funambille en funiculaire

funambille en funiculaire funambille en funiculaire un petitmonderigolo. (un blog futile est un blog utile) ceci est une fiction, miss ambille est tombée sur terre à la suite d'un pari stupide. bong. archives juillet 2006 juin 2006 mai 2006 avril 2006 mars 2006 février 2006 janvier 2006 toutes les archives catégories chroniques des jours d'egée horoscope (que va-t-il arriver hier?) et esotérisme on n'a pas des vies faciles... un monde foufoufou une petite toile? vie quotidienne albums photos balade chez moi fourre-tout les façades les gens lestypostsdemissfun missfun nerobianco petitesannonces derniers commentaires 18 juillet 2006 cette leçon vaut bien un fromage sans doute... miss fun ferme le funiculaire et change de véhicule. la nouvelle adresse est disponible par mail. posté par funambille à 05:54 - rétroliens [0] - permalien [#] 16 juillet 2006 1er semestre 2006: profits et pertes crescendo. pertes: * 6 kilos depuis janvier, autant dire un os, un gros, le genre d'os qu'on trouve en russie sous la glace, qui appartient à une espèce disparue et controversée (carnivore ou herbivore?), et qui finit par se retrouver au musée d'histoire naturelle, ou dans un grimoire à chimères rédigé par jerome bosch. ça n'était pas prévu. j'assume, je n'avais pas mis ce petit marcel grotesque depuis ma période prépubère (ce qui nous amène aux alentours de charles martel, je tiens d'ailleurs à la disposition des historiens quelques documents précieux et monnayables concernant la genèse du marcel, vous seriez surpris). * un joli potentiel de papouilles. je suis passée au travers d'histoires dis-gracieuses et j'ai toujours réussi à voltiger au delà, mais celle-ci m'a clouée au sol plus longtemps que prévu. j'ai perdu du temps, j'en perds encore, du diable si je sais pourquoi. l'âge, peut-être (ce qui nous ramène à l'exemple pré-cité, à savoir charles martel)? non, ce n'est pas l'âge. bon. amoureuse pour de vrai? c'est possible. totalement irrationnel mais possible. et perdu. * j'en saurai plus d'ici peu sur la 3eme perte (rencontre de la 3eme perte, avec françois truffaud dans le rôle de la perte et steven spielberg en guest pour les effets spéciaux), qui concerne directement ma vie quotidienne. a priori, la belle blogosphère serait en cause (big brother is watching me). a secondiori, la belle blogosphère serait en cause. a nina ricci, le parfum ne sentirait plutôt pas bon (ceci est une syntaxe relative). a veni vidi vici enfin, ne crions pas vici (saint yorre). cela dit, lorsqu'on retrouve son vélo crevé et qu'on s'est fait croquer les orteils 9 mois plus tôt, le terme de mise-à-pied est assez savoureux (variantes possibles: pied-de-nez, prendre son pied, de pied en cap, pied-destinée, pied-à-terre, pied-thé, pied-tinée, presse-pas-pied). profits: voir pertes. c'est, toujours, une question de perspective. posté par funambille à 08:01 - rétroliens [0] - permalien [#] 12 juillet 2006 humeurdujour the question is: what is a mahnamahna? the question is: who cares?????????? posté par funambille à 09:35 - vie quotidienne - rétroliens [0] - permalien [#] 11 juillet 2006 les informations passionnantes de missfun vraiment, certains jours, on se dit que ça vaut le coup de s'être ratatiné sur cette bonne vieille boule, parce que ça m'étonnerait qu'on rigole autant dans la ceinture de betelgeuse (où de toutes manières les formes de vie n'ont probablement pas de bouches). vous n'êtes pas sans savoir que je dois songer à ma reconversion, ce qui n'est pas évident compte tenu de mes talents spéciaux; à savoir, experte en trombonne-à-coulisse, inventeur (teuse?) de la clef usb-tire-bouchon et du bouton d'éjection-de-l'oeuf-de-son-alvéole-quand-il-est-dans-sa-boite et spécialiste es charade à peu près. je suis également très versée dans l'art de la gamelle, mais je préfère conserver ce talent comme hobby, le petit truc qui fait décompresser quand on sort d'une journée gagne-croûte. sur un cv, ça ne va pas chercher bien gras tout ça. j'ai une amie qui me dit qu'il faut fermer les yeux, respirer par le ventre et