkozy,ça mange pas de pain et c'est bien vu. tout benef. sarkozy président royal battue bayrou chef de l'opposition. roulez petits bolides ! ecrit par : bernard | 26 avril 2007 pour info mais pour nombre d'entre vous je ne doute pas que vous le considériez comme intox: communiqué de la maison des écrivains dans le journal gratuit "20 minutes" du 16 avril, figure une interview de nicolas sarkozy. entre autres sujets, il y parle de l'université et prend pour exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus être prise en charge par les fonds publics, l'enseignement de la "littérature ancienne" : « vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun enfant sortir du système scolaire sans qualifications. comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? par exemple dans les universités, chacun choisira sa filière, mais l’etat n’est pas obligé de financer les filières qui conduisent au chômage. l’etat financera davantage de places dans les filières qui proposent des emplois, que dans des filières où on a 5000 étudiants pour 250 places. si je veux faire littérature ancienne, je devrais financer mes études ? vous avez le droit de faire littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. les universités auront davantage d’argent pour créer des filières dans l’informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques. le plaisir de la connaissance est formidable mais l’etat doit se préoccuper d’abord de la réussite professionnelle des jeunes. » http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-france-le-pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php ne prenons pas à la légère ces déclarations du candidat de l’ump. pour lui, l’etat n’a pas à assumer le prix de la culture. son jugement sur le « plaisir de la connaissance », opposé à l’utilité ou à la rentabilité érigées en principe politique, manifeste une ignorance et un mépris dangereux qui menacent le socle de toute société démocratique. il avertit les artistes et les penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort qu’il réserve à la culture, la littérature au premier chef, et à leur transmission par l’education nationale tous les chefs d’etat, jusqu’ici : charles de gaule, georges pompidou, françois mitterrand comme jacques chirac ont, chacun à leur manière, exprimé leur attachement à l’héritage intellectuel et artistique qui fonde l’identité française. ils ont écrit, se sont revendiqués de la poésie, du roman, de l’art. dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre appel filières littéraires, une mort annoncée ?, la gravité de cette déclaration ne peut nous laisser d’illusions. elle engage la communauté littéraire et éducative à se mobiliser. aucun commentaire... bonne fin de journée. ps: christophe (en référence à un de vos derniers posts) il ne faut pas exagérer, si la qualité d'un cours relève avant tout de celle de l'enseignant qui le donne(là je suis entièrement d'accord )cet axiome ne se vérifie que si et seulement si le contenu du cours n'est pas de la m...e délayée (vous m'excuserez, mais il n'y a pas d'autre terme pour la logorrhée qu'on essaie de faire avaler à nos gamins) sinon c'est un émétique puissant à ne recommander qu'en cas de gueule de bois et encore...je peux en cas de besoin vous en prescrire quelques pages bien amères et particulièrement indigestes mais je ne voudrais pas faire injure à l'amateur de grands crus que vous semblez être...;) en ce qui me concerne vous me permettrez d'y préférer des nectars ...de raisins plus alcoolisés voire pétillant (dont la musique adoucit les moeurs, n'est-ce pas?)et vous savez qu'on va en avoir sérieusement besoin car nous n'aurons pas que des coulœuvres à avaler mais aussi des vipères. "çà y est, ce blog est un vrai forum comme les autres, où les injures et les coups commencent à pleuvoir. c'est pour quand déjà, ce blog culturel ? vivement le 7 mai !!! ecrit par : yann | 26 avril 2007 il y a longtemps que sur ce blog on prend des volées de bois verts et des bouquets de roses fanées en pleine figure quand ce n'est pas des coups de sabre dans le dos. ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 c'est quoi, ça, la "maison des écrivains"? ils ont besoin d'une "maison", les écrivains? et je trouve qu'ils donnent un peu trop dans le pathos. mitterand , défendre les langues anciennes? très drôle! c'est sous son règne qu'elles ont été assssinées. quant à la culture façon chirac, le sumo et les arts premiers, très drôle également! ecrit par : jean | 26 avril 2007 l'imam grouik-grouik ne serait-il pas cet igg, venu sur le blog il y a quelques semaines déverser une prose nauséabonde ? si oui, il s'améliore, mais sur le fond, a-t'il vraiment changé ? ecrit par : japhet | 26 avril 2007 désolée pour le double post mais de nouveau le blog a bugué et au lieu d'avoir un aperçu mon commentaire a été mis en ligne avant que j'ai eu le temps de reprendre toutes les fautes dont une que sieur sibille ne me passera pas, il faut lire logorrhée et pétillants (avec un s) entre autres fautes mais j'ai plus le temps de relire mes devoirs m'appellent. ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 "bayrou,ce qu'il veut faire,c'est ridiculiser royal samedi sous l'oeil des caméras de canal+,donc la faire battre mais sans qu'on puisse l'accuser de quoi que ce soit puisque c'est elle royal qui l'a supplié de venir débattre. et comme diversion,il attaque durement sarkozy,ça mange pas de pain et c'est bien vu. tout benef. sarkozy président royal battue bayrou chef de l'opposition." écrit bernard. j'adhère à 110%. et honnêtement, il est drôlement remonté dans mon estime, l'agrégé de lettres. comment qu'il vous roule la ségolène dans la farine, sans avoir l'air pour autant de soutenir la droite pure et dure, tout en souhaitant in petto la victoire de sarko — sinon, il aura du mal à exister. un petit chef d'œuvre de machiavélisme béarnias (c'est nouveau, ça vient de sortir). d'ailleurs, il y en a qui l'ont bien senti. peu avant 19h, un écolo de l'hérault enjoignait les bayrouistes de voter tout de suite pour royal, sous peine de se déconsidérer — en fait, le ps glissera vers bayrou par pans entiers si royal échoue. Ça vaut le coup de faire un effort pour vérifier l'hypothèse, non ? tout sauf ségo ! ecrit par : abraxas | 26 avril 2007 c'est quoi, ça, la "maison des écrivains"? ils ont besoin d'une "maison", les écrivains? et je trouve qu'ils donnent un peu trop dans le pathos. mitterand , défendre les langues anciennes? très drôle! c'est sous son règne qu'elles ont été assssinées. quant à la culture façon chirac, le sumo et les arts premiers, très drôle également! ecrit par : jean | 26 avril 2007 pour info jean je vous conseille d'aller sur leur site http://www.maison-des-ecrivains.asso.fr/derniere.asp?id=2 vous laissez glisser le curseur jusqu'à l'article appel :etudes littéraires : une mort annoncée ? profitez en pour consulter la liste complémentaire des signataires complémentaires de cet appel lancé il y a quelques mois http://www.maison-des-ecrivains.asso.fr/derniere.asp?id=1 vous y trouverez entres autres, en fouillant bien, la signature de notre hote qui il y a quelques semaines proposait ici même de signer cet appel. critiquer, mépriser c'est donné à tout le monde agir pour une cause en nom propre et sans couvert de pseudo en est une autre beaucoup plus difficile n'est-ce pas! ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 c'est quoi, ça, la "maison des écrivains"? ils ont besoin d'une "maison", les écrivains? et je trouve qu'ils donnent un peu trop dans le pathos. mitterand , défendre les langues anciennes? très drôle! c'est sous son règne qu'elles ont été assssinées. quant à la culture façon chirac, le sumo et les arts premiers, très drôle également! ecrit par : jean | 26 avril 2007 pour info jean je vous conseille d'aller sur leur site http://www.maison-des-ecrivains.asso.fr/derniere.asp?id=2 vous laissez glisser le curseur jusqu'à l'article appel :etudes littéraires : une mort annoncée ? profitez en pour consulter la liste complémentaire des signataires complémentaires de cet appel lancé il y a quelques mois http://www.maison-des-ecrivains.asso.fr/derniere.asp?id=1 vous y trouverez entres autres, en fouillant bien, la signature de notre hote qui,il y a quelques semaines ,proposait ici même de signer cet appel. critiquer, mépriser c'est donné à tout le monde agir pour une cause en nom propre et sans couvert de pseudo en est une autre beaucoup plus difficile n'est-ce pas! ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 a zorglub, moi, raser la mecque ? meuh non ! regardez donc ce que visent les soucoupes volantes... c'est juste la grande mosquée. vous n'avez pas aimé mars attacks vous ? :-) pourquoi raser la grande mosquée de la mecque - et celle de médine aussi ? (évidemment avec personne dedans, mes soucoupes volantes officient de nuit, ce sont pas des kamikazes palestiniens non plus mes martiens !) la réponse sur ce reportage de channel 4 : http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/04/les-mosques-de-londres-enqute-de.html si cela vous intéresse vous avez la même chose à propos de la france et de la belgique par un reportage produit par la rtbf (à l'origine le projet était français, mais m6 a eu la trouille... je l'ai retrouvé exprès pour vous sur daily motion) : http://grouik-grouik.blogspot.com/2006/10/islam-en-belgique-et-en-france-le.html si vous avez la curiosité de farfouiller sur mon blog, vous trouverez des interviews d'imams saoudiens vous expliquant que nous sommes des animaux, que les juifs sont des porcs et des singes, que les femmes ont une intelligence inférieure à l'homme... pour le reste, savez-vous comment on a trouvé le moyen de rendre la lapidation moins barbares en arabie saoudite ? au lieu de bombarder de cailloux un ou une embâchée, on creuse toujours un trou, on met la victime et on amène un camion qui décharge ses caillasses sur la saloperie de pécheur. mais pas de malgame hein ? l'islam est une religion de paix, d'amour et de tolérance ! :-) pour le reste, juste pour le fun, allez faire un tour en arabie saoudite une bible à la main... attention, ça risque de vous faire mal au dos ! mais chut, je n'ai rien dit, on vend des armes à l'arabie saoudite et l'arabie saoudite nous vend du pétrole, ce sont bien entendu des alliés fidèles qui nous adorent :-) ecrit par : imam grouik-grouik | 26 avril 2007 igg = imam grouik-grouik je confirme. :-) ecrit par : imam grouik-grouik | 26 avril 2007 allez, je ne peux résister à cette magnifique chirakade : «la france et l'arabie saoudite doivent unir leurs efforts pour faire échec à ceux qui, en attisant le feu des fanatismes, provoquent un triste « choc des ignorances » qualifié de « choc des civilisations », alors que nous avons en partage des valeurs que nous devons faire fructifier ensemble ». jacques chirac s'il y a un paradis, la pauvre ghofrane de marseille est sans doute d'accord avec le futur ex président... ecrit par : imam grouik-grouik | 26 avril 2007 patricia, c'est un axiome! un bon enseignant ne donnera pas de "logorrhée émétique" à ses élèves! et ça fait un bon moment que je n'ai pas "relevé" de fautes d'orthographe ici! a part les miennes et, si, peut-être celles de cadichon quand il m'énerve trop. ecrit par : christophe sibille | 26 avril 2007 christophe, permettez moi cette petite pique, histoire de ne pas perdre de bonnes vieilles habitudes: À= alt0192 puisqu'en français, n'en déplaisent à certains contradicteurs, l'accent existe aussi sur les majuscules d'imprimerie...et vous n'avez pas l'excuse du clavier querty (expression de l'hégémonie d'une langue au mépris de toutes les autres- autre petite pique espiègle qui me demangeait)... "patricia, c'est un axiome! un bon enseignant ne donnera pas de "logorrhée émétique" à ses élèves!" ils ne sont pas nombreux alors! :) ;) ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 le contrôle des petites lettres reprend et ma réponse n'est pas en ligne .... en attendant ,christophe j'ai oublié ceci: cadichon n'est pas "il" mais cadichonne! ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 christophe j'ai oublié ceci: cadichon n'est pas "il" mais cadichonne! ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 ...avant que j'ai eu le temps de reprendre toutes les fautes dont une que sieur sibille ne me passera pas ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 aveugle et paralytique même combat et contrairement aux susnommés, cadichon (ou cadichonne, who cares...un hussard est bien une hussarde... ) continuera néanmoins à admirer la logique incomparable de la langue francaise qui lui fait construire après que avec l'indicatif et avant que avec le subjonctif. elles, la langue et la monture, ne fluctuent pas au gré des idéologies dominantes. ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 christophe j'ai oublié ceci: cadichon n'est pas "il" mais cadichonne! ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 ...avant que j'ai eu le temps de reprendre toutes les fautes dont une que sieur sibille ne me passera pas ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 aveugle et paralytique même combat et, contrairement aux susnommés, cadichon (ou cadichonne, who cares...un hussard est bien une hussarde... ) admire la cohérence incomparable de la langue francaise qui marie "après que" avec l'indicatif et "avant que" avec le subjonctif et offre même l'usage de l'infinitif aux hésitants. elles, la langue et la monture, ne fluctuent pas au gré des idéologies dominantes et des compromis médiatiques. ecrit par : cadichon | 26 avril 2007 vous savez bien cadichon qu'au royaume des aveugles les borgnes sont roi... et effectivement, que l'âne n'en ait pas ...who cares! je ne parlerai pas de l'humour qui lui fait naturellement défaut ...a-t-on déjà vu un âne sourire? béatement sûrement... allons ne prenez pas la mouche même si vous êtes équipé pour les chasser d'un revers. cadichon il me manquait un correcteur alors sincèrement merci de prendre le relais du sieur sibille. le rire commençait à manquer sur ce blog! ecrit par : patricia mesnigé | 26 avril 2007 bonnes feuilles « pourquoi veulent-ils tuer le français ? » bernard lecherbonnier, professeur à l’université de paris xiii vendredi 27 avril 2007. tout le système éducatif français, dans la période où il fonctionnait de manière satisfaisante, était fondé sur quelques principes de bon sens que seul un esprit torturé aurait pu mettre en cause. ....pour comprendre la pédagogie lang-allègre-ferry il suffit d’inverser les propositions. lire la suite sur http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=94 dans la même rubrique * sur les discours mystificateurs et manipulatoires * ’le crétin caractérise le système éducatif actuel’ * le pari stupide de meirieu * « il faut refonder l’école primaire » * mettre hors la loi les iufm * où se niche la dimension politique dans nos pratiques de classe ? * de l’École et du "pédagogisme" ecrit par : henri grégoire | 27 avril 2007 "y’a pas que l’école élémentaire qui fout le camp !" on s'est tous plus ou moins fait baiser. (le souci c'est que certains ne veulent pas le reconnaître... genre moi je sais lire/écrire/penser ... un ex ? cibile! (je ne dis pas compter/parler ...il ne sait pas :o)))) )) ce ne devrait plus zêtre le cas avec l&l et alpha. (j'attends toujours le bouquin de maths) une fois qu'ils sauront parler/lire/écrire/compter/penser normalement/correctement ils n'auront plus besoin de vous, ils pourront enfin construire leur propre savoir ... les bouquins/internet sont là pour ça. ecrit par : toto | 27 avril 2007 la colonisation par les pédagogistes de l'École Élèmentaire est ancienne (1969). elle a d'ailleurs commencé dans les années 50 du siècle dernier par les Écoles maternelles. "c’est à partir des orientations officielles mais aussi et principalement des rapports d’inspection individuelle (3) réalisés entre 1945 et 1980 qu’a été étudiée la réalité du quotidien scolaire. le repérage des appréciations portées sur les qualités des enfants observés en classe ou de leurs activités (les enfants récitent volontiers, ce matin, on chante avec plaisir...) a permis d’analyser l’évolution des types de jugements des inspectrices. on voit ainsi émerger deux modèles éducatifs : un modèle productif, dominant dans l’après-guerre (1945-1950), centré sur les travaux de l’enfant qui laisse peu à peu la place à un modèle expressif, centré sur l’expression de sa personnalité, qui devient prédominant dans les années 1975-1980. les périodes intermédiaires sont celles où les inspectrices émettent le plus de jugements critiques sur ce qu’elles observent en classe." l’école maternelle en milieu urbain de l’école des " petits pauvres " à l’école pour tous : scolarisation et socialisation du jeune enfant http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=22 ecrit par : henri grégoire | 27 avril 2007 revenu de bretagne hier soir, je constate avec plaisir que ce blog fonctionne toujours. je ne suis pas personnellement favorable à un blog exclusivement consacré à la culture. ce que j'aime bien avec celui-ci, c'est que l'on peut y parler de tout : de culture, mais aussi de pédagogie, de politique, de ratons laveurs... deux petites mises au point, la première pour cadichon : quand je parlais à l'éducation libre aux usa, je ne pensais pas aux universités américaines, mais aux familles souvent déficientes, à l'éducation des enfants par leurs pairs au sein de groupes ou de bandes exclusivement composés d'enfants et où règne le loi du plus fort, comme c'était le cas quand j'y vivais, dans les années 60. j'ai essayé, à la lumière d'une expérience personnelle de vie et de scolarisation aux e.u. dans les années 60 de réfléchir à la notion de libéralisme. mais je ne prétend pas détenir le vérité et je ne doute pas que les analyses de radio-canada qui se fondent sur les éléments plus actuels ne soient plus pertinentes que les miennes. je n'attaque pas le libéralisme, j'essaye d'en comprendre les fondements politiques et philosophiques (à travers max weber notamment) a buntovchik : décidément, ce mode de communication est propice aux malentendus. loin de moi l'idée de dénigrer l'admirable musée de l'ermitage à saint-petersbourg et les oeuvres d'art qu'il abrite. je faisais allusion aux techniques russes de restauration de tableaux qui me paraissent confondre "restauration" et "rénovation" (des ors er des couleurs parfois un peu trop criardes à mon goût). sinon, pour revenir à la politique, je suis assez content du résultat du premier tour, sauf évidemment que j'aurais préféré un duel sarkozy-bayrou ou ségolène-bayrou au second tour, mais bon...je me réjouis en particulier du retour de jean-marie le pen en deuxième division. j'ai voté pour bayrou au premier tour et je m'apprête à voter sans état d'âme pour sarkozy , pour faire barrage à ségolène royal. je n'ai pas besoin de rappeler qu'une élection présidentielle en france est une élection à quatre tours et que l'on peut toujours "rééquilibrer" en votant pour un député proche du candidat pour lequel on a voté au premier et/ou au second tour. j'ai passé une bonne heure à lire les contributions des uns et des autres. je me permets de vous le dire en toute amitié, mais j'ai été choqué par certaines déclarations, notamment sur le "gâtisme" de max gallo et par certaines attaques sur les origines étrangères de nicolas sarkozy. màc, vous m'êtes particulièrement sympathique et j'admire votre talent de polémiste, mais je trouve que vous y allez parfois un peu fort, même si c'est la loi du genre. je ne peux pas ne pas faire le rapprochement entre les grands-parents de nicolas sarkozy, juifs de salonique et mon propre grand-père maternel, juif ashkénaze originaire de la région de minsk, en biélorussie, immigré en france en 1905. vous êtes vous-même bien placé pour savoir qu'il ne reste de ce monde englouti que quelques photos et les tableaux de chagall. ecrit par : robin | 27 avril 2007 je ne suis pas personnellement favorable à un blog exclusivement consacré à la culture. ce que j'aime bien avec celui-ci, c'est que l'on peut y parler de tout : de culture, mais aussi de pédagogie, de politique, de ratons laveurs... ecrit par : robin | 27 avril 2007 bonjour, et bon retour, robin. c'est vrai, on y parle aussi des mercières, et des petites et moins petites bêbêtes (mais non, pas ségo, tout de suite !!). passées les élections (c'est correct, "passées", ou c'est "passé", invariable ?), un petit fil culturel de temps en temps, pour inciter à la réflexion (on va quand même pas s'empailler aussi sur les législatives, jusqu'aux vacances ...) ecrit par : yann | 27 avril 2007 la colonisation par les pédagogistes de l'École Élèmentaire est ancienne (1969). elle a d'ailleurs commencé dans les années 50 du siècle dernier par les Écoles maternelles. henri grégoire vous n'y êtes pas vraiment henry grégoire, la colonisation de l'école élémentaire date de bien avant, de la iii république quand par exemple un paul bert créait les bataillons de la jeunesse en interdisciplinarité avec le maître de musique. ecoutez la musique et la poésie des paroles: "nous sommes les petits enfants qui voulons servir la patrie, nous lui donnerons dans dix ans une jeune armée aguerrie" cette chanson figurait dans les programmes jusque dans les années 1920. il est au programme de tous les etats de coloniser les petits enfants, de les exproprier de leurs sujet par des techniques et discours pédagogiques sans cesse renouvelées. le discours pédagogo entretient seulement l'illusion que l'enfant à coloniser le sera d'autant plus efficacement qu'il participera lui même à son "auto-colonisation" à son auto-socio-conformation. ecrit par : buntovchik | 27 avril 2007 "vous n'y êtes pas vraiment henry grégoire, la colonisation de l'école élémentaire date de bien avant, de la iii république quand par exemple un paul bert créait les bataillons de la jeunesse en interdisciplinarité avec le maître de musique. ecoutez la musique et la poésie des paroles:" j'aurais dû mettre le terme polémique de colonisation entre guillemets. en effet c'est bien à partir de l'École maternelle que la "doxa" pédagogiste est sortie de la marginalité et a "colonisé" successivement l'école primaire, puis le collège à partir de la réforme haby et enfin le lycée avec lionel jospin. les "bataillons scolaires" n'ont donc rien à voir avec mon propos.. leur brève histoire s'inscrit dans la perspective de la revanche après la défaite de 1870. du reste, cet épisode n'a eu aucun avenir. plus importantes dans cette perspective sont l'introduction dans l'enseignement primaire de la géographie, "la géographie ça sert d'abord à faire la guerre" (yves lacoste), de l'histoire, le " roman national " (suzanne citron), et de l'Éducation physique.... ecrit par : henri grégoire | 27 avril 2007 màc, vous m'êtes particulièrement sympathique et j'admire votre talent de polémiste, mais je trouve que vous y allez parfois un peu fort, même si c'est la loi du genre. je ne peux pas ne pas faire le rapprochement entre les grands-parents de nicolas sarkozy, juifs de salonique et mon propre grand-père maternel, juif ashkénaze originaire de la région de minsk, en biélorussie, immigré en france en 1905. vous êtes vous-même bien placé pour savoir qu'il ne reste de ce monde englouti que quelques photos et les tableaux de chagall. ecrit par : robin | 27 avril 2007 si vous allez par là, paul wolfowitz (me souviens plus l'orthographe exact) est descendant de juis polonais émigrés... on a le droit d'être juif et infect! ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 dobolino henri krasuky, l'ancien secrétaire général de la cgt également. je n'ai pas dit que les juifs étaient meilleurs que les autres et qu'il n'y avait pas de juifs détestables. j'ai simplement voulu dire que les propos de le pen à l'égard de nicolas sarkozy ("il n'a pas le droit de se présenter parce qu'il n'est pas "assez français") et de tous ceux qui lui reprochent ses origines étaient indignes. je trouve les attaques dirigées contre lui outrancières et je suis tellement excédé que j'ai décidé de voter pour lui. je ne suis pas le seul dans ce cas et les "anti sarkozy" feraient mieux de revoir leur stratégie. j'ai horreur qu'on me dise ce que je dois faire et encore plus horreur de voir désigner des boucs émissaires. max gallo a dit de son côté son indignation devant certaines affiches comparant sarkozy à hitler (les gens qui font ce genre de rapprochement ne savent pas de quoi ils parlent). comme disait à peu près paul valéry : "ce qui est exagéré est insignifiant.". et quand on entend traiter max gallo de "gâteux", on se dit que la cour est pleine. ecrit par : robin | 27 avril 2007 henri krasuky, l'ancien secrétaire général de la cgt également. ecrit par : robin | 27 avril 2007 robin, je vous trouve injuste de tirer sur ce pauvre krakra. car sous la casquette à carreaux du propo cgtiste, se cachait un homme d'une surprenante culture et d'ne grande finesse d'esprit. a ma grande surprise aussi, d'ailleurs. j'ai dit. ecrit par : yann | 27 avril 2007 prolo, pas propo, çà m'apprendra à me relire ... ecrit par : yann | 27 avril 2007 quel cinéma ce bayrou ! il s'approprie un peu vite les 7 millions de voix . ces citoyens lassés de leur partenaire habituel se sont fait une petite escapade , une petite folie le temps d'une soirée électorale..mais reviendront bien vite au giron familial. il n'y a que notre amante béarnaise pour croire encore que cette intrigue aura des suites. cet enfant de choeur découvre les joies champêtres . c'est vrai, le bonheur est dans le pré. ecrit par : patrickinstit | 27 avril 2007 mettre sur le même plan le résistant henri krazucki et le néo-conservateur paul wolfovitz l'un des concepteurs de la seconde guerre du golfe est insultant! membre de la résistance juive, il s'engagea à la main-d’Œuvre immigrée (moi) du parti communiste sous le pseudonyme de « mésange ». henri krasucki s’occupait des cadres et du recrutement des jeunes. début mars, son frère maurice fut abattu lors d’une attaque contre un détachement de la wehrmacht. arrêté le 23 mars 1943, il est livré à la gestapo qui arrête sa mère et d'autres résistants. torturé à la prison de fresnes, où il est retenu six semaines, il ne parle pas. il fut déporté au camp de jawischowitz, annexe d'auschwitz puis à buchenwald. son convoi depuis drancy, le numéro 55, du 23 juin 1943, déportait 1 002 juifs, dont 160 enfants de moins de 18 ans. seuls 86 personnes de ce convoi ont survécu à la shoah[1]. henri krasucki en revient le 28 avril 1945, « juste à temps pour manifester le 1er mai », comme il dira avec humour. ecrit par : henri grégoire | 27 avril 2007 henri krasucki l'autodidacte : un amoureux de w.a. mozart et qui en parlait avec force et sensibilité ecrit par : patrickinstit | 27 avril 2007 pauvre cadichon? ipr ou quoi pour être aussi morguienne??? leck mich am arsch, pauvre pomme, veut tout simplement dire va te faire lanlaire!!!! et non lèche-moi le cul, ce que je me garderais bien de faire, ayant eu un oncle proctologue qui m'a chaudement recommandé de n'en rien faire.... adoncuqes advint que maîstre cadychon l'asnier fut gravvement insulté par eyquemàbaudest. l'affronct n'eût pu à la véryté ne se régler que sur le pré. il était question de culs moultemnt expsés à froidures matutinales et dressés de sorte que'on les lêchât goulusment. la querelle menaçait. et advint ,bien à propos abbé bryghelli, qui sur son mulect chevauchayt, méditant quelques coups à faire entonner à saint phylippe le laid pictre d'yufemm. descendant de sa monture, l'abbé accorrut souctane retroussée et jambes byen poylues, les bras en moulinests et crillant "ha! amys, icy ne pugnacez poinct. rien ne vault bone chopyne!! eyquem accepta mais poinct cadychon qui s'en retourna grosjean come devant ressassant son juste ressentyment. car cadycho est cognu pour ce qu'il estoyt rancunier et pour ce qu'il ne rie poinct plus qe saincte _thérèse, qui ryst seulement quand on la bayse. servyteur ecrit par : montaigneàcheval | 27 avril 2007 amis brighelliens pour infos : jean-pierre chevènement en débat sur l'éducation sur europe 1 vendredi 27 avril à 18h30 l'émission présentée par pierre-marie cristin, opposera jean-pierre chevènement à valérie pécresse (ump). l'émission dure de 18h30 à 20h et donne la parole aux auditeurs. elle peut être écoutée en direct sur le site d'europe 1. un commentaire est posté . y'a-t-il une josette sur le blog ?elle se reconnaître peut être ? posté par josette le 26/04/2007 22:51 monsieur chevènement, ce message avant votre passage sur europe 1. je viens de lire "la fabrique du crétin". formidable découverte : tout y est : observation, diagnostic, remède(s). instruire, c'est éduquer : il faut revenir à un ministère de l'instruction publique. retour drastique : -aux programmes -aux méthodes éprouvées,répétitives et progressives (bravo à m. de robien ,une fois n'est pas coutume, pour l'apprentissage de la lecture) -aux contrôles fréquents -aux examens sérieux : entrée en 6°,bepc valable, un vrai baccalauréat,... -orientation progressive à partir de la fin e la 5°, avec passerelles au long des parcours. -à une bonne formation des maîtres :coup d'arrêt au "pédagogol", et réforme en profondeur des iufm ... gardons en tête l'opinion de brighelli : ne jamais sous-estimer ses auditoires. en zep aussi on doit étudier "marbeuf, saint-amant, théophile de viau.... page 96 du livre ! car les enfants de zep sont comme les autres. ils réclament seulement , comme tous, l'autorité et la compétence d'un maître qu'ils puissent admirer . l'éducation -- décidément, je préfère l'instruction --est à la base de tout l'édifice social, ainsi que le pense madame royal. il s'agit de faire un sérieux retour en arrière qui permettra, j'en suis certaine ....un grand bond en avant ! car, "le crétin n'est pas une fatalité" pas encore. amitiés alors pou ceux qui s'interrogent sur le ralliement tardif de jpc à l'appel , pour quoi pas lui poser une question en direct et lui demander comment il s'entend au sein de l'équipe de la madonne avec frackowiack http://parolesdinstit.blog.lemonde.fr/2006/12/11/jean-pierre-chevenement-chez-segolene/ ecrit par : patrickinstit | 27 avril 2007 j'ai simplement voulu dire que les propos de le pen à l'égard de nicolas sarkozy ("il n'a pas le droit de se présenter parce qu'il n'est pas "assez français") et de tous ceux qui lui reprochent ses origines étaient indignes. ecrit par : robin | 27 avril 2007 bien d'accord avec vous! j'ai frémi d'horreur... mais avez-vous vu déjà le pen faire des attaques "hautes" sur qui que ce soit? il insulte même de villiers qui est pourtant un modèle. ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 apparemment, personne n'aime paul wolfowitz. attendez que cadichon arrive, on va tous se faire boxer... les ânes frappent volontiers avec les pattes avant. en plus, c'est très douloureux. ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 rien que cette infâmie conduirait à soutenir sarkozy....si l'on ne savait à quelle sauce ce cher sarkozi fan tutte va nous bouffer. le pen est un gros étron. est-ce bien neuf???? ecrit par : montaigneàcheval | 27 avril 2007 adoncuqes advint que maîstre cadychon l'asnier fut gravvement insulté par eyquemàbaudest. l'affronct n'eût pu à la véryté ne se régler que sur le pré. il était question de culs moultemnt expsés à froidures matutinales et dressés de sorte que'on les lêchât goulusment. la querelle menaçait. et advint ,bien à propos abbé bryghelli, qui sur son mulect chevauchayt, méditant quelques coups à faire entonner à saint phylippe le laid pictre d'yufemm. descendant de sa monture, l'abbé accorrut souctane retroussée et jambes byen poylues, les bras en moulinests et crillant "ha! amys, icy ne pugnacez poinct. rien ne vault bone chopyne!! eyquem accepta mais poinct cadychon qui s'en retourna grosjean come devant ressassant son juste ressentyment. car cadycho est cognu pour ce qu'il estoyt rancunier et pour ce qu'il ne rie poinct plus qe saincte _thérèse, qui ryst seulement quand on la bayse. servyteur ecrit par : montaigneàcheval | 27 avril 2007 ah! je vois que le niveau remonte, vous redevenez rigolo. merci pour cette bonne poilade qui me remonte le moral. je viens d'hospitaliser un chiot à parvo, forcément le vendredi soir. pouvait pas tomber malade lundi dernier? ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 "pourquoi ne pas demander à jpc ce qu'il pense de sa cohabitation avec frackowiak?", demande patrickinstit. parce qu'on s'en fiche complètement! de l'un parce qu'il a écrit des choses infâmes et rédhibitoires sur la liberté pédagogique, de l'autre parce qu'il s'est fait le conseiller politique d'une grue. ecrit par : jean | 27 avril 2007 rien que cette infâmie conduirait à soutenir sarkozy....si l'on ne savait à quelle sauce ce cher sarkozi fan tutte va nous bouffer. le pen est un gros étron. est-ce bien neuf???? ecrit par : montaigneàcheval | 27 avril 2007 quand même faut pas déconner! de là à voter sarko qui l'a bien cherché en chassant sur les terres du borgne qui n'est pas un jeune étron tout frais mais un vieux desséché quoique encore puant. ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 mettre sur le même plan le résistant henri krazucki et le néo-conservateur paul wolfovitz l'un des concepteurs de la seconde guerre du golfe est insultant! henri grégoire, je ne savais point qui estoy (comme dirait montaigne, le nôtre et l'autre) paul wolfovitz. pouvez-vous éclairer ma lanterne. quant à krasucky, j'avais oublié le résistant. je pensais au stalinien.on peut tirer sa casquette à l'un, sans la tirer à l'autre. ecrit par : robin | 27 avril 2007 jean-pierre chevènement, : étant donné la tronche qu'il tire pendant les meetings de ségolène ("que diable suis-je allé faire dans cette galère ?"), on a envie de lui conseiller d'alller plutôt voir les vacances de mr bean. ecrit par : robin | 27 avril 2007 il y a un truc qui m'a laissée partagée entre le rire et le point d'interrogation dans cette campagne électorale, c'est ça: www.lefigaro.fr/medias/pdf/karcher-communique.pdf depuis 2005, quand même, ils auraient pu s'inquiéter plus tôt. ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 encoreà propos de krasucky : je pensais aussi à son attitude au moment de l'entrée des chars soviétiques à budapest en 56, puis à prague en 68 et surtout, en tant que polonais d'origine, pendant les événements de gdansk. pourquoi ne s'est-il pas aperçu que l'oppression avait changé de camp ? encore sarkozy. bon, je me suis un peu énervé. je suis loin d'être un inconditionnel, mais si son "new deal" arrive à faire baisser significativement le chômage, ça vaut la peine d'essayer non ? et puis avec lui, il y a un petit peu moins de risques de voir les pédagos rue de grenelle. a propos d'ariane mouchkine dont il a été question plus haut,. je m'obligeais, je ne sais pourquoi à passer aux élèves son film sur molière, avec philippe caubère (je passais aussi les fourberies de scapin de coggio qui est nettement mieux) ...avouez que ça n'est pas très bon. a propos de la pologne, puisque nous avons parlé d'henri krasucky, ne pensez-vous pas que ce qui arrive à geremiek est complètement surréaliste... et que les dirigeants polonais sont tombés sur la tête ? ecrit par : robin | 27 avril 2007 les deux magots, lobi und tobi, pim et pam, placid et muzo sont exactement dans la mouvance de sarkozy, alors pourquoi s'étonner que la pologne renoue avec ses vieux démons. parce que si vous voulez en savoir plus, lisez le bouquin d'henry bogdan...et vous verrez. accablant. de minkiewicz à pilsudski, un nationalisme férocement antisémite et catholard. ecrit par : montaigneàcheval | 27 avril 2007 accablant. de minkiewicz à pilsudski, un nationalisme férocement antisémite et catholard. ecrit par : montaigneàcheval | 27 avril 2007 oui. quand on pense que certains refusent l'entrée de la turquie dans l'europe et ont laissé ce pays y entrer sans états d'âme. des gars qui pensaient que les camps d'extermination ... bon, je me tais. ecrit par : dobolino | 27 avril 2007 je ne savais point qui estoy (comme dirait montaigne, le nôtre et l'autre) paul wolfovitz. pouvez-vous éclairer ma lanterne. ecrit par : robin | 27 avril 2007 paul dundes wolfowitz (né en 1943), est un homme politique de nationalité américaine et israélienne, secrétaire d'État adjoint à la défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de george w. bush et président de la banque mondiale depuis le 1er juin 2005. http://fr.wikipedia.org/wiki/paul_wolfowitz ecrit par : henri grégoire | 27 avril 2007 une pensée de bronislaw geremiek que j'apprécie ! nul, plus que moi, ne se réjouit de l'effondrement du parti communiste mais si l'on pense que sa déconfiture doive entraîner la disparition du combat pour la justice qui était à son origine, on se fourvoie... ecrit par : patrickinstit | 27 avril 2007 figure de solidarnosc, il refuse la chasse aux sorcières menée par l'extrême droite. l'eurodéputé geremek limogé par la pologne par jean quatremer quotidien : jeudi 26 avril 2007 strasbourg (ue) envoyé spécial bronislaw geremek, une personnalité emblématique de la transition démocratique polonaise, a été déchu de son mandat de député européen par la commission électorale de son pays pour avoir refusé de se soumettre à la loi de «décommunisation» . ce texte lui imposait de signer, avant le 19 avril, une déclaration dans