une petite toile? - funambille en funiculaire
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funambille en funiculaire un petitmonderigolo. (un blog futile est un blog utile) ceci est une fiction, miss ambille est tombée sur terre à la suite d'un pari stupide. bong.
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02 juin 2006
almodovar potter et la chambre des secrets
allez savoir pourquoi, c'est toujours beaucoup plus facile d'écrire que tel film est un bousin que d'écrire bravo, j'en veux encore. ce doit être dû à la nature perfide et ricanante de l'homme qui, pour un mot délicat, en a créé mille vénéneux; et puis, il est toujours plus facile de se moquer que d'admirer.
j'admire almodovar. depuis son premier film. j'aime sa manière brutale et sensible de révéler un monde compliqué, j'aime son regard, ses blessures cachées sous les feux d'artifices et sa folle movida. je suis, plus encore aujourd'hui, éblouie par le profond respect qu'il a des femmes et des histoires. on retrouve dans ces histoires là les magnifiques ballons colorés des livres de garcia marquez ou d'alejo carpenter; mais non, finalement, c'est bien européen tout ça. almodovar a cette grâce là , il peut faire se joindre les deux mondes. c'est un magicien, il a mis le doigt sur la douleur et trouve la force d'en rire. il révèle.
c'est un amoureux latin, joyeusement meurtri, et inversement, par la folie du monde. si vous n'aviez que deux heures ce we, oubliez le davincicode (qui d'ailleurs dure 3 heures, vous n'aurez donc pas le temps). et filez vous engouffrer dans la chambre aux secrets d'almodovar. c'est une merveille.
ps qui n'a rien à voir: je pense que ma fenêtre a été réparée par la créature de frankenstein. lorsque je suis rentrée cette nuit, j'ai trouvé par terre des empreintes de chaussures grosses comme des pieds de brontosaure. j'ai peur.
posté par funambille à 08:46 - une petite toile? - rétroliens [0] - permalien [#]
21 mai 2006
veni vidi davinci
bonjour. je me présente: fun ambille, critique de bousins cinématographiques. non, sans rire, ça fait 2 en 15 jours, et des longs, il va falloir que je songe à me reconvertir rapidement (j'envisage d'ailleurs d'écrire un post sur le dernier spot publicitaire de nespresso). pourquoi, me direz-vous? pourquoi s'auto-flageller la rétine quand on sait très bien que ron howard ne fut jamais aussi bon qu'en adolescent cucul dans "happy days"? parce que j'avais promis. voilà . une promesse est une promesse, si naze soit-elle, je suis un coeur pur et une âme noble, alors cochon qui s'en dédie "crotouille tu n'as donc pas oublié? bon bon ok je suis en bas dans un quart d'heure tu es certain de ne pas vouloir aller voir le dernier almodovar bon d'accord ok et le dernier moretti non plus? bon bon ok d'accord ok oui je sais j'ai promis on fait tous des bourdins dans la vie mais bon j'assume okokok".
alors voilà ; le davincicode est beaucoup moins palpitant que "le pendule de foucault" (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis endormie copieusement après avoir lu 3 pages du bouquin de dan brown et que la suite a servi à envelopper des têtes de poisson), beaucoup moins divertissant que "indiana jones et la dernière croisade" (parce que question grââl et templiers, sean connery en connait un sacré rayon. normal, il est d'époque). en fait, je me retiens de dire que c'est un gros crottin mou (le film, pas sean connery), parce que ce long-métrage est très très paranoïaque, et j'ai maintenant peur qu'un membre de l'opus dei ne soit dissimulé à l'intérieur de mon clavier et ne m'envoie cramer dans les flammes du malin. en plus, c'est un film dont on a l'impression qu'il ne va jamais se terminer, et que nous allons tous rester à jamais coincés dans un fauteuil de cinéma, sans pop-corn et sans miko, à regarder tom hanks, son triple-menton et jean reno (que je soupçonne d'avoir écouté l'intégrale de leonard cohen avant de tourner tellement il a l'air au bord du colapsus) se courir après dans les endroits les plus exotiques de la planète (une église, un cimetière, un charnier, un crassier, des mines de sel, un tonneau, une benne à ordures, une fiole de poison, un dé à coudre...etc etc). des qu'on le prend au second degré, le film devient assez distrayant, on peut l'imaginer sponsorisé par marvel. en effet, on reconnait, dans le rôle du méchant ecclésiaste (un cardinal ou un archevêque, je ne sais pas trop, je suis peu au fait de la hiérarchie épiscopale), le docteur octopus de spiderman2, et le magnéto des xmen1 et 2 en professeur fou terriblement érudit. pour un peu, on verrait bien darkvador sortir de derrière une colonne, se planter devant aurélie tautou et lui sussurer:"krrr krrrr, je suis ton père, aurélie". sauf que la est la revelation: amelie, audrey, aurelie tautou est la descendante de jesus (ention et damnafer, je suis faite comme un camembert. l'opus dei va me tomber sur le raboliot et m'envoyer ses albinos tueurs, je suis foutue, j'ai révélé le secret).