déboucher les chakras; la solution doit se présenter d'elle-même, après un laps de temps indéfini qui oscille entre hier et dans 17 ans. je veux bien tenter le truc mais en général, quand je ferme les yeux, je m'endors dans la nano qui suit en émettant toutes sortes de sons étranges destinés à tenir à l'écart les bêtes sauvages qui tenteraient d'abuser de ma faiblesse pendant mon sommeil. et puis, c'est bien joli de respirer par le ventre, mais si c'est pour donner de soi l'image d'une teutone à la fête de la bière, merci bien, j'ai encore quelques illusions quant à une éventuelle fusion-acquisition avec le sexe opposé et je n'envisage pas d'épouser le général dourakine. quant au débouchage des chakras, il sera temps d'y songer lorsque j'aurai débouché des objets de première nécessité: le lavabo de la salle de bain et mon trombonne à coulisse. bref, pour décompresser et faire le vide, rien de tel que dégotter de petites infos ridicules. et là, ce matin, j'en tiens une de taille: la compagnie d'assurances ecossaise grip a assuré 24 vierges âgées de 21 à 57 ans qui craignent de se retrouver enceintes des oeuvres du seigneur. la grip couvre également les risques de fécondations par des extra-terrestres ou des esprits frappeurs et des attaques de vampires ou de loups-garous. fichtre. notez bien qu'au vu de la configuration mentale de certaines personnes (passons sur les tares physiques qui ne sont pas le fait d'une intention mais plutôt une malédiction; après tout, j'ai 3 yeux et une main sur le ventre et ça ne m'empêche pas de manger des quiches lorraines), il ne semble pas forcemment débile d'envisager qu'une goule ait pu féconder un être humain (d'après ses sourcils, je soupçonne raymond domenech d'avoir dans ses ancêtres un yak ou un tapis de varech (emmanuel chain aussi). mais c'est du physique, n'en parlons pas). je lance donc aujourd'hui un grand concours: imaginez que vous ouvrez une compagnie d'assurances couvrant les risques les plus hallucinants de la planète. il y a peut-être des sous à faire. et moi, pendant ce temps, je débouche mes chakras. posté par funambille à 11:25 - un monde foufoufou - rétroliens [0] - permalien [#] 10 juillet 2006 les tests supercucul de miss fun your brain is 67% female, 33% male your brain leans female you think with your heart, not your head sweet and considerate, you are a giver but you're tough enough not to let anyone take advantage of you! what gender is your brain? salut à tous par toutatis! la semaine démarre grassouillette, je suis heureuse de constater que mon cerveau est à 67% féminin (ça tombe bien, j'aurais été un peu ennuyée d'être à 55% démon péteur du 7eme cercle). j'adore ce genre de petit test cucul, ça me rassure sur ma consistance (qui prend parfois une configuration gazeuse, ce qui est le cas en ce moment. faites le vous aussi, on ne sait jamais, des fois que vous vous soyez trompé). je déplore cependant la dichotomie homme/femme, car je peux aisément prouver qu'il m'arrive d'abriter la personnalité du cuisinier du muppet show, que je peux être aussi inefficace qu'un protozoaire et que j'ai un pied de cochon. but i am tough enough not to let anyone take advantage of me. et puis j'ai reçu tous vos mails. précieux, c'est le mot qui me vient lorsque je pense à vous tous. une aventure intéressante se profile sur un horizon un rien déglingué et légèrement flou, mais j'aime bien la patamusique des géographies inattendues. merci, donc! posté par funambille à 07:58 - vie quotidienne - rétroliens [0] - permalien [#] 07 juillet 2006 enpleinetempête bon. voyons les choses en face, je suis habituée à me prendre sur le cheveu des parpaings pourris lorsque je rentre de vacances. c'est une loi de l'univers, ça s'appelle le principe d'alternance et ça joue sur 2 notions fondamentales: la roue de la fortune et le bingo (le cha-cha-cha est également une notion fondamentale, mais qui n'entre en jeu qu'après un certain délai, en tout cas dans la configuration qui nous intéresse). donc bon, lorsque je rentre d'une quelconque période bananière, je mets mon ciré de marin et