laquelle il certifiait ne pas avoir collaboré avec les anciens services secrets communistes. la nouvelle, rendue publique hier matin, a provoqué un tollé au sein du parlement européen qui, hormis l'extrême droite, l'a assuré de son soutien. pour françois bayrou, «il n'est pas imaginable que les démocraties, particulièrement la france, et l'union dans son ensemble, acceptent qu'une telle forfaiture soit perpétrée». «scandale juridique». le député du groupe démocrate et libéral (adle) du parlement européen a expliqué hier, lors d'une conférence de presse, pourquoi il rejette cette loi qu'il qualifie de «scandale juridique». alors qu'il s'est soumis à la loi de 1997, qui imposait déjà à tous les responsables politiques de signer une déclaration équivalente, il a estimé que son extension aux journalistes et aux enseignants était une «menace pour la liberté d'expression et l'autonomie des universités». on «crée une sorte de "ministère de la vérité" orwellien», a-t-il estimé. «il y a des cas où la désobéissance civile est justifiée», a affirmé l'ex-ministre des affaires étrangères polonais. reste que geremek n'a pas encore perdu officiellement son mandat, le parlement n'ayant pas reçu de notification officielle des autorités polonaises. il est déjà acquis que le président de l'europarlement va saisir sa commission des affaires juridiques pour qu'elle rende un avis. «indépendance». il est fort probable qu'il sera négatif : «il s'agit d'une décision administrative qui porte atteinte à l'indépendance des députés européens», commente-t-on dans les couloirs de strasbourg. «nous avons combattu le stalinisme avec geremek, a lancé en séance daniel cohn-bendit, le coprésident du groupe vert. si un gouvernement emploie des méthodes staliniennes et fascistes, nous devons protéger notre collègue contre ces fous.» sur le même sujet la purification à la mode varsovienne contre les juifs et les gays ecrit par : robin | 27 avril 2007 pologne françois bayrou soutient bronislaw geremek nouvelobs.com | 27.04.2007 | 13:38 lors de sa conférence de presse mardi, françois bayrou a soutenu bronislaw geremek, figure légendaire du syndicat solidarité, qui met en jeu son mandat d'eurodéputé pour dénoncer une loi de "décommunisation" qui oblige politiques, magistrats et intellectuels à déclarer s'ils ont collaboré. bronislaw geremek (sipa) priver bronislaw geremek de son mandat de député européen serait "une forfaiture" de la part de l'etat polonais, a affirmé mercredi 25 avril françois bayrou lors d'une conférence de presse. se référant aux intellectuels polonais qui ont refusé d'obéir à "la loi d'épuration" consistant pour tous les dirigeants en pologne à signer "une déclaration sur leur passé indiquant qu'ils n'avaient jamais collaboré avec l'ancien régime" communiste, le président de l'udf a abordé le cas de bronislaw geremek, figure légendaire de l'ancienne opposition anticommuniste en pologne. une "honte" "un certain nombre d'intellectuels ont décidé de résister à cette injonction, mon ami bronislaw geremek a décidé de se ranger à côté d'eux pour qu'on n'entre pas dans ce cycle d'épuration perpétuelle, il a refusé de déposer une telle déclaration et l'etat polonais est en train de déchoir bronislaw geremek de son mandat de député européen, ceci est une honte", a affirmé françois bayrou. "sachant qui est geremek, le rôle qu'il a joué à solidarnosc, sachant ce que cet homme a représenté pour la confiance de la pologne et sachant le rôle qui est le sien dans la vie intellectuelle européenne, je voulais dire qu'il n'est pas imaginable que les démocraties, et particulièrement la france, et l'union européenne dans son ensemble, accepte qu'une telle forfaiture soit perpétrée". bronislaw geremek a été élu au parlement européen en 2004 sur les listes de l'union pour la liberté, un parti réformateur issu du syndicat solidarité. ecrit par : robin | 27 avril 2007 je suis de formation scientifique, instructeur systèmes et performances chez airbus, 27 ans d'enseignement devant des éléves de plus de 100 pays.... même si il s'agit d'un enseignement particulier, il s'agit aussi de faire suivre un cursus précis à un éléve, en prenant en compte sa culture et son cheminement intellectuel. je suis totalement d'accord avec vous, et en plus je crains que n'apportant plus son rôle formateur pour les structures mentales des enfants, l'education nationale ne devienne une machine à décérébrer. a juste titre, vous avez parlé des iufm, mais les syndicats, les "experts" de l'education nationale, jouent dans cette tragédie un rôle aussi important. l'idéologie mondialiste veut faire disparaître une culture brillante et rebelle, la fin des autres étant aussi programmée. on asservit plus facilement des crétins, consommant leur prêt à penser médiatique. nous avons vu mr chirac interdire la célébration du 400éme anniversaire de la mort de corneille, ou celle d'austerlitz ; par contre, il tenait beaucoup à fêter trafalgar. sous son régime, l'énoncé de faits historiques est devenu punissable par la loi, l'opposition participant elle aussi à la curée. il faut revenir au plus vite à l'école du mérite, celle qui de tout temps a permis à ceux qui en avaient la volonté de s'élever. une bonne connaissance du français est absolument nécessaire, car sans cela, non seulement les lettres vont disparaître, ce qui serait un immonde gâchis, mais en plus il y aura impossibilité de former des ingénieurs et techniciens, par manque de vocabulaire pour exprimer ou comprendre un phénomène. il faut aussi libérer l'histoire, et la pensée qui chaque jour est de plus en plus en danger. respectueusement, jean ecrit par : jean | 27 avril 2007 "jean" qui vient d'intervenir ci-dessus, "instructeur système et performances chez airbus", ne s'est probablement pas aperçu que le pseudo "jean" était déjà en circulation sur ce blog depuis un bon moment! bienvenue à lui, mais peut-être pourrait-il, pour la clarté des débats, modifier légèrement le sien. ecrit par : jean | 27 avril 2007 je pose ma question à jpc sur europe 1 ecrit par : patrickinstit | 27 avril 2007 j'ai écouté le débat entre valérie pécresse et jean-pierre chevènement (à l'instant, sur europe 1). et franchement, le "che" n'a pas grand-chose à répliquer, parce qu'il n'a rien à vendre — et on le sent quelque peu gêné aux entournures. au passage, il n'a rien dit sur l'école "républicaine", c'est un peu décevant, avec toutes les menaces communautaristes au nom de la "liberté d'expression" de la loi jospin… il n'y a rien dans le programme du ps (un coup d'œil sur le site des cahiers pédagogiques — http://www.cahiers-pedagogiques.com/— vous donnera deux choses : leur avis - négatif, forcément — sur l'appel à la refondation de l'école, et, quelques ligne splus bas, leur avis — élogieux, forcément — sur le projet ps — ils sont derrière, ils ne vont pas s'auto-critiquer, quand même !). et ce qu'il y a de négatif dans le programme de l'ump (les questions quantitatives, parce que je ne suis pas naïf, et je sais bienq u'ils tenteront toutes les économies de bouts de chandelles) est vraiment du ressort des syndicats, qui pourront protester efficacement — ce qu'ils ne font jamais contre les horreurs d'un gouvernement "de gauche", rappelez-vous le début des années 80. en revanche, l'ump laissera la bride sur le cou à tous ceux qui voudront réformer qualitativement l'enseignement — et je m'inscris sur les rangs ! c'est aussi à cela que peut servir, dans le futur, un site un peu mieux fichu pour continuer le dialogue… jpb ecrit par : brighelli | 27 avril 2007 question que je souhaitais poser à jp chevenment sur europe 2 ce soir . j'ai attendu 1h 00 au telephone . je commençais à avoir une crampe , le doigt levé , seul au fond la classe :-) mr chevènement, j'ai vu avec plaisir que vous avez signé certes la pétition " l'appel pour la refondation de l'école " aux côtés de jean paul brighelli qui a écrit la fabrique du crétin , natacha polony, philippe zemour, alain finkielkraut, robert redeker ou pierre-andré taguieff et plus de 10.000 pétitionnaires (enseignants et parents d’élèves ) ma question est très simple. c’est à l’ancien ministre de l’éducation nationale et proche de me royal que je pose ma question comment xpliquez-vous cet accord pour cette pétition nationale alors que d’autres personnalités aussi proches de me royale comme mr frackowiak qui a en charge la commission education au sein du ps et inspecteur de l’éducation nationale , ou de mr meirieu qui a été lui à l’initiative de la création des iufm , qualifie cette même pétition que vous avez signée ….. de ringarde, voire de réactionnaires , n’émanant que de nostalgiques de l’école d’antan. alors mr le ministre je voudrais savoir si vous êtes aussi un réactionnaire et s’il n’a y pas une contradiction à côtoyer et à travailler avec ces personnalités qui sont des tenants du pédagogisme à tout crin alors que les initiateurs de cette pétition sont pour la valorisation du savoir (des connaissances savantes comme on aime dire en iufm ) et cela à travers des programmes modifiés la cohabitation est-elle difficile ? patrick instituteur ecrit par : patrickinstit | 27 avril 2007 c'est aussi à cela que peut servir, dans le futur, un site un peu mieux fichu pour continuer le dialogue… jpb ecrit par : brighelli | 27 avril 2007 personnellement, je n'ai rien entendu de "révolutionnaire" dans les propos de valérie pécresse, hormis, si j'ai bien compris son idée du travail en équipe et du projet d'etablissement, comme chez les catholiques! "liberté pédagogique" à condition que l'enseignant se coule dans le moule façonné par le collectif, l'établissement scolaire fonctionnant désormais comme une pme avec ses chefs et cadres? on irait vers ça? très favorable en ce qui me concerne pour continuer le "dialogue". la crise de l'école est devant nous! ecrit par : buntovchik | 27 avril 2007 j'ai aussi écouté ce débat. jpc revient de loin, politiquement... il ne fallait pas s'attendre à le voir brutalement prendre jack lang et la bande à meirieu à rebrousse-poil. ce qui est important c'est qu'il apparaisse comme le porte-parole de sr pour l'Éducation. pour le reste, bien que je sois attaché à une certaine retenue même sur la toile, je crois que notre hôte "se fourre le doigt dans l'oeuil jusqu'au coude" s'il croit qu'un président de la république qui ne cache nullement ses références néo-conservatrices aurait à coeur de refonder l'École républicaine. la gauche et l’école par jacques muglioni samedi 14 avril 2007. si la distinction entre la droite et la gauche garde un sens, c’est à la condition d’être maintenue à distance du jeu des partis qui, aujourd’hui plus que jamais, brouillent les cartes. elle a un sens quand on estime que la politique oscille toujours entre le retour à l’ordre ancien et la recherche d’un ordre meilleur http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=8 ecrit par : henri grégoire | 27 avril 2007 l'argent étant le nerf de la guerre je ne peux m'empêcher de penser à tout ce que l'on aurait pu faire d'autre avec cet argent. a lire et à méditer avant de voter. http://www.liberation.fr/actualite/politiques/250543.fr.php ecrit par : merlemocoeur | 28 avril 2007 28.04.2007 bonjour à toutes et à tous, pour info : débat ce matin à 11 h00 entre ségolène royal et françois bayrou "l'impossible" débat entre ségolène royal et françois bayrou aura bien lieu ce matin à 11 h00 et sera retransmis depuis un hôtel parisien par bfmtv et rmc infos. avec sarkozy tout devient pénible ! rag 34. les lolo's 34 http://lrassemblezagauche.midiblogs.com ecrit par : les lolo's 34 | 28 avril 2007 attention les lolo's ; pas de malentendu, une émission de radio, ce n'est pas une alliance. vous avez entendu la dernière déclaration d'henri emmanuelli sur l'économie de marché ? il en est resté au programme commun de 81. et puis marie-george buffet est bien "sympa", mais enfin adhérer au p.c. un an après le coup de prague, il faut le faire non ? et les autres qui continuent à parler du "grand soir" parce qu'ils n'ont jamais connu "la grande nuit". m'est avis qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour le p.s. et si les idées confuses de votre égérie méritent une certaine indulgence, c'est que la "synthèse" est difficile, même quand on a fait l'ena. ecrit par : robin | 28 avril 2007 pour ceux qui n'auraient toujours pas compris l'essence du sarkozysme, ce scandale à propos du débat royal-bayrou leur ouvrir- peut-être- les yeux devant ce qui nous attend après le 6 