c'est dommage de devoir se tapper un voisin qui ronfle pendant 2.30h pour en arriver là . d'autant que j'avais oublié mon petit gâteau au chocolat dans le four avant de partir, et que maintenant, il est tout sec et ressemble à une hostie au nutella.
je me demande si c'est tendance à l'opus dei, les hosties au nutella.
posté par funambille à 22:00 - une petite toile? - rétroliens [0] - permalien [#]
07 mai 2006
a l'impossible nul n'est tenu
je suis très très déçue, "mission impossible 3" est un sombre bousin. je me demande bien ce que j'attends de films pareils, étant par essence (et par gaz aussi) extrêmement réactive au vieux feuilleton de ma jeunesse dans lequel on voyait un peter graves impeccable à la mèche délicatement argentée (ce qui lui donnait un petit côté acteur-porno pas désagréable) donner des ordres incompréhensibles en plissant les yeux à peter lupus, martin landau et barbara bain (croyez le si vous voulez, mais je me souviens instantanément de tous les noms d'acteurs de séries w, c'est un don) et serrer la mâchoire lorsque son petit mini revox (le fin du fin de la technique à l'époque, c'est dire) s'auto-détruisait dans les 30 secondes (je signale qu'on retrouvera plus tard martin landau et barbara bain dans "cosmos 1999", affublés d'un compagnon répondant au nom de barry morse, ce qui me fait encore rigoler 25 ans plus tard).
oui mais là , on nous alléchait gras quand même. non seulement il y a lawrence fishburne, qui, d'une manière inexplicable, provoque en moi des décharges nucléaires d'érotisme (je ne sais pas si c'est à cause de sa grosse bouche ou de sa petite vérole galopante, je me liquéfie chaque fois qu'il apparait quelque part; ce type a un pouvoir magique), mais on nous promet en plus le plus saligaud de tous les saligauds de l'univers, et j'adore les saligauds au cinéma. j' échange (avec grand volontiers) 27 obi wan kenobi contre un hannibal lecter. quand on me promet le plus salopard des enfoirés, j'envisage donc un grand voyou extrêment classieux et cruel qui prend un malin plaisir à couper les ongles de ses prisonniers avec un cutter rouillé en 10 minuscules parcelles strictement identiques (les grands voyoux classieux sont également monomaniaques). ensuite, il les arrache une à une avec une pince à épiler sans un frémissement de narine, et il les jette avec dédain au chat afghan qui ronronne entre ses mollets. bien sûr, il parle avec un accent slave et porte un monocle. cerise sur le gâteau: il collectionne les dés à coudre, ce qui lui confère une part d'humanité (je me demande si je ne suis pas en train de me ridiculiser en décrivant là une version légèrement décallée de fantomas). bref, je fantasme à tout-va sur les super-méchants de celluloïde.
mais quelle déception bon dieu! philip seymour hoffman est un tout petit garnement gras, limite je lui ricane au nez si je le rencontre un soir de pleine lune dans le château de dracula. de toute manière, on ne le voit que 40 secondes, il en gaspille 20 à enfoncer une mini-bombe dans le cerveau de tom cruise (enfin bon, ce n'est pas lui qui se charge du sale boulot, c'est son âme damnée. lui, il se contente de ricaner en faisant la moue), 10 à se nettoyer le plastron dans les toilettes du vatican et 10 à se faire applatir par un camion. excusez moi, mais question cursus de vilain, on a vu plus étoffé.
côté héros, on découvre que tom cruise a une nouvelle corde à son arc d'agent spécial, il sait faire l'amour dans un hôpital entre un haricot plein de scalpels et une lumière qui clignote. en outre, il court comme un play-mobile.
je déconseille "mission impossible 3" aux gens munis de sontones et de piles cardiaques, aux épileptiques, aux amateurs de bon goût, à mes amis
je déconseille ce film.
posté par funambille à 17:24 - une petite toile? - rétroliens [0] - permalien [#]
12 février 2006
bonjour chez vous
revu hier un épisode du "prisonnier". je ne me souvenais pas à quel point cette série pouvait être déjantée, spécialement les épisodes écrits et réalisés par l'interprète, patrick mac goohan. donc, dans l'épisode d'hier, le n°2, qui a la même tête qu'alain bombard, décide de faire régresser le n°6 dans sa petite enfance pour comprendre quelles sont les raisons qui l'on poussé à démissionner. pour ce faire, il lui colle sur la tête, pendant son sommeil, une espèce de soucoupe en inox qui lui balance en pleine face 3 séries de rayons 6 fois 20 (c'est le nom de la fréquence utilisée...). moi, si on me balance dans le groin l'équivalent de 1000 lampes tempêtes pendant que je dors, je me transforme en grosse femme verte qui grogne et qui bave et j'atomise tout ce qui me tombe sous les griffes. le prisonnier, lui, continue sa sieste avec un sourire séraphique sur les lèvres. quand il se réveille, il a donc régressé (grâce aux rayons 6 fois 20), et appelle le n°2 "papa", puis "professeur", puis "monsieur", puis "capitaine". a partir de là , l'histoire part en vrille, et on voit un majordome se promener dans tous les coins avec des objets sur les bras ou sur la tête (je crois même qu'à un moment, on le voit traverser la pièce avec un trombone à coulisses) et chevaucher un cheval de bois en chantant une chanson. pour finir, c'est bien sur n°6 qui gagne, et le n°2 s'écroule dans d'atroces convulsions après s'être enfermé dans une cuisine équipée protégée par une grille en fer forgé, et on entend le rire sardonique du prisonnier en écho jusqu'au générique de fin. je ne sais pas ce que prenait patrick mac goohan au petit déjeuner, mais ça devait dégommer sévère les neurones. ps: le premier qui me raye la vie aujourd'hui, je lui balance un 6x20 en travers de la grimace!!! bonjour chez vous.