j'encaisse les force 12, bourrée de dramamine et arrimée au mât. ceci est donc une mise-au-point: trouver dans la cave mon vélo avec un pneu crevé, ça n'est pas bien grave. je suis moi aussi crevée, ce qui ne m'empêche pas de rouler. trouver dans ma boite à lettres un petit truc qui signifie que, d'ici très peu de temps, je disposerai de toute la liberté nécessaire pour me faire les ongles, apprendre le macramée, aller faire pousser des pulls dans le larzac et assister le professeur olzenick dans son calcul du point de rupture du spaghetti, c'est un peu plus déstabilisant. pas franchement inattendu, pas franchement trouilloteux, une occasion comme une autre d'assumer ses responsabilités, mais un chouïa gratouillant quand même. je sais que depuis quelques années, c'est l'ange caramël qui m'assiste sur le chemin, je suis habituée à les ramasser (les caramels, pas les anges). le temps que je récupère mon assiette, je vais donc avoir besoin d'un micro-temps situé entre...disons....ce week-end et ce week-end; après, ce n'est plus qu'une question de perspective. ps: mine de rien, vous m'avez manqués. je suis bien contente de vous retrouver;-) message perso à dodo et jaco: alors, c'était de la parano? kicèkavèdeviné que ça sentait bon chaud dans l'usine? posté par funambille à 13:43 - rétroliens [0] - permalien [#] 01 juillet 2006 paris posté par funambille à 08:21 - rétroliens [0] - permalien [#] 30 juin 2006 message personnel message personnel à mourad: j'aimerais si toutefois c'est possible pouvoir tranquillement acheter mes melons et ma galette tunisienne sans être obligée de faire semblant de m'intéresser aux boîtes de pois chiche et aux tubes de harissa pour éviter de croiser votre regard très lourd de concupiscence. je vous rappelle que vous avez 277 ans et que vous vous avérez incapable de réciter les poèmes d'aimé cézaire dans le texte, ce qui constitue un frein à notre union. il est en outre inutile de prendre des poses lascives pour peser mes bananes, je ne suis pas réactive aux pantalons de tergal et vous manquez de souplesse. par contre, je peux vous faire cadeau d'un tube de dentifrice à la menthe fraiche. posté par funambille à 12:50 - vie quotidienne - rétroliens [0] - permalien [#] kalo taxidi des bateaux qui passent dans la nuit. amenez moi cet horizon; j'arriverai par la mer, je prendrai le grand ferry blanc, celui qui ronronne en attendant l'écume. j'ai encore mon billet de passage, 3 morceaux de papier agraphés des lignes agapitos. je voyage sur le posidonis express. 4700 drachmes, c'est peu cher payé pour laisser poseidon me porter. a cette époque de l'année, au mois de fevrier, nous sommes peu nombreux sur le pont. la mer n'est pas encore douce, il fait froid, il pleut une eau lourde et glacée et le vent éparpille les embruns contre la joue. je n'ai pas prévu l'hiver et je me recroqueville dans mon siège, balottée à peine sortie du port. je suis bel et bien dans le présent, je dévore ma tiropita avec un rien d'angoisse, les vagues sont hautes et l'eau est noire. autour de moi, c'est la pantomine habituelle, les enfants qui courent, les familles partageant un gros pain, étalées à même le sol sur des couvertures; mais cette fois ci, la pantomine est exclusivement grecque. pas de touristes ivres profitant des ces 8 heures pour boire de la bière, pas de touristes à moitié nus sur le pont, pas de touristes sans retenue à force de se sentir trop libres. c'est l'hiver, le bateau est accroché aux vents et à la mer, nous buvons du thé chaud et les haleines laissent une trainée brumeuse sur les hublots. j'aime l'atmosphère des ferries. toutes ces années de grèce ne m'ont jamais convaincue de prendre un de ces flying dolphins 2 fois plus rapides; on ne peut pas sortir sur le pont, l'habitacle est petit, on n'a pas le temps de se faire au voyage. il n'y a pas d'espace, pas d'aventure, on est coupé de la mer. et puis, dans les flying dolphins, il n'y a pas de yaya ventrues assises sur des couvertures à carreaux, distribuant des gâteaux et des olives. un ferry, c'est toujours une aventure, avec ses 3 étages