mai. puisque de belles âmes bien réacs sont choquées quand on traite leur doudou transitionnel de facho, alors changeons de registre: sarkozy, c'est badinguet. tout à fait napoléon iii. magouilleur, retors, madré, éponge à idées des autres, surtout quand ces idées sont bien puantes. napoélon iii, ça vous froisse encore??? kikifo alors??colargol?? ah ,ça yest, sarkozy c'est colargol. n'est un gentil nounousse. va êt 'gentil avec franfrance. pi sarkozy, c'est le copain à oui-oui, à babar. tartagueulàlarécré si tu l'tapes. voilà contents?? (mais je ne croyais pas si bin dire. je suis en train de bouffer une tartine de pain aux noix avec du miel et je lis le canrd et l'ump vend des sacado pour ados ave la tronche du magyar imprimée. voyez qu'on n'est pas loin de chantal goya...) ecrit par : montaigneàcheval | 28 avril 2007 jpc "le porte-parole de royal pour l'éducation"... elle est excellente, celle-là! c'est bien la preuve que chevènement est un idéologue accompli et que ses propos passés sur l'education ne sont que des mots. "l'ump laissera la bride sur le cou à tous ceux qui voudront réformer qualitativement l'enseignement." (jpb) c'est évident! de toute façon, le langage clair de la droite en matière d'éducation est cinquante mille fois plus rassurant, ne serait-ce que parce qu'on peut le discuter, que le charabia oraculaire, sectaire, opaque, vide de sens et inaccessible à toute raison de la gauche. comparer, pour s'en convaincre, le programme confusionnel et jargonnant du p.s. pour l'éducation et les discours écrits en langage clair et accessible de sarkozy à angers et à maisons-alfort. entre darcos, brillant, pragmatique, modèle même de la clarté française qui a conduit aux lumières, et meirieu, modèle même de la fourberie et de la confusion des idées, quel abîme! ecrit par : jean | 28 avril 2007 montaigne, finissez votre tartine avant de vous étrangler, je ne voudrais pas être responsable d'un accident domestique. votre référence à napoléon iii ne me froisse pas du tout. j'avais lu en son temps l'excellent ouvrage de philippe séguin. napoléon iii, pas philippe séguin, quoique...) mérite mieux que les caricatures qui en ont été faites. le grand victor hugo n'a jamais compris que le plus petit des deux napoléon n'était pas celui qu'on croit. bon, maintenant, je vais être définitivement catalogué. serais-je de droite ? ca se soigne docteur ? ecrit par : robin | 28 avril 2007 dans l'esprit du programme néo-libéral du ps (posté ici même sur "parti pris" ) une contribution distinguée par nos amis du café pédagogique : pour démocratiser l’enseignement, faut-il revoir ses contenus ? « l’objectif général de cet ouvrage est de montrer en quoi la question des contenus de l’enseignement du second degré est absolument stratégique dans la plupart des pays du monde, même si elle est complexe, et qu’avoir l’illusion de croire qu’on peut se dispenser de la traiter peut au total être extrêmement coûteux et avoir des conséquences dommageables sur les élèves qui échoueront massivement. » roger-françois gauthier a raison de dire que la question des contenus a été escamotée, souvent par élitisme, lors de la démocratisation scolaire. or pour lui, l’absence de réflexion sur les contenus enseignés porte en germe l’échec scolaire. « non seulement on n’a pas en général saisi l’occasion de l’ouverture pour reconsidérer les contenus, mais on a aussi refusé de reconsidérer le rapport entre ces nouveaux élèves et le savoir : ce rapport était étranger par définition à la connivence sur les contenus partagée par la plupart des élèves du secondaire traditionnel… les élèves « nouveaux venus », eux, constatent qu’au jeu de la sélection ils souffrent de sérieux handicaps économiques, sociaux et culturels, et l’école, trop souvent, au lieu de chercher pour eux des nourritures intellectuelles adéquates, paraît renoncer à leur proposer autre chose que des savoirs fragmentaires, des apprentissages par cœur, et le simple accomplissement au jour le jour de leurs « tâches » d’élèves. il y a souvent violence faite aux élèves les plus fragiles, de l’intérieur des contenus d’enseignement et à partir du type de rapport au savoir qu’on leur propose : pour beaucoup, l’ennui, l’échec, les absences de plus en plus fréquentes et au bout du compte le « décrochage » sans qualification, signent souvent définitivement l’échec scolaire, l’échec social et l’échec à vivre. » alors faut-il abandonner les contenus, voire le savoir, la culture au profit d’une sous-culture où tout se vaudrait ? ce n’est évidemment pas l’avis de r.-f. gauthier. bien au contraire il invite à associer compétences et savoirs. mais il souhaite aussi « clarifier » les contenus et les refonder. « les approches interdisciplinaires ne doivent pas être considérées comme un supplément d’âme facultatif, mais comme indispensables à la réalisation du mandat éducatif… ces approches pourront aller, chaque fois que c’est possible, jusqu’à des « intégrations » entre disciplines plus ou moins proches ». du couple relativisme culturel de la moyenne pourrait être banni. « l’appel à la moyenne peut sembler bien anodin, alors qu’en neutralisant potentiellement chaque carence éventuelle par la vérification de la présence d’un acquis dans un domaine qui n’a rien à voir avec le premier, il remplace la scolarité par un jeu sophistiqué où l’important n’est pas d’acquérir telle compétence ou telle connaissance, mais une note abstraite, qui ne signifie rien en termes d’apprentissages. » si l’ouvrage dérange, établit de nouvelles perspectives, c’est aussi que l’humanité doit faire face à un défi nouveau : pour la première fois la scolarisation longue devient la norme. une opportunité pour repenser le secondaire. roger-françois gauthier, les contenus de l’enseignement secondaire dans le monde : état des lieux et choix stratégiques, unesco, 2006, 140 pages. chers et distingués collègues, enseignants dévoués et exigeants, ne pouvant surligner ou souligner, je vous invite à méditer plus particulièrement l'extraordinaire "...au lieu de chercher pour eux des nourritures intellectuelles adéquates" lorsqu'il est question des "nouveaux élèves" de la massification. qui méprise les élèves des défenseurs du savoir ou de la catéchèse pédagogisto-libérale ? au second tour, votez schivardi ! ecrit par : victor | 28 avril 2007 cà n'a pas besoin de se soigner, robin, rassurez vous. il faut respirer un grand coup, et faire son coming-out. moi, pour cette fois, çà y est. vingt ans de refoulements ! j'ai pourtant grandi à sarkoville, et ma maman m'interdisait de fréquenter mes copains qui distribuaient les tracts du ps. mais je l'ai fait en cachette, et voté à gauche, comme papa, pour emm.. maman, pendant 20 piges. j'étais trop jeune pour être mao, mais j'aurais bien aimé ... ;o))) ecrit par : yann | 28 avril 2007 en effet, victor, c'est toujours le même raisonnement faux: l'école s'est massifiée, "or" les masses sont inaptes à la culture d'élite, "donc" effaçons toute culture d'élite de l'enseignement scolaire. c'est le syllogisme de meirieu et des pédago-socialistes! la majeure, bien entendu, en est fausse: ça n'a pas de sens de dire que l'école s'est massifiée; elle l'était déjà depuis belle lurette. la mineure est fausse également, et scandaleuse car elle va à l'encontre du message des lumières: car en réalité, tout être humain est capable d'accéder à la culture raffinée, et donc on doit lui en laisser la liberté; c'est cela l'"égalité des chances". il suffit que la majeure ou la mineure d'un syllogisme soient fausses pour que la conclusion le soit: en effet, prétendre effacer la culture d'élite des programmes scolaires en la réputant inaccessible au peuple est le scandale le plus révoltant de ces vingt dernières années. c'est pour cela que dès qu' on entend quelqu'un alléguer la "massification de l'école", il faut être sur ses gardes: il n'y a aucun doute possible, le pédagogisme est là! ecrit par : jean | 28 avril 2007 la gauche vire peu à peu et sûrement au centre... pourtant le vieux canasson montaigne qui ne virera pas en tête au premier virage, se montre de plus en plus réactionnaire dans ses comentaires. iznobad ecrit par : iznobad | 28 avril 2007 "colargol" interdiction de toucher à "colargol" . colargol c'est mon poto à moi. il chante en fa en sol , donc on touche pas . / ecrit par : toto | 28 avril 2007 nous y voici. henri emmanuelli (il fallait bien que quelqu'un en prenne la responsabilité) annonce la création d'èun nouveau aprti de gauche — à nommer, l'appellation "socialiste" étant à ses yeux galvaudée par les magouilles centro-médiatiques de ségolène royal. comment lui en vouloir ? y a-t-il quelqu'un qui soit réellement de gauche, dans ce pays, et qui ait envie de voter ségolène ? tout ce qui lui reste des grands ancêtres, c'est le culte de la personnalité — et un certain goût, via son entourage, pour les procédures staliniennes, je suis bien placé pour vous le dire… quand je pense qu'arlette laguillier a annoncé qu'elle voterait ségolène royal… elle est sénile, ou quoi ? si les gens étaient un tant soit peu rigoureux, ce second tour verrait le plus fort taux d'abstention — ou, mieux, de votes blancs ou nuls — du siècle… jpb — qui ne votera pas blanc, tant il a à cœur de compenser tous ceux qui, malgré eux (exactement comme les alsaciens enrôlés sous les aigles hitlériens) vont donner leur voix à la sainte (demi) vierge. ecrit par : brighelli | 28 avril 2007 je n'ai pas pour napoléon iii (le vrai) une estime bien considérable. après tout, cet énergumène a pris le pouvoir par un coup d'etat, et a renversé une république (la iième) qui venait d'abolir la peine de mort — et il n'a rien eu de plus pressé que de la rétablir. mais opposer sans cesse hugo le vertueux et napoléon iii l'ignoble est un peu court, jeune homme… lisez donc "la légende de victor hugo", de paul lafargue (le gendre de marx, l'immortel auteur du "droit à la paresse"). vous y verrez comment se construit l'image d'un grand homme — comment hugo, dès son adolescence, n'a eu de cesse de se situer toujours près du manche, en se reniant à plusieurs reprises — c'était le monsieur palinodie du xixe siècle… en vente chez mille et une nuits, deux € — c'est dans nos prix… la politique, voyez-vous, n'a pas grand chose à voir avec ce que vous appelez sans doute la morale. relisez le gorgias : entre socrate et calliclès, les hommes (et les femmes…) politiques ont choisi. jpb ecrit par : brighelli | 28 avril 2007 vous pointez à juste raison, jpb, l'aveuglement infiniment regrettable de ceux qui se disposent à donner leur voix à royal alors que l'évidence est criante que, si par malheur elle gagnait, l'ambiance deviendrait carrément et rapidement stalinienne dans l'education nationale. une petite précision, cependant. s'ils se dérobaient, les jeunes alsaciens enrôlés de force dans la wehrmacht après l'"annexion de fait" de l'alsace par hitler,, ceux qu'on a appelés "les malgré-nous" (il me semble, mais je peux me tromper, que seuls les alsaciens-lorrains volontaires entraient dans la ss, donc directement sous les aigles hitlériennes, d'où la condamnation des quelques alsaciens présents à oradour-sur-glane et la longue et douloureuse controverse qui a suivi), faisaient débarquer aussitôt la gestapo chez leurs proches. ils n'avaient donc tout simplement pas le choix. ils étaient sans aucune illusion sur l'allemagne. ils se résignaient. pas grand-chose à voir, en fait, avec la démarche volontaire pétrie d'illusions qui peut porter certains de nos collègues à voter royal. ecrit par : jean | 28 avril 2007 "la politique, voyez-vous, n'a pas grand chose à voir avec ce que vous appelez sans doute la morale." il est navrant, cher jpb, que du haut de votre science et de votre culture, vous confondiez encore morale et ethique. toutes vos prescriptions de lectures ne masqueront pas, hélas, la contorsion intellectuelle qui vous conduit à voter sarko. vous avez parlé, dans un précédent post, d'un complexe de lorenzaccio, dont vous seriez habité. je vous souhaite de ne pas finir comme lui. bon week-end. ecrit par : ogm | 28 avril 2007 "la contradiction de sarkozy, des propos assez justes qu'il sera incapable de mettre en oeuvre si sa politique de réduction des moyens est mise en jeu...", écrit roger felts. est-ce que l'on ne pourrait pas répondre que du côté de royal, on trouve "des propos toujours et constamment complètement faux" (il suffit de lire les extraits hallucinants du programme socialiste pour l'education rapportés par