posté par funambille à 07:15 - une petite toile? - rétroliens [0] - permalien [#]
11 janvier 2006
vide l'eau du bain dans le landau, j'ai un morse à mettre au frais
il ne faut pas négliger la culture. dans le cadre d'un programme élevé au terme duquel j'ai le dessein d'atteindre à l'omniscience, j'ai visionné hier toute une floppée d'épisodes de la série "cosmos 1999" (c'est plus ludique qu'un reportage sur la fabrication des santons de provence), merveilleux feuilleton improbable où tous les héros se baladent en pyjamas et ceintures de plastique à l'intérieur d'un vaisseau pas plus gros que la queue d'une pelle. il arrive toujours toutes sortes de trucs hallucinants (rencontre avec une pure conscience qui ressemble à un protozoaire, guerre spatiale avec des entités dessinées par un lépreux aveugle, passage fulgurant et soudain dans une dimension plate où même l'épaisseur de pavarotti se résumerait à un micron...), que la bonne doctoresse soigne immanquablement à coups de seringues de la taille d'un tracto-pelle. même les navettes spatiales confectionnées à grand renfort de clippo par mon neveu de 3 ans ont l'air plus sophistiqué que les aigles du capitaine machin (son nom m'échappe).le génie de la série se résume au casting; les 3 vedettes principales sont, dans l'ordre d'importance, martin landau, barbara bain et barry morse.il est certain que martin poussette, barbara douche et barry phoque, ça pèterait un peu moins.
posté par funambille à 22:49 - une petite toile? - rétroliens [0] - permalien [#]
08 janvier 2006
kling-klong
a l'origine, ce film devait s'appeler "greystoke jones et les aventuriers du temple du jurassik park maudit", mais pour des raisons marketing, peter jackson a décidé de le rebaptiser "kingkong" (ça fait le même bruit que ma sonnette d'entrée lorsqu'on le prononce très vite et dans le registre des aigües. essayez, c'est saisissant comme effet, on a envie de dire "entrez!").c'est un film épuisant. parce que mine de rien, le roi kong a des journées super longues et super harrassantes (à la différence de supermonsieurpolette le super buraliste super ignoble qui passe son temps à enfoncer des allumettes en combustion dans les yeux de ses clients), journées qu'il nous fait obligemment partager grâce, entre autres, à une bande-son à faire péter tous les sonotones du quartier. j'en suis restée comme 2 ronds de flanc.imaginez une actrice dont la beauté est à la limite de l'indécence qui tombe amoureuse d'un gigantesque sac-à -poils-à -cul-de-bison qui grogne et qui bave, tout ça sur l'île la plus inhospitalière de la galaxie. ajoutez une floppée de créatures issues des fosses à purin du démon et une tribu à côté de laquelle les mort-vivants de romero sont un champs de pâquerettes au printemps, et vous aurez une idée encore très buccolique de l'eden dans lequel s'ébattent les tourtereaux.n'empêche, ça dépote efficace. kingkong est tout de même le seul film où l'on puisse avoir une vague idée de ce que représente un carambolage en chaine de diplodocus, un film où l'on découvre également l'ancêtre du delta-plane, ou comment échapper à l'haleine meurtrière du kong en s'accrochant à une chauve-souris géante. c'est aussi un film anthropomorphique. après une très longue journée passée à éventrer des tyranosaures, à déchiqueter des baobabs et à casser des montagnes à coups de poing, monsieur kong rentre à la maison (meublée avec goût et raffinement au cimetière sauvage voisin dans une débauche de matériaux nobles à base de crânes humains; lampe-crânes, chaises-crânes, fourchette-fémurs et console-colonne-vertébrales...) et contemple, ébahi comme au premier jour, le splendide crépuscule sur l'horizon, sa belle nichée entre son pouce et son index.l'inévitable question se pose alors (et non, il ne s'agit pas de sexe, bien que allons soyez honnêtes vous aussi vous y avez pensé): comment un tel amour a-t-il seulement pu ne serait-ce qu'être envisage?la réponse est dans une toute petite phrase prononcée au tout début du film.si vous trouvez, vous gagnez toute une floppée de chupa-chups.
posté par funambille à 20:33 - une petite toile? - rétroliens [0] - permalien [#]
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