et ses bancs de bois vert écaillé poussés entre les cordages, son ronronnement de gros chat métallique, ses marchands de koulourakia et ses mauvais films en noir et blanc. on se sent vite sale et collant dans l'atmosphère poisseuse des coursives, ensommeillé et mal bercé par la houle, mais il y a des sourires, du bruit, des mouvements furtifs pour remettre en place une couverture, des baillements,il y a une vie entourée de mer. elle est immense dans le crépuscule qui arrive, la mer. elle se découvre lentement dans la lumière, grise et verte sous le plomb du ciel, elle respire, il faut s'accorder à ses mouvements; sinon, le coeur et le ventre se soulèvent. j'achète un paquet de biscuits papadopoulos et je monte les croquer sur le pont, tout en haut, pour voir le plus loin possible. le vent me fouette et me fouille les cheveux, les mains, la poitrine. je regarde en arrière, le continent a disparu depuis longtemps, happé par la nuit et le sillage d'écume du posidonis express. bon voyage. kalo taxidi. ps your attention please: bientôt un post incroyablement merveilleux sur une destination étonnement exotique: l'auvergne et ses volcans chanteurs. (bon, pas maintenant parce que j'ai pas le temps et puis que je fais comment que je veux ici c'est moi qui commande alors mouquette un brin sinon il t'en cuira maroufle) posté par funambille à 08:06 - chroniques des jours d'egée - rétroliens [0] - permalien [#] 26 juin 2006 kalinichta je suis venue en grèce parce qu'il le fallait, tout simplement. le jour où j'ai pris ma décision, je n'ai pas réfléchi; c'est tombé d'un coup, c'était une évidence. je venais de rentrer chez moi et je regardais les montagnes qui me barraient le chemin de la mer, le corps encore plein de sel, et tout mon ventre s'est noyé de certitude. englouti. depuis 16 ans, j'allais chaque année en amour avec ces rochers bleus enfumés de mirages, j'en avais 34; quand je touchais leurs sols du bout de mon orteil, je sentais tout se déployer au fond de moi, je pouvais fouiller le ciel de mes poings sans même m'étirer. en grèce, j'étais un point d'exclamation; j'étais plus longue, plus haute, plus complète. les yeux lavés, j'ai démissionné la semaine qui suivit mon retour, j'ai raflé mes économies, et je suis revenue dans mon pays d'écume; 2 mois plus tard. je n'ai eu peur qu'une fois, à l'aéroport, en voyant jaco, mon canard, bombinette et bibi me dévisager d'un air grave et me serrer fort dans leurs grands bras tendres. nous avons fait un dernier concours de grimaces, et comme d'habitude, bombinette et moi avons été ex-aequo. mes doux camarades de jeux allaient me manquer. j'ai eu peur, mais je n'ai pas douté. jamais; et lorsque ce jour là l'avion a entamé sa descente vers athènes, je jure qu'une larme de bonheur s'est glissée entre la grèce et moi. c'était ma décision, ma grande aventure, elle me souhaitait la bienvenue dans le bleu métallique. je ne connaissais personne encore, tout était à faire, c'était immense et plein de surprises, j'allais construire petit à petit mon lent paradis rocailleux à flanc d'eau. comme toujours, athènes m'a ouvert son ventre pollué, sa quincaillerie délicate et rude, athènes m'a ouvert les yeux. une nuit dans cet hôtel un peu glauque au pirée, enpêtrée dans la sirène des ferries qui partent pour cos, sifnos, rhodes, thessalonique ou santorin. moi, je vais à paros, mon caillou scintillant, mon sac-à-dos est léger, il est plein de vent. je m'endors rassurée, il ne peut rien m'arriver de mal, je suis invisible au mauvais bonne nuit; kalinichta. posté par funambille à 17:09 - chroniques des jours d'egée - rétroliens [0] - permalien [#] page suivante » << octobre 2007 dimlunmarmerjeuvensam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 agoravox vox populis version xml derniers messages cette leçon vaut bien un fromage sans doute... 1er semestre 2006: profits et pertes humeurdujour les informations passionnantes de missfun les tests supercucul de miss fun enpleinetempête paris message personnel kalo taxidi kalinichta

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