victor) et de toute façon la même "réduction des moyens" puisque royal aura rapidement vidé, en vaines expérimentations "pédagos" multipliées à l'infini, le peu qui restait dans les caisses de l'etat? simple question... quant à la capacité de jpc de faire contrepoids par la seule force de son génie et de sa conviction aux "pédagos" dénués de conscience qui pullulent autour de royal, je crois que c'est une illusion. sympathique, certes, mais une illusion quand même! ecrit par : jean | 28 avril 2007 jean, contre les "pédagos dénués de conscience qui pullulent", que faire ?... le karcher, peut-être... ecrit par : tennessee | 28 avril 2007 la "contorsion intellectuelle", ogm, est plutôt flagrante, et certainement très douloureuse, chez ceux qui, tout en prétendant restaurer l'école, vont voter pour ceux qui l'ont ruinée de fond en comble, pour ceux qui, dans leur programme même, indiquent sans aucune ambiguïté possible qu'ils vont poursuivre le saccage entrepris, pour ceux chez qui on ne sent pas le début du frémissement d'un examen de conscience sur leur responsabilité écrasante dans cette débâcle, pour ceux qui continuent à avoir le verbe haut et à prétendre, comme meirieu, que si l'école est dans cet état, c'est au contraire parce qu'on n'a pas appliqué jusqu'au bout leurs dogmes, c'est-à-dire la gauche socialo-pédago. la "contorsion intellectuelle", c'est plutôt de feindre de croire à un avenir meilleur pour l'école alors qu'on sait pertinemment que celui-ci est plombé à l'avance par les erreurs idéologiques auxquelles on continue à se raccrocher. en face de ces "has been" "pédagos" qui croupissent dans leurs idéologies dépassées - d'aucuns les appellent ici assez justement des cloportes - il y a heureusement un peu d'oxygène, une échappée, un espoir: "l'école de l'excellence et du mérite", "une école où les élèves se lèvent quand le maître entre". même si on a le droit de demander à voir, c'est quand même autre un autre langage que les insupportables litanies pédagos qui, depuis vingt ans, tournent en rond et entretiennent la confusion des valeurs et la démotivation générale. ecrit par : jean | 28 avril 2007 "contre les pédagos dénués de consciene qui pullulent autour de royal", que faire? le karcher? écrit tennessee. mais non, cher collègue, le bulletin de vote, tout simplement! l'aviez-vous oublié? ecrit par : jean | 28 avril 2007 dans l'hebdomadaire famille chrétienne du 21 avril, le candidat ump déclare que "le christianisme a vu naître notre nation". "il a participé aux plus grandes heures de son histoire, et aussi parfois à ses drames. il a couvert notre territoire d'églises, de cathédrales, de monuments", ajoute-t-il, soulignant l'immense patrimoine de valeurs culturelles, morales, intellectuelles et spirituelles" qu'il a légué. pour m. sarkozy, le rôle des religions dans les débats de société est "fondamental", puisqu'elles apportent "une dimension morale et métaphysique essentielle à nos questionnements". pour décrypter ces déclarations je conseille la lecture de l'annexe du livre de jean-paul brighelli: "une école sous influence" ou "tartuffe-roi". en particulier, l'annexe. j-b brighelli y cite cette phrase de k. marx: " la misère religieuse est, d'une part, l'expression de la misère réelle et, d'autre part, la protestation contre la misère réelle. la religion est le soupir de la création opprimée, le sentiment d'un monde sans coeur" p257. ecrit par : buntovchik | 28 avril 2007 et pendant ce temps-là, je continue mon travail de bénédictin... notes de lecture "le langage de l’éducation" d’olivier reboul samedi 28 avril 2007. spécialiste d’alain, ayant contribué à faire découvrir aux philosophes québecois la philosophie pratique de kant, olivier reboul, décédé en 1992, a écrit en 1894 "le langage de l’éducation ", ouvrage majeur qui devrait être la référence de tous ceux qui font acte d’antipédagogisme. ce livre est né d’un écœurement de l’auteur devant les abus de langage fréquents du discours pédagogique. discours pédagogique qui est, selon lui, le plus idéologique de tous les discours : « "il est même plus idéologique que le discours politique, du moins à notre époque. affirmation paradoxale, certes, car le discours idéologique est celui qui a pour but de légitimer un pouvoir. " » (p 9). - un discours pédagogique est un discours sur l’éducation c’est à dire qui à pour fonction de légitimer ou de condamner une manière d’éduquer. -http://www.lesamisdelabc.levillage.org/spip/article.php3?id_article=91 ecrit par : henri grégoire | 28 avril 2007 un très beau texte à ne pas sous les dents des pédagogistes : http://nouvellelanguefrancaise.hautetfort.com/archive/2006/03/17/lumiere-des-livres-4.html "quand la lumière vient d’iran née en 1967 en iran, mme chahdortt djavann est arrivée en 1993 à paris, où elle a obtenu l’asile politique. alors, elle ne parlait pas un traître mot de français. moins de dix ans plus tard, elle est devenue un écrivain français. voici les livres dont elle est l’auteur : 2002, je viens d’ailleurs, roman, éditions autrement ; 2003, bas les voiles, essai, gallimard ; 2004, autoportrait de l’autre, roman, s. wespieser ; 2004, que pense allah de l’europe ?, essai, gallimard ; 2006, comment peut-on être français ?, flammarion, 2006. etonnant écrivain dont l’héroïne roxane, dans comment peut-on être français ?, envoie vingt lettres à monsieur charles de montesquieu et donne ainsi, trois siècles plus tard, une suite aux lettres persanes. les sociologues tentent de nous faire accroire que la culture est un don charismatique, quelque chose comme la descente de l’esprit saint sur de rares élus. cette blague a pour effet de détourner les jeunes gens des grandes œuvres de leur patrimoine. il faut que ce soit une iranienne échappée de la barbarie (elle a appris le français tard, dans les livres, et en particulier dans les manuels de lagarde et michard, si souvent décriés par les beaux esprits de la modernité à tout crin) qui nous rappelle l’urgence qu’il y a, en ces temps de délires multiculturels et racistes, les uns se nourrissant des autres, à revenir aux textes des écrivains qui ont fait la france. le relativisme culturel est l’esprit qui capitule. mme djavann a assimilé en quelques années, à force de volonté et de travail, l’essentiel de la culture française ou de l’être français. contrairement à ce qu’ânonnent les bourdivins du collège de france, la culture n’est ni innée ni charismatique ni donnée à quelques rares élus : elle peut être assimilée par ceux qui acceptent de s’en donner la peine. depuis quarante ans ou plus, de savants linguistes répètent que le français a d’innombrables défauts qui tiennent à une orthographe byzantine, à un lexique compliqué, à un enseignement élitiste, à une grammaire axée sur l’écrit, à la primauté de l’écrit sur l’oral, à la force des traditions, au purisme grammatical ou prétendu tel, à la centration de l’enseignement sur le savoir (et non sur l’enfant), au manque de qualification des maîtres assimilés à des cuistres ou à des dresseurs d’animaux, à des facteurs culturels et extra linguistiques, tels que la littérature, ou aux rapports que les langues entretiennent avec une culture qu’elles expriment. "la raideur du vocabulaire français, écrit martinet (1962), n’est qu’un des aspects d’une ankylose qui gagne nécessairement les langues qui ont un passé, et ceci d’autant plus que ce passé, long et glorieux, veut se survivre comme un aspect de la culture nationale". ce n’est pas une analyse mais un réquisitoire. certes, le français a une orthographe difficile. mais les langues qui sont le plus parlées dans le monde, l’anglais et le chinois, ont une écriture, au mieux aussi byzantine que le français (l’anglais), au pis, plus compliquée encore (le chinois). une langue, selon martinet, se manie comme un marteau. citons : "peu à peu, sous la pression de nécessités diverses, on s’aperçoit qu’on peut faire l’économie de presque toute la grammaire scolaire dans la mesure où la langue que l’on cultive à l’école n’est pas autre chose que celle que l’enfant apporte avec lui. c’est là le cas dans les pays de langue anglaise où les distinctions grammaticales qu’il faut respecter lorsqu’on écrit la langue sont celles que fait tout un chacun en parlant". ou encore : "un jour peut-être, sous la pression des nécessités du monde actuel, arrivera-t-on à se convaincre qu'il ne suffit pas d'apprendre à disserter par écrit de matières littéraires ou philosophiques, mais qu'il convient que chaque français sache s'exprimer clairement et précisément, oralement aussi bien qu'avec sa plume ou son clavier, sur tous les sujets de sa compétence. ce jour-là, s'il n'est pas trop tard, il y aura, de par le monde, de belles chances pour les français et pour leur langue". pour les linguistes, les langues sont des moyens, des outils ou des instruments. mme djavann défend la thèse opposée. elle apprend le français, non pas seulement pour communiquer, mais pour se l’approprier, le faire sien, devenir un écrivain français. la langue est pour elle non pas un outil, comme le seraient le marteau et la faucille, mais un ensemble de symboles qui ont plus à voir avec la culture, la vie de l’esprit, la pensée qu’avec la communication ramenée à la volonté d’influer sur autrui. "l’apprentissage purement académique et linguistique du français ennuyait roxane. elle voulait apprendre la langue dans le texte, dans le contexte. elle voulait lire les grandes œuvres, les grands auteurs et tout de suite. seulement pour lire, encore fallait-il savoir lire (…) une bibliothécaire lui proposa de commencer par quelques romans en version simplifiée pour les étrangers. elle lui donna la symphonie pastorale d’andré gide, et ce fut le premier livre que roxane lut en français". ou encore, page 115 : "roxane copiait dans son cahier les nouveaux mots et leurs multiples significations ainsi que les phrases d’écrivains citées par le petit robert et elle inventait trois nouvelles phrases avec chaque mot (…) dans des cahiers distincts, elle classait, hiérarchisait les mots ; elle tentait en vain de ranger le nouveau mot dans ses cahiers. souvent, dans la description d’un mot, il y en avait un autre qu’elle ne connaissait pas et qui l’empêchait de comprendre la signification du premier. elle copiait le nouveau mot et le cherchait dans le dictionnaire. dans la description de celui-ci, il y avait encore d’autres mots qu’elle ne connaissait pas, elle les notait et les cherchait dans le dictionnaire… de fil en aiguille, après quelques dizaines de minutes, elle oubliait quel était le premier mot qu’elle cherchait. elle avançait lentement, difficilement. la maîtrise du français demanderait toute une vie". ou encore, page 116 : "pour chaque mot, il fallait une humilité et une patience infinies ; il fallait l’approcher lentement, délicatement, pour l’amadouer ; il fallait le comprendre, le comprendre vraiment, le dire et le redire, le laisser entrer en soi, la garder en soi, tel un gage précieux. telle une promesse de vie. il fallait attendre que chaque mot mûrisse en soi, retrouve pleinement son sens, prenne de la chair, de la vie, qu’il devienne la chair de la vie, pour qu’il dise enfin la vie. elle ne voulait pas de cette langue comme d’un simple outil de communication, elle voulait accéder à son essence, à son génie, faire corps avec elle ; elle ne voulait pas seulement parler cette langue, elle voulait que la langue parle en elle. elle voulait s’emparer de cette langue et que cette langue s’empare d’elle. elle voulait vivre en français, souffrir, rire, pleurer, aimer, fantasmer, espérer, délirer en français, elle voulait que le français vive en elle. roxane voulait devenir une autre en français". ou encore page 118 : "elle aspirait avidement à maîtriser cette langue, à la faire sienne. elle voulait appartenir à cette langue entièrement, jusqu’au dernier de ses neurones. elle la désirait charnellement, mentalement, psychiquement. elle voulait la posséder totalement, et cette garce de langue se dérobait à elle, elle ne cessait de lui jouer des tours. quelle belle garde, cette langue, la plus belle. quelle belle grâce, cette langue. la plus belle". les penseurs européens ont compris, après 1945, que la barbarie et les crimes de masse commis par un peuple ou au nom d’un peuple pouvaient contaminer jusqu’à la langue de ce peuple. dans langage et silence (1967), george steiner écrit : "deux voies s’ouvrent à l’écrivain qui sent que la condition de son instrument est mise en question, que la vocation humaine de celui-ci se dégrade : ou bien s’efforcer de transposer cette crise généralisée dans sa syntaxe personnelle, en explicitant, avec son aide, les traits précaires et vulnérables de la communication ; ou bien choisir ce mode de suicide littéraire, le silence. il est facile de suivre la naissance et le développement de ces deux attitudes dans la littérature allemande des dernières décennies, écrite dans la langue qui a subi le plus vivement et illustré au plus haut degré la grammaire de la barbarie". c’est aussi l’expérience qu’analyse viktor klemperer dans lti, lingua tertii imperii : la langue allemande a été empoisonnée par le socialisme national. mme djavann est arrivée en france en 1993, sans rien connaître de la pensée occidentale moderne. mais en iran, elle a vécu une expérience semblable à celle qu’ont connue steiner et klemperer. elle aussi, elle prend conscience que la barbarie du régime des " mollahs " contamine même la langue persane. page 113 : "pour s’imprégner des mots, pour découvrir leur essence, pour aller au-dedans des mots, elle décida d’abandonner le dictionnaire français-persan et de se référer uniquement au petit robert. apprendre les mots français par le truchement de leur équivalent en persan les rendait encore plus artificiels et étrangers : en outre, les mots persans étaient inconciliables avec ce nouveau monde, tant ils rappelaient à roxane les souvenirs d’un pays où des dogmes barbares faisaient office de lois. roxane avait six ans lorsque le régime islamique s’était imposé en iran, et le persan pour elle traduisait les félonies qui avaient assombri l’histoire de ce pays". page 115 : "la langue persane (…) était condamnée à une décadence irrémédiable ; elle était pervertie par les mensonges de l’histoire, par des trahisons, des souffrances, des humiliations et des afflictions. cette langue ne rappelait que trop à roxane (…) un monde où chaque mot était sali, trahi par les mollahs, un monde qu’elle avait fui, un monde abhorré. la faute n’en était pas au persan, mais aux iraniens. une langue n’existe que dans un lieu, dans un cœur et la bouche des gens qui la parlent, elle raconte l’histoire des gens qui la parlent, elle raconte l’histoire d’un peuple, traduit le monde où elle vit, dit la vie, la vie des gens. cette langue était devenue malgré elle complice d’une histoire calamiteuse et infamante ; chaque mot coltinait les dogmes qui accablaient le pays, chaque mot colportait les turpitudes de la vie quotidienne. alors roxane ferma à jamais son dictionnaire persan, car cette langue entaillait son être, faisait saigner sa mémoire blessée. trop de souvenirs douloureux étaient intimement liés au persan. non, le persan n’avait aucune place dans ce monde français". dans la lettre 30 des lettres persanes, rica raconte à son ami ibben, resté à smyrne, qu’un jour, alors qu’il avait ôté son costume persan et qu’il s’était habillé en indigène, les parisiens, ne le reconnaissant pas, mais apprenant par la rumeur qu’il était persan, s’en étonnèrent en ces termes : "ah ! ah ! monsieur est persan ? c’est une chose bien extraordinaire ! comment peut-on être persan ?" montesquieu se garde de répondre à cette question, qui n’est rapportée que par ironie, jugeant à juste titre que l’on n’est pas persan, ni français, mais homme et que le fait d’être persan et son corollaire " être français " sont des accidents ou, comme dirait un philosophe, de simples contingences. a l’opposé, le titre "comment peut-on être français ?" n’a pas ce sens-là, et pas seulement à cause de la substitution de français à persan. dans le roman de montesquieu, ce sont les badauds qui se demandent naïvement à quoi se reconnaît un persan qui ne porte pas d’habit immédiatement identifiable. dans le roman de mme djavann, c’est la romancière elle-même et son personnage, roxane, qui se posent la question, et en des termes sinon philosophiques, du moins sérieux. dans les lettres persanes, la question est sans réponse. dans le roman de mme djavann, la réponse est fournie par le récit. dans "comment peut-on être français ?", le verbe être exprime l’identité ou l’essence ou la "nature", au sens philosophique de ce terme. qu’est-ce qui fait que l’on est français ? comment le devenir, non "de papier", par la carte d’identité (elle est donnée à quasiment tout le monde et ceux à qui elle est refusée peuvent s’en procurer une auprès d’un faussaire), mais philosophiquement ? comment ingérer le génie français ou se l’approprier ? ce n’est pas la lignée, ni la " race ", ni la couleur de la peau, ni la religion qui font les français. pour roxane, qui vient d’un pays moyenâgeux, où elle a été obligée, dès l’âge de six ans, de se dissimuler dans l’uniforme islamique, être français, c’est jouir de la première des libertés : celle d’aller et de venir à son gré, sans en demander l’autorisation à quiconque, sans être suivie, épiée, surveillée, accompagnée, et c’est accepter qu’autrui jouisse de la même liberté que soi, même si cet autre est une femme. c’est pourquoi le premier acte de roxane, une fois à paris, après s’être assise à la terrasse d’un café, y avoir mangé un sandwich et bu un verre de vin rouge ("c’était un événement majeur dans la vie de roxane. c’était la liberté elle-même. en iran, une telle chose était tout simplement inimaginable"), est de marcher toute la nuit dans la ville, pour faire entrer dans son corps la liberté que l’on respire en france, s’en imprégner physiquement et qu’elle devienne soi. de ce fait, les premières pages de ce roman sont l’un des plus beaux hommages qui aient été rendus à notre pays, d’autant plus émouvant que les ressortissants des pays du tiers monde ont pris la fâcheuse habitude depuis le règne de mitterrand d’accabler d’une haine inexpiable la terre de servitude que serait à leurs yeux la france." ecrit par : nicolas | 28 avril 2007 merci, nicolas! formidable éloge du lagarde et michard, par chahdortt djavan! pendant que nous, nous pesons des oeufs de mouche dans des balances de toiles d'araignée et n'avons réussi qu'une chose, à écoeurer nos élèves de la vraie littérature, celle qui véhicule l'expérience humaine et parle au coeur. les bacheliers d'aujourd'hui, qui dégueulent notre enseignement du français, nos "genres", nos "registres", nos '"objets d'étude", tout ce fatras sans âme, ont bien raison. ils nous le rendent bien! ecrit par : jean | 28 avril 2007 "la barbarie contamine la langue elle-même." on le voit bien dans le charabia "pédago" d'où toute pensée claire et honnête est bannie! ecrit par : jean | 28 avril 2007 henri grégoire nous a suggéré hier la lecture d'un texte intéressant au plus haut point de jacques muglioni. j'en ai extrait ce passage: . d'ailleurs la prédilection actuelle pour l'évaluation et la globalité atteste de façon patente que ce n'est pas l'instruction intellectuelle qui est en vue. il n’y a pas d’équipe pour penser. le groupe et l’appartenance entraînent fatalement une régression intellectuelle. avec l’équipe pédagogique, on cherche avant tout à dégrader, à dévaluer à ses propres yeux, le corps enseignant. c’est bien là le point. il faut que l’instituteur, le professeur, perde ce qui lui reste d’indépendance, renonce à l’orgueil et au vain loisir où, croit-on, il se complaît insolemment. alors, de même que le pédagogue antique était un esclave domestique ayant pour seule tâche de tenir l’enfant par la main pour traverser les rues, de même l’enseignant – puisque, semble-t-il, il est désormais, indécent d’employer un substantif – assurera enfin, sans vain loisir cette fois, une garderie dérisoire sous le contrôle tyrannique d’une opinion indiscrète. elément inerte d’un stock – c’est le mot d’un premier ministre – , le maître d’école n’aura plus d’autre existence que statistique. un commentaire: dans son affrontement radiophonque hier à jpc mme valérie pécresse a insisté sur le point essentiel du dispositif du projet ump: l'évaluation; je la cite: "la solution , c'est l'évaluation". je résume le projet: renforcement de l'autonomie des établissements dirigés par des chefs choisis pour leur compétences managériales. elaboration d'un projet d'établissement qui fixera la politique de l'établissement y compris en matière pédagogique. incitation diverses des enseignants pour s'intégrer dans le collectif et travailler en équipe. et évaluation nationale des établissements pour permettre aux familles de faire leurs choix... je m'étonne que même ici , sur ce blog, aucune voix prompte à rallier sarkozi ne se soit fait entendre sur ce projet et ces futures conditions d'enseignement qui me rappellent celles communautaristes en vigueur dans les écoles de russie. ecrit par : buntovchik | 28 avril 2007 voici un extrait de ma note : une raison pour voter nicolas sarkozy… des raisons pour ne pas voter nicolas sarkozy. cet extrait concerne plus particulièrement les enseignants : " …/ si vous êtes enseignant ou très préoccupé par la question de enseignant, plus qu’inquiet par la manière dont elle a évolué depuis trente ans, hanté par le psycho-pédagogisme et le constructivisme, vous pouvez être tenté par le discours de la droite, faire fi de tous les aspects réactionnaires de la ligne sarkozyste et vous dire qu’au moins pour l’école, ce sera moins pire que la gôche boboisante… j’avoue que sur ce plan, j’ai longtemps hésité. il a fallu que je fasse appel à ma bible, “l’enseignement de l’ignorance” de jean-claude michéa, pour me dire que sur le fond, la droite ne pouvait faire mieux que la gôche. leur discours est plus, une manière d’exploiter sur le plan électoral les incuries de celle-ci qu’une volonté réelle d’“améliorer” l’école… sauf que pour la gauche (gôche ?), c’est-à-dire ségolène, rien n’est garanti. sur l’école, au sein du p.s., c’est le courant psycho-pédagogique qui semble tenir le haut du pavé. l’avenir “triomphant” de la gauche sera-t-il celui de la gôche boboïsante ou de la gauche républicaine, celui des réformes sociétalistes ou économiques ? pour l’instant, l’issue est incertaine. en ce qui concerne l’école, je pense qu’un changement très important est peut-être en train de s’opérer… mûri par le débat qui se déroule depuis des mois dans tous les médias, un évènement factuel, la désignation de j.p. chevènement comme représentant de ségolène royal dans une confrontation radio diffusée sur l’école est lourde de sens. chevènement est, sur le plan politique, et de très loin, le meilleur représentant du courant républicain anti pédagogiste… certains le contesteront (cf certaines interventions sur le blog de brighelli ou ailleurs) mais si sur quelques points, quand il était ministre de l’Éducation nationale, on peut discuter la validité de leur mise en œuvre, il faudrait être d’une grandiose mauvaise foi pour lui refuser ce statut (je ne développe pas ce point mais j’ai de la matière). cette désignation peut prendre deux sens. soit elle est purement opportuniste et à simple visée électoraliste… mais dans ce cas, c’est déjà reconnaître que le discours psycho-pédagogiste ne passe plus et est incapable de faire face à la critique que ne manquera pas de lui faire l’adversaire de droite. soit elle est sincère et elle indique que ségolène est prête à une sérieuse remise en cause des options traditionnelles du p.s. sur le sujet. c’est évidemment ce que l’on peut souhaiter de mieux. la position de j. p. chevènement dans le débat n’était pas du tout facile. Élections obligent, il ne fallait pas trop heurter la sensibilité socialiste boboisante, d’autant que sur l’école, c’était quasiment la position officielle et que le programme de la candidate y faisait référence, même si elle y laissait beaucoup de flou. il fallait marquer pourtant que les critiques émises sur les références psychopédagogiques étaient largement prises en compte et là il pouvait arguer de son propre travail comme ministre. enfin il devait répondre à son adversaire de droite, avec laquelle, il était largement d’accord au moins sur un point : la dénonciation du pédagogisme… il l’a fait plutôt bien en pointant la contradiction de sarkozy, des propositions assez justes qu’il sera incapable de mettre en œuvre si sa politique de réduction des moyens est mise jeux. entre la certitude de ce qu’est une politique de droite sur l’école, quelque soit la séduction de son discours et l’incertitude de ce que pourrait être une politique de gauche (ou gôche ?) quelques soient les désillusions du passé, je crois vous avoir donné quelques bonnes raisons de ne pas voter sarkozy. ecrit par : roger felts | 28 avril 2007 le programme ps morceaux choisis (deux précédents épisodes dans "parti pris" sur ce blog) suite et fin (?) 3) livrer le tout au patronat… "80 000 étudiants quittent le premier cycle sans diplôme, gâchis inadmissible auquel s’ajoute le coût des redoublements. l’origine de ces échecs vient d’une insuffisante visibilité des formations de premier cycle de l’enseignement supérieur, de leur fonctionnement et de leur manque d’articulation avec le lycée. 150 000 étudiants seulement (20% d’une classe d’âge) obtiennent un diplôme de l’enseignement supérieur long (bac + 3 et plus), ce qui place la france au 15ème rang des pays de l’ocde. • donner une dimension professionnelle à tous les parcours scolaires tout parcours éducatif devra avoir pour finalité l’insertion sociale. les socialistes poseront donc le principe que tout projet éducatif doit porter une dimension professionnelle. cette ambition est cohérente avec l’acquisition d’un socle solide de compétences fondamentales et partagées : les métiers modernes exigent adaptation, évolution, reconversion éventuelle la demande d’éducation et de formation tout au long de la vie (eftlv) connaît un accroissement considérable dû aux mutations occasionnées par les évolutions économiques, technologiques et par les nouveaux modes de production. l’efficacité des dispositifs concernés doit être accrue afin de les adapter aux besoins actuels des personnes et de l’économie française dans le cadre de leur projet, et sous la responsabilité de leurs personnels, les établissements scolaires pourront à ce titre devenir des centres privilégiés d’interaction de tous les acteurs éducatifs de leur territoire : parents, collectivités locales, éducation populaire, associations, monde du travail,… les termes de la coéducation devront être posés, les responsabilités de chacun étant définies dans le respect des valeurs et des missions de l’ecole, dans l’ouverture et le partenariat. • faire évoluer les missions et les métiers de l’ecole la culture des élèves a profondément évolué, en raison des immenses possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication qui modifient leur rapport au savoir, au temps, à l’espace et au lien social. il sera nécessaire d’aider les enseignants à devenir des professionnels de la formation et du traitement d’une information au service des apprentissages, et non plus des dispensateurs uniques de savoirs spécialisés et intangibles. la pratique du projet mise à mal par la droite, comme celle des itinéraires de découverte, des projets pluridisciplinaires à caractère professionnel, ou des travaux personnels encadrés, qui permet aux élèves d’être acteurs et responsables des apprentissages, sera renforcée pour devenir une composante normale de l’activité éducative. • rationaliser et préciser la répartition des compétences le gouvernement de gauche fera évoluer l’organisation du système éducatif selon une répartition précise et rationnelle de compétences, fondée sur les principes de légitimité, de démocratie et de responsabilité. il s’agit notamment de conforter le rôle de l’etat comme garant de l’égalité entre les citoyens et les territoires grâce à l’organisation de ses services, aux niveaux national et déconcentrés, et à des transferts de responsabilités aux collectivités territoriales, au plus près des citoyens. l’objectif est de favoriser la poursuite d’études supérieures dans un pays européen et de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes sur les marchés français et européen, garantie d’intégration sociale." avec, en prime, une citation de j. muglioni : […] l'influence d'un certain courant, dont on ne peut oublier l'origine confessionnelle […] a emprunté notamment la voie syndicale, a converti la gauche au spontanéisme, à l'autogestion et, par un glissement naturel, à la libre entreprise et à la concurrence, bref au capitalisme. l'école n'aura guère d'autre fonction désormais que de pourvoir aux emplois. c’est sans doute par ce biais inaperçu que les doctrines de la droite extrême, celles de barrès et de maurras, ont pu reprendre vigueur sous les couleurs de la gauche […] démocratiser, c'était changer la société pour que l'école pût remplir sa tâche sans entraves ; c'est maintenant changer l'école pour satisfaire la société telle qu'elle est. je n'ai pas donné d'extraits du programme ump : c'est le même ecrit par : victor | 28 avril 2007 merci à nicolas pour cet hymne à l'amour de la langue française. ecrit par : robin | 28 avril 2007 hors sujet, mais tellement plaisant: sur www.liberation.fr de ce samedi 28 avril, venez écouter, dans la partie "multimédia", l'enregistrement d'une manifestation d'extrême-droite contre la pornographie, avec des perles comme: "attention aux gauchistes qui viennent par derrière", ou une femme scandant: "non, non, non le sexe ne passera pas". allez, que du bonheur! ecrit par : pendariès | 28 avril 2007 la femme sus-citée (hum hum) a pour nom soeur josette... ecrit par : pendariès | 28 avril 2007 mais opposer sans cesse hugo le vertueux et napoléon iii l'ignoble est un peu court, jeune homme… lisez donc "la légende de victor hugo", de paul lafargue (le gendre de marx, l'immortel auteur du "droit à la paresse"). lu et approuvé. le livre de paul lafargue sur hugo ne lui a rien rapporté puisqu'il est mort dans la misère. on y apprend en particulier que le père hugo est devenu républicain sur le tard. en 1848, il vitupère la "république des bras croisés" (les ateliers nationaux) ; royaliste et pair de france, sa maison de la place des vosges est saccagée par les émeutiers. je me souviens que je lisais des extraits de son "eloge de la paresse" à mes terminales quand j'enseignais la philo. lorsque nous abordions la notion de travail (partie "antithèse" du cours avec les aphorismes de nietzsche sur le même thème). les élèves étaient morts de rire. si j'avais encore à faire cours j'ajouterais celui-ci d'un d'un de nos grands penseurs politiques: "dans la vie, il faut se lever tôt et travailler dur." (en guise de synthèse ?) ecrit par : robin | 28 avril 2007 "je n'ai pas donné d'extraits du programme ump : c'est le même" excelent est tellement vrai :) seule toute petite différence c'est que, en votant hump, tu casses frakk charmeux meirieu et cie qui vont devoir serrer les fesses pendant 5 ans . 5ans pendant lesquels les gamins des profs qui font l&l ou/et alpha seront tranquille mimille, charge à eux de "tomber" malades quand les conditions de travail ne leur permettent pas d'évoluer dans de bonnes conditions ( ce n'est pas la peine de taper dans le lard, il faut faire du 'coup par coup' même si au début la tâche sera (on va dire) 'considérable' ). voili voilà :) toujours à 'chaud' ecrit par : toto | 28 avril 2007 toujours à propos de badinguet...(pardon de napoléon iii) : dans sa jeunesse, il passait pour une homme de gauche, auteur d'un manifeste (comme karl marx) intitulé "de l'extinction du paupérisme", très admiré par george sand qui lui avait écrit pour le féliciter. elle l'a regretté plus tard. ecrit par : robin | 28 avril 2007 ..ceci dit, je n'arrive pas à m'ôter de l'idée que malgré tout, il a contribué à la modernisation du pays (c'est mon côté "tête à droite"). d'accord ou pas d'accord ? ecrit par : robin | 28 avril 2007 ..ceci dit, je n'arrive pas à m'ôter de l'idée que malgré tout, il a contribué à la modernisation du pays (c'est mon côté "tête à droite"). d'accord ou pas d'accord ? ecrit par : robin | 28 avril 2007 peu ou prou, de saint louis (choix arbitraire, j'aurais pu écrire philippe le bel ou louis xi) à chirac, chaque etat ou chef d'etat français a contribué à moderniser, qu'il le fasse car il était visionnaire ou parce qu'il était poussé par la pression économique, technique ou politique. le tout est de savoir si napoléon iii était visionnaire comme philippe le bel, louis xi ou louis xiv ou contraint comme...? je ne suis pas historienne... ecrit par : dobolino | 28 avril 2007 quel que soit le résultat du second tour au soir du 6 mai, la politique qui sera menée dans les années qui suivront consistera à appliquer dans notre pays les directives européennes, dans le cadre des traités de maastricht et amsterdam. politique de continuité donc. si sarkozy, candidat qui se présente comme libéral, est élu, il appliquera une politique ultra-libérale visant à supprimer les dernières entraves à la "concurrence libre et non faussée". si royal, candidate qui se présente comme socialiste, est élue, elle appliquera une politique ultra-libérale visant à supprimer les dernières entraves à la "concurrence libre et non faussée". a ce titre, peu importe, sur le fond, la signature qui sera apposée au bas des lois et décrets qui seront promulgués sur de telles bases. ce n'est donc pas sur la base de leurs programmes que peut s'opérer le choix entre les deux candidats. ce qui, au passage, est tout de même quelque peu gênant dans une soi-disant démocratie. dès lors, pour un électeur de "droite" qui attend une politique libérale, le choix semble plutôt simple : autant choisir l'original plutôt qu'une contrefaçon. pour les autres électeurs en revanche, les choses se compliquent. voter pour une candidate qui conduira une politique ultra-libérale en prétendant le contraire ? la supercherie et le mensonge délibérés peuvent-ils inspirer la confiance ? alors voter blanc, s'abstenir ? a défaut de pouvoir choisir sur des bases saines, éliminer le plus dangereux des deux candidats ? l'un des sujets récurrents depuis quelques temps dans cette campagne, c'est celui d'une menace qui pèserait sur les libertés publiques et individuelles. dans ce cas, en faisant abstraction des conjectures ou des fantasmes, peut-on s'appuyer sur des faits ? du côté de sarkozy, il y a eu ces propos dérangeants sur la "racaille", le "karcher", la gestion des émeutes en banlieues avec pour bilan aucune victime ni chez les fonctionnaires de la force publique, ni chez les émeutiers. du côté de royal, il y a eu l'introduction dans notre droit de la présomption de culpabilité (nombre de victimes difficile à déterminer, au moins un mort), la remise en cause pour les enfants handicapés de leur droit à l'instruction, une répression feutrée mais virulente contre les enseignants non-pédagogistes... pour ce qui concerne l'enseignement, les deux candidats auront à achever ce qui a été commencé : ouvrir le marché de l'éducation à la "concurrence libre et non faussée". et pour ce faire, mener à terme, selon les modalités de leur choix, la destruction de l'enseignement public en ne conservant que le nombre d'établissements nécessaires à l'accueil des futurs "marginaux" et à la paix sociale. si royal est élue, les enseignants qui voudront sauver ce qui peut l'être, devront combattre enserrés dans des camisoles de force et harcelés par les escadrons de frackowiack. si sarkozy est élu, qui sait ? ecrit par : un hussard | 28 avril 2007 vous savez tous que mon dada c'est momo (l'éducation vient en second). vos préoccupations cher hussard rejoignent exactement les miennes concernant le rôle de l'europe dans ce qu'on appelle l'axe eurabia. de même en est-il de l'entrée de la turquie en europe... tous les acquis du 11 septembre (!!!) 1683, déjà fortement mis à mal depuis quelques années, se verraient à mon sens bien balayés. revenons sur eurabia. j'ai traduit un texte de bat ye'or à ce sujet. a faire froid dans le dos. mais tous les faits lui donnent raison - même si à mon sens elle généralise un peu trop (mais c'est une interview et les processus qu'elle indiquent sont fort complexe). lisez, ce n'est pas sans rapport avec la question de l'éducation, dans le domaine spécialisé des études islamologiques. ce n'est pas non plus sans rapport avec la question des gogos en général (pédagogogisme et islamogogogisme) http://grouik-grouik.blogspot.com/2007/04/la-palestinisation-de-leurope-entretien.html ecrit par : imam grouik-grouik | 28 avril 2007 vos préoccupations cher hussard rejoignent exactement les miennes concernant le rôle de l'europe dans ce qu'on appelle l'axe eurabia. ecrit par : imam grouik-grouik | 28 avril 2007 certainement pas. l'extrême-droite, qu'elle avance à visage découvert ou masqué, ne m'inspirera jamais que du dégoût. ecrit par : un hussard | 29 avril 2007 extrême-droite moi ???? vous y allez vite dans vos étiquettes vous ! ecrit par : imam grouik-grouik | 29 avril 2007 bravo, un hussard! ecrit par : jean | 30 avril